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3.75/5 (sur 45 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 06/06/1740
Mort(e) à : Paris , le 25/04/1814
Biographie :

Louis-Sébastien Mercier est un écrivain français du mouvement des Lumières, à la fois romancier, dramaturge, essayiste, philosophe, critique littéraire et journaliste.

Après avoir appris quelques rudiments de latin d’un maître de pension, il entra comme élève externe au collège des Quatre-Nations en 1749. Ayant découvert en 1757 le Théâtre-Français, son goût pour le théâtre et les romans, ainsi que son amitié avec Crébillon fils, le décidèrent vers 1765, à vivre de sa plume.

Il publia d’abord des héroïdes qui eurent un succès discret, ce qui l'amena sans doute à préférer plus tard la prose aux vers. Il écrivit alors quelques essais critiques sur le milieu littéraire et des récits.

Auteur prolifique, il est l’un des hommes dont la vie littéraire a été la plus active au XVIIIe siècle, qui s’appelait lui-même "le plus grand livrier de France" ; il reste essentiellement connu aujourd'hui pour son roman d'anticipation "L'An 2440" (1771) et pour son "Tableau de Paris" (1781), publiés avant la Révolution.

Il est également l’auteur d'une trentaine de pièces de théâtre, de dizaines de pièces en vers et de nombreux essais critiques, et le fondateur des "Annales patriotiques et littéraires".

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Source : Wikipédia
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Bibliographie de Louis Sébastien Mercier   (27)Voir plus

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Louis Sébastien Mercier : mon bonnet de nuit
Olivier BARROT a choisi le théâtre du casino de Deauville pour présenter Louis Sébastien Mercier, écrivain français du XVIIIème siècle (1740-1814) et théoricien du théâtre. Il écrit des essais sur la poésie mais c'est le théâtre qui lui donne sa notoriété. En 1781 paraît son ouvrage le plus connu "Le tableau de Paris" et trois ans après, il écrit "Mon bonnet de nuit". Cet...
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Citations et extraits (48) Voir plus Ajouter une citation
Louis Sébastien Mercier
Il est peu de grands spectacles modernes qui aient échappé à mon ardente curiosité.

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Parlons d'abord de la partie la plus curieuse de Paris; les Greniers. Comme dans la machine humaine, le sommet renferme la plus noble partie de l'homme, l'organe pensant; ainsi dans cette capitale, le génie, l'industrie, l'application, la vertu occupent la région la plus élevée. Là, se forment en silence le peintre; là, le poète fait ses premiers vers; là, sont les enfants des arts, pauvre & laborieux, contemplateurs assidus des merveilles de la Nature; donnant des inventions utiles & des leçons à l'Univers; là, se méditent tous les chefs-d'oeuvres des arts (...). Allez demander à Diderot, s'il voudroit quitter son logement, pour aller demeurer au Louvre, & écoutez sa réponse. Presque point d'hommes célèbres qui n'aient commencé par habiter un grenier. J'y ai vu l'auteur d'Emile, pauvre, fier & content: lorsqu'ils en descendent, les écrivains perdent souvent tout leur feu, ils regrettent les idées qui les maîtrisoient, lorsqu'ils n'avoient que le haut des cheminées pour perspectives. Greuze, Fragonard, Vernet, se sont formés dans les greniers; ils n'en rougissent point, c'est là leur plus beau titre de gloire.
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Les vivres sont renchéris d'une manière exorbitante ; c'est l'effet du luxe de la table des riches ; ils enlèvent tout, et il faut ensuite que le pauvre se dispute le fretin.
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Le poète dramatique (ainsi du moins je le conçois) est peintre universel. Tout le détail de la vie humaine est également son objet. Le manteau royal et l'habit de bure sont indifférents à son pinceau. Il ne s'arrête point à ces décorations extérieures, ouvrages du hasard ou du moment. C'est le coeur de l'homme qu'il cherche, qu'il saisit, qu'il tourne entre ses mains, qu'il examine à loisir.
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Je suis dégoûté de Paris comme de Londres. Toutes les grandes villes se ressemblent; Rousseau l'a fort bien dit. Il semble que plus les hommes font de lois pour être heureux en se réunissant en corps, plus ils se dépravent, & plus ils augmentent la somme de leurs maux. On pouvait cependant raisonnablement penser qu'il devait en arriver le contraire mais trop de gens sont intéressés à s'opposer au bien général. Je vais chercher quelque village où, dans un air pur & des plaisirs tranquilles, je puisse déplorer le sort des tristes habitants de ces fastueuses prisons que l'on nomme villes.
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« [ le théâtre est] fait , pour rectifier ceux qui ont mal vu, pour aider à l'intelligence des médiocres, , pour apprendre aux hommes quelques fois incertains de leurs idées, ce qu'ils doivent haïr, aimer, estimer. »
[ Dans la préface de l'auteur]
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Il n'est presque pas possible, dans la situation actuelle de notre gouvernement, qu'il ne se trouve un grand nombre de coupables, parce qu'il y a une foule de nécessiteux qui n'ont qu'une existence précaire. L'horrible inégalité des fortunes, qui va toujours en augmentant, un petit nombre ayant tout et la multitude rien; le fardeau de la misère, la dureté insolente du riche qui marchande la sueur et la vie du manouvrier, tout précipite l'infortune dans un inévitable désordre.
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Le mal fait toujours sur l'homme des impressions beaucoup plus fortes que le bien. Ainsi un Dieu méchant frappe plus l'imagination qu'un Dieu bon. Voilà pourquoi on voit dominer une teinte lugubre & noire dans toutes les religions du monde. Elles disposent les mortels à la mélancolie. Le nom de Dieu renouvelle sans cesse en eux le sentiment de la frayeur. Une confiance filiale, une espérance respectueuse honoreraient davantage l'auteur de tout bien.
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L’homme redoute toujours dans la femme une supériorité quelconque; il veut qu’elle ne jouisse que de la moitié de son être. Il chérie la modestie de la femme ; disons mieux, son humilité, comme le plus beau des tous ses traits ; et, comme la femme a plus d’esprit naturel que l’homme, celui-ci n’aime point cette facilité de voir, cette pénétration. Il craint qu’elle aperçoive ne lui tous ses vices et surtout ses défauts.
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Etes-vous dans l'état médiocre ? Vous seriez fortuné partout ailleurs : à Paris, vous serez pauvre encore. On a dans la capitale des passions que l 'on n'a point ailleurs. La vue des jouissances invite à jouir aussi...Peu de tranquillité, les désirs deviennent plus vifs. Les superfluités sont des besoins ; et ceux que donne la nature sont infiniment moins tyranniques que ceux que l'opinion nous inspire.
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