Louis Émond

Ce n’est pas parce que Le jouet brisé est un conte de Noël que je ne peux pas en parler au mois de février, n’est-ce pas? Surtout que je suis totalement incapable d’attendre décembre pour le faire tant j’ai hâte de partager avec vous cet album magnifique, émouvant, tendre et d’une beauté à couper le souffle.



Écrit par Louis Émond et illustré par Jean-Luc Trudel, Le jouet brisé raconte l’histoire d’un homme qui a perdu son travail depuis des mois. Un homme brisé qui survit, mais dont la vie va changer presque malgré lui.



En effet, celui-ci a accepté d’enfiler un costume de père Noël pendant quelques jours afin d’accueillir les enfants dans un magasin. Pas l’emploi du siècle, mais c’est mieux que rien, pense-t-il.



C’est sans compter sur les surprises que la vie nous réserve parfois. Ainsi, cet enfant qui pleure sur son chemin, tenant dans ses mains un tracteur en pièces détachées ou une petite fille en larmes devant les morceaux d’une poupée bien abîmée. Des jouets qu’il réparera le soir pour le bonheur des enfants. De ceux-là et de bien d’autres qui, jour après jour, lui confieront leurs trésors marqués par la vie, auxquelles il redonnera une nouvelle jeunesse. Ce qui le met en retard et provoque la colère de son patron qui finit par le mettre à la porte.



Or, tout est bien qui finit bien. Je n’en dis pas plus, car la fin est aussi émouvante que cette histoire. Prenez le titre en note sans tarder. Noël arrivera plus vite que vous ne le pensez.
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Roman jeunesse qui allie l'aventure, l'enquête policière et le suspense. Une jeune fille handicapée se retrouve malgré elle prise dans une course poursuite entre son chauffeur de taxi habituel et les poursuivants de ce dernier. Elle vivra malgré elle toute une aventure : souvenirs de la guerre du Vietnam, rencontre avec la famille du chauffeur de taxi, criminels en cavale, cachette et confrontations... Lecture rapide d'un récit haut en rebondissements, il y manque un peu de profondeur pour mieux apprécier les thèmes de la guerre et des enfants soldats, par exemple.

J’aime les albums jeunesse. Je ne m’en cache pas. J’ai d’ailleurs une collègue, maman d’une petite Noémie de quatre ans et d’un Sébastien qui sera là dans un mois, qui les aime aussi. Il n’est pas rare, donc, que nous échangions sur le sujet et que nous nous croisions à la bibliothèque (section jeunesse évidemment), puisque nous habitons le même quartier.



Il va falloir que je lui parle de ce très bel album qu’est Le monde de Théo. Je suis sûre que Noémie va l’aimer. Parce que, même si au départ l’heure est grave, Théo étant peut-être le seul survivant après une attaque de sa planète, Louis Émond a su tisser à partir de la solitude de son personnage une très belle histoire empreinte de poésie. Philippe Béha, dont la réputation n’est plus à faire tant il a illustré d’albums en 35 ans de carrière, a ajouté son grain de sel au projet avec toute l’imagination qu’on lui connaît. Ses deux machines volantes sont des merveilles, pour tout vous dire.



Le monde de Théo, un bijou. Rien de moins.
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je n'ai pas adoré ce livre, car l'histoire n'était pas très captivante, mais les personnages étaient interessants a suivre.

Un bon roman du temps des Fêtes qui démontre de la compétition, de la bataille et de l'amitié ente voisins. Ce roman raconte l'histoire des habitants de la rue Carillon qui, pour Noël, décorent les maisons pour le concours «Splendeur des Fêtes». Cependant, le nouveau voisin refuse de se soumettre à cette tradition.



J'ai bien aimé quand Nicolas Kosky racontait les histoires de Stani et Nic.



La première et quatrième page de couverture sont très belles. Rien à dire.

Cette histoire se démarque par une caractéristique tout à fait originale : son côté intemporel. Les événements décrits ont pu se dérouler il y a longtemps ou alors de nos jours. On reconnait le personnage au regard éteint, vide, n’étant pas parvenu à réaliser son rêve. On reconnaît aussi l’enfant pris d’un chagrin car son jouet préféré est brisé. Pour ramener la joie à cet enfant, notre personnage devra alors sortir de ses propres préoccupations, et s’ouvrir aux autres ce qui s’avérera salutaire. Et c’est ça, la vraie magie de Noël, dont nous avons tous besoin.

J’ai particulièrement apprécié le côté « réparateur » de ce conte, dans un sens opposé à celui de « consommateur ». De nos jours, les gens sont énormément sollicités par la publicité mettant en avant le joli, le nouveau, l’efficace, le brillant, l’indispensable, bref, par une incessante incitation à consommer. Suivant cette mentalité, la fête de Noël s’est transformée petit à petit en une fête en grande partie commerciale dont le sens est pitoyablement réduit à la consommation : offrir et recevoir le plus de cadeaux possibles, mais pas n’importe lesquels car ceux-ci doivent correspondre aux exigences de cette société de consommation. Ce conte, au contraire, nous montre que les enfants peuvent être très heureux avec leurs vieux jouets, adoptés et chéris depuis longtemps, et le simple fait de les avoir réparés, peut suffire à répandre et entretenir la magie de Noël.

Avec ce bel album, l’auteur Louis Émond, qui nous est déjà connu pour le célèbre « Le monde de Théo » (2011), atteint tout à fait son but : écrire un « authentique conte de Noël », car cette histoire nous réchauffe, nous enrichit, nous donne envie de rendre les autres heureux. Les douces illustrations de Jean-Luc Trudel renforcent le texte et traduisent l’ambiance du conte à la perfection.

Une très belle lecture, et pas seulement pour le temps des Fêtes. A ne pas manquer !
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Une couverture qui fait très envie.

Un contenu qui m'a moins charmé.

L'histoire d'une classe avec la venue d'un remplaçant jugé trooooop mou par les élèves au fur et à mesure du temps.

On dirait par moment une analyse du style de l'enseignant. L'histoire n'est pas prenante, on y glisse un peu de Syrie au milieu pour l'actualité... Mal traité avec des jeux de mots pas si faciles à comprendre...

Pas mal de vocabulaire québécois qui rend la compréhension difficile de certains passages en Europe.

C’est une belle découverte que celle-ci. Je raffole personnellement des romans d’enquête et il y en a peu au Québec, si bien que toute nouveauté est accueillie avec plaisir, encore plus quand l’histoire est bien construite !



Ici, à 90 pages sur les 266, on pense qu’on sait tout, qu’Hector a tout compris, que le meurtrier potentiel (le mari de Bianca) a été arrêté. Que l’affaire sera classée (et on se demande ce que l’auteur pourra bien raconter encore). Mais non…
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Écrit à quatre mains, si l'on peut ainsi dire, cet opuscule se lit en un tournemain et il laisse, en dépit du sujet scabreux et quelque peu tabou, une impression de fraîcheur durable.

À mettre, sans fausse vergogne, en toutes les mains.

J’ai eu la surprise de recevoir cet album et même si les illustrations de la couverture n’avaient retenu mon attention, ce fut un coup de cœur pour ma 4 ans !



Depuis que des géants de métal ont détruit leur terrier, Robe-Grisette et ses petits ont trouvé refuge dans un billot creux, pour se protéger du froid et des prédateurs.



Au fur et à mesure, Robe-Grisette va héberger de petits animaux en détresse qui ont perdu leur famille : un raton laveur, un porc-épic et une mouffette. Même si au premier abord, les lapereaux sont très réticents à les accueillir, leur maman va balayer leurs préjugés. Et la présence de ces nouveaux petits compagnons pourraient bien se révéler très utile à tous !



Une histoire tendre, touchante et pleine d’humour pour aborder la déforestation, l’accueil de réfugiés, les préjugés, les rumeurs, la solitude, l’entraide, l’amitié et l’amour. Lu, relu et re-relu, ma fille m’a converti ! J’ai beaucoup aimé la thématique et les prénoms des lapins sont excellents ! À la fin, les retrouvailles en famille sont réconfortantes et émouvantes.



Tel un conte en randonnée, la phrase « Il ne faut pas croire tout ce qu’on dit » fonctionne bien ! Un très beau message de tolérance et d’espoir !
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Beau livre pour jeunes qui leur montre que la chance et la malchance ne sont pas une situation qui va toujours durer et qu'il faut très peu pour que la vie soit belle pour nous. La vie du roi Badeloque et de la reine Koudchance sera chamboulée lors d'une rencontre dû à la fête du roi. Et la chance sourira à chacun des deux, leur faisant découvrir la chance et la malchance dont chacun rêve.

Une pépite dans notre bibliothèque de Noël. Les enfants la réclament chaque année et je ne m'en lasse pas !

Et si le véritable père Noël était un homme ordinaire ? Et si les véritables cadeaux n'étaient pas dans la frénésie du neuf à chaque fois ?

Un conte tendre, beau qui sans le dire fait réfléchir.

«La vie est la même pour tous.»

Une auto abandonnée dans un champ raconte sa vie qui, somme toute, est comparable à celle des gens : jeunesse, énergie, projets puis fatigue et bobos.

Texte simple et poétique.

Pourrait sûrement être exploité en Univers social.

J'ai beaucoup aimé ce grand album, une autre œuvre des éditions La Bagnole, qui nous raconte l'histoire d'une vieille voiture verte.



La voiture nous raconte son histoire, sa vie avec ses propriétaires, du jeune homme célibataire à la petite famille qu'il a fondé, ses réparations et ses promenades. Lorsqu'elle est abandonnée près d'un arbre, un œil non averti pourrait être tentée de croire que ce n'est qu'une vieille carcasse. Pour un duo d'enfant, c'est l'objet de leur imagination et pour la vieille coccinelle, c'est le début d'une nouvelle aventure.



Une jolie histoire sur la vie, la nostalgie et sur la valeur des objets.

À travers son récit touchant et nostalgique, Louis Emond présente la « vie », la trajectoire d’une voiture, mais aussi celle de ses propriétaires sur trois générations.
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