Louise Baring

Lartigue, l'enfance d'un photographe, est le seul livre sur les premiers clichés du photographe, pris lorsqu'il était enfant et adolescent.Selon la légende, son père lui offre un appareil photo alors qu'il n'a que 7 ou 8 ans et c'est ainsi qu'il commence à photographier sa famille, son jardin, sa nourrice.

"Dès l'âge de 11 ans, il ne réalise que des photographies remarquables. Il saisit chaque sujet avec un oeil neuf et au fil du temps, accumule une vaste archive photographique, qu'il va démanteler et recomposer dans les années 70 dans ce qu'il nomme ses albums "Nouveaux vieux"".

Au fil des chapitres, on découvre ainsi sa chambre, son enfance, sa vie de famille, ses séjours en Normandie en bord de mer (c'est alors la marotte de la riche bourgeoisie de la Belle Epoque".

Qu'il immortalise ses moments au château de Rouzat, des moments sportifs ou des parisiennes élégantes en promenade, on note son attrait pour le mouvement et la vitesse.

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dimanche 11 octobre

Lartigue, l'enfance d'un photographe : à l'origine de la vocation d'un génie de la prise de vues :

Lartigue, l'enfance d'un photographe, est le seul livre sur les premiers clichés du photographe, pris lorsqu'il était enfant et adolescent.



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Selon la légende, son père lui offre un appareil photo alors qu'il n'a que 7 ou 8 ans et c'est ainsi qu'il commence à photographier sa famille, son jardin, sa nourrice.

"Dès l'âge de 11 ans, il ne réalise que des photographies remarquables. Il saisit chaque sujet avec un oeil neuf et au fil du temps, accumule une vaste archive photographique, qu'il va démanteler et recomposer dans les années 70 dans ce qu'il nomme ses albums "Nouveaux vieux"".



Au fil des chapitres, on découvre ainsi sa chambre, son enfance, sa vie de famille, ses séjours en Normandie en bord de mer (c'est alors la marotte de la riche bourgeoisie de la Belle Epoque".



Qu'il immortalise ses moments au château de Rouzat, des moments sportifs ou des parisiennes élégantes en promenade, on note son attrait pour le mouvement et la vitesse.



A travers ses photographies mais aussi ses extraits de journaux intimes, ses lettres, ce beau livre dresse le portrait d'un photographe dans la France de la Belle Epoque.


Lien : http://www.baz-art.org/archi..

DORA MAAR, SUBLIME ET PATHÉTIQUE



D’une plume acérée, la journaliste et écrivain Louise Baring raconte le destin flamboyant et pathétique d’Henriette Markovitch, alias Dora Maar (1907-1997), connue pour avoir été pendant une décennie la muse de Picasso, la fameuse «femme qui pleure», et le «reporter» de la naissance de Guernica. Le grand public n’a mis un visage sur son nom qu’après sa disparition, lors de la vente aux enchères des œuvres de Picasso qu’elle avait religieusement gardées dans son appartement parisien où elle vivait en recluse, marquée à jamais par l’abandon du peintre pour la jeune Françoise Gilot en 1945.

Ce qu’on sait moins, c’est que Dora Maar fut une pionnière de la photographie surréaliste. Le livre reproduit de nombreux clichés, d’une grande force plastique, dont beaucoup doivent leur étrangeté à la technique du photomontage. Ayant rencontré Jacqueline Lamba, future femme d’André Breton, vers la fin des années 1920, Dora Maar a été une amie intime du couple, ainsi que de Man Ray, Lee Miller et Marie-Laure de Noailles. Et, bien sûr, de Paul Éluard et sa femme Nush, dont elle fera de sublimes portraits, comme Les années vous guettent, avec une toile d’araignée en surimpression sur le visage de la jeune femme. Cinq personnes assistèrent à son enterrement, en 1997.



Connaissance des Arts /C.L .

Après Olga, avant Françoise et sans rompre pour autant avec Marie-Thérèse, Picasso a noué avec Dora Maar (Henriette Markovitch de son vrai nom) entre 1935 et 1945 une relation passionnelle – évidemment – mais aussi un dialogue artistique unique. Indépendante, talentueuse, engagée : lorsque la jeune photographe « se glisse » dans la vie de l’artiste espagnol, celle qui restera pour la postérité le modèle de la Femme qui pleure et d’une centaine de portraits aux traits déformés jusqu’à la défiguration est au sommet de sa carrière. Au-delà de cette liaison destructrice à l’issue de laquelle Dora cessera pratiquement de créer et vivra recluse dans son appartement transformé en « musée intime », la biographie bien documentée que signe la journaliste spécialiste de photographie, Louise Baring, remet en pleine lumière une personnalité clef du Paris des années 1930-1940, amie des surréalistes, liée à Georges Bataille dont elle fut l’amante ou encore à Jean Cocteau et Marie-Laure de Noailles. Afin de célébrer cette artiste à part entière dont l’œuvre n’a été redécouvert qu’à sa mort, en 1998, l’accent est judicieusement mis sur l’illustration (150 pleines pages). Si l’œuvre peint – certes secondaire – est seulement évoqué par deux toiles cubisantes clamant l’emprise de Pablo sur sa muse, les sublimes clichés de nus, saisissants portraits, travaux commerciaux et photos désormais fameuses de Picasso peignant Guernica sont ici confrontés aux photomontages surréalistes, ébouriffants de créativité.



Par Myriam Escard-Bugat, critique parue dans L'Objet d'Art 535, juin 2017

Après une courte biographie, Louise Baring nous présente une sélection de photos de Martine Franck de 1965 à 2000. Chaque photo est accompagnée d'une légende qui rappelle son historique et parfois en livre une lecture possible.

A mon sens, il s'agit d'un ouvrage qui, loin d'être exhaustif, tente de donner un panorama des travaux de la photographe. Il invite à aller plus loin dans la découverte de l'univers de Martine Franck.