Ceux que l’on a coutume, à tort bien entendu, d’appeler ‘’primitifs’’ ne vivent généralement pas dans la crainte de la mort parce qu’ils n’accordent pas, comme l’homme d’aujourd’hui, un rôle important à l’individualisation de la personne. Cela pourrait expliquer leur solide équilibre psychologique, la rareté des névroses et des suicides. La mort ne suscite pas le sentiment d’absence, et surtout, d’irremplaçement, car des mécanismes de substitution ou de remplacement sont prévus, avec le rôle central de la famille élargie.