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3.88/5 (sur 26 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Aix-en-Provence , le 15/08/1810
Mort(e) à : Paris , le 08/03/1876
Biographie :

Louise Colet, née Révoil de Servannes, est une poétesse française.

Elle épouse en 1835 le compositeur Hippolyte Reimond Colet (1808-1851), professeur au Conservatoire de Paris.

À son arrivée à Paris, Louise Colet commence à publier ses poèmes et obtient bientôt le prix de l’Académie française d'un montant de deux mille francs, le premier de quatre prix de l’Académie qu’elle obtiendra.

Ambitieuse, politiquement libérale, elle ouvre un salon où se retrouvent les acteurs du monde littéraire, dont certains deviendront ses amants (Victor Cousin, Alfred De Musset, Alfred de Vigny).

Le mariage Colet-Révoil ne fut pas très heureux et les époux se séparèrent de fait en 1843, après la naissance de leur fille, Henriette-Suzanne Colet.

La rumeur publique prétendit à l’époque qu’Henriette était en réalité la fille du philosophe Victor Cousin, membre de l’Académie française. Bien qu’elle ait effectivement été sa maîtresse à son époque, la paternité ne fut jamais établie.

Le journaliste Alphonse Karr révèle dans un pamphlet la liaison adultère. Furieuse, Louise Colet l'agresse avec un couteau de cuisine. Karr s'en tire avec une égratignure, et avec élégance refuse de porter plainte au grand soulagement de Victor Cousin.

Elle publie poèmes, nouvelles, romans, et quelques ouvrages autobiographiques où elle raconte, à sa façon, sa longue et orageuse liaison avec Flaubert.

Entrecoupée de plusieurs ruptures, celle-ci dure de 1846 à 1855, période pendant laquelle Flaubert lui écrit des centaines de lettres magnifiques.

Louise Colet servit de muse en Égypte à Théophile Gautier et à Gustave Flaubert.

Bien que séparés, elle soigna son ex époux à la fin de sa vie. Après la mort de son mari, elle et sa fille subsistèrent grâce à ses écrits et à l’aide de Victor Cousin.

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Louise Colet, son récit de la Commune dans l'Anarchie des esprits aux éditions ardemment

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Louise Colet
L'amour maternel survit à toutes les déceptions, à toutes les blessures et à toutes les offenses.
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Il l’aimait…, ce fut sa faiblesse.
Tant de beauté, tant de jeunesse,
L’enivrèrent à son déclin ;
Il lui donna gloire et richesse,
Pour avoir de l’enchanteresse
Un peu d’amour…
Ce fut en vain !
A peine de l’hymen a-t-il formé la chaîne,
Que la naïve enfant se change en Célimène ;
Alors plus de repos pour ce grand cœur blessé :
Il regrette aujourd’hui les tourments du passé.
(LE MONUMENT DE MOLIÈRE, POÈME IV)
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Souviens-toi de moi.

Pars, puisque la gloire t'appelle !
Mais lorsque tu t'enivres d'elle,
Oh ! du moins, souviens-toi de moi !
Quand la louange autour de toi
Se répand douce à ton oreille,
Ah ! que mon image s'éveille
Dans ton cœur, souviens-toi de moi !

D'autres femmes te seront chères.
D'autres bras pourront t'enlacer,
Et tous les biens que tu préfères
Sur tes pas viendront se presser ;
Mais si celles que ton cœur aime
Sont heureuses auprès de toi,
En goûtant le bonheur suprême,
Oh ! toujours souviens-toi de moi !

La nuit, quand ta vue est charmée
Par ton étoile bien-aimée,
Alors, oh ! souviens-toi de moi.
Pense qu'elle brilla sur toi
Un soir où nous étions ensemble ;
Et quand sur ton front elle tremble,
Oh ! toujours souviens-toi de moi.
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Louise Colet
Oh ! souffrir et pleurer, c'est ce qui régénère :
L'homme n'est vraiment grand qu'alors qu'il a gémi ;
Quelque soit ton malheur, mon âme le vénère ;
Pour moi, l'infortuné fut toujours un ami.

Si j'avais une voix de séraphin, pareille
A celle qui de Job adoucissait les maux,
Sur ta couche de deuil, penchée à ton oreille,
J'irais, quand tu gémis, te murmurer ces mots !

Au creuset des douleurs épure toi, jeune homme ;
Fuis le monde, au désert emporte ton chagrin ;
Et là, prie en pleurant, comme faisait Jérôme,
Et tu verras pour toi s'ouvrir un ciel d'airain.

Qu'importe l'ironie ! il faut qu'ils te dédaignent,
Ceux qui venaient jadis t'enivrer de leurs jeux :
Cache leur le vautour dont les serres t'étreignent ;
Contre l'adversité sois fort et courageux !

Au regard de la foule, insouciante et gaie,
Qui profane la vie, et te raille en passant,
Mendiant sa pitié, n'étale point ta plaie ;
Elle resterait froide à tes larmes de sang.

Ou bien, si devant toi s'arrêtait l'insensée ;
Elle te dirait : « Viens, le plaisir dure encore,
Viens ! c'est comme autrefois, la fête est commencée,
Nous avons de l'amour, de l'ivresse, de l'or !

Viens ! c'est assez verser des pleurs sur une morte ;
Son trépas t'a sauvé d'un futur abandon ;
Ses charmes ne sont plus que poussière : et qu'importe
Son âme !... à ce mot vide, enfant, croirais-tu donc ?

Quoi ! pour te consoler, n'est-il pas d'autres femmes !
Priant sur un tombeau, tu languis, tu te meurs,
Viens !!! » Et pour t'entraîner à leurs plaisirs infâmes,
Ils t'entoureraient tous d'ironiques clameurs.

Ils flétriraient ta foi, ton noble enthousiasme,
Tes touchants souvenirs, tes images de deuil ;
Tes pleurs se tariraient sous leur mordant sarcasme,
Et tu prostituerais ton âme à ton orgueil.

Car bientôt, n'osant pas déserter leur bannière,
Toi-même, te raillant de ta propre douleur,
Tu perdrais, à jamais, cette pudeur dernière
Qu'éveille encore en nous l'aiguillon du malheur.

Sans regret, sans espoir, tu poursuivrais ta roule ;
Et souriant parfois d'un rire de démon.
Tu dirais, n'ayant plus d'autre Dieu que le doute :
Infortune, bonheur, vous n'êtes qu'un vain nom !

Ah ! fuis l'impur contact de ces cœurs froids et vides ;
Dis à la foule athée un dédaigneux adieu :
Aujourd'hui, ce n'est plus qu'au fond des Thébaïdes,
Qu'on retrempe son âme, et qu'on retrouve Dieu.

Aux bords où tu naquis, sur les rives sauvages
Que le vaste Océan embrasse de ses flots,
Va chercher un asile, où la voix des orages,
Comme une voix d'ami, se mêle à tes sanglots.

Là, tu pourras gémir sans que l'on te bafoue,
Sans qu'un mot d'ironie, un regard de dédain,
Lorsque des pleurs brulants jailliront sur la joue,
Comme un souffle glacé les arrêtent soudain.

Quand ton âme est en proie à son ardente fièvre,
Quand l'affreux cauchemar sur ton sein vient s'asseoir,
Et qu'un spectre de femme, en effleurant ta lèvre,
T'arrache, dans la nuit, des cris de désespoir :

Là, tu pourras vouer un culte à la mémoire
De cette ombre chérie attachée à tes pas :
A l'immortalité l'amour te fera croire,
Tu verras l'espérance au-delà du trépas.

Et tu voudras prier: car, lorsqu'on prie, il semble,
Que ceux qui ne sont plus nous entendent encore :
Les êtres qui s'aimaient communiquent ensemble,
Et vont se réunir par un mystique essor.

La prière, montant à Dieu dont elle émane,
Des ombres d'ici-bas fend les voiles épais :
Elle nourrit les cœurs d'une céleste manne ;
Après de longs combats, elle donne la paix.

Le vois-tu ce martyr de la liberté sainte,
Qu'une double auréole attend dans l'avenir,
Victime résignée, il n'a pas une plainte,
Et sa voix dans les fers s'élève pour bénir.

Ah ! c'est qu'il a prié, c'est que son âme ardente
De nos rêves d'un jour a compris le néant,
Et que volant au ciel d'une aile indépendante,
Il a vu l'univers avec un œil géant !...

Emprunte à Sylvio ce sublime idiome,
Qui rend au cœur flétri sa première fraîcheur,
Et sous l'adversité tu renaitras, jeune homme,
Comme l'herbe renaît sous le fer du faucheur.

N'hésite pas, choisis cette dernière voie ;
La foi rallumera tes désirs presque éteints :
Réalise le vœu que mon âme t'envoie ;
Je ne te connais pas, et pourtant je te plains.

Car, tes accents d'angoisse, on me les a fait lire ;
On m'a dit : ce poète a besoin de pitié.
Arrache quelque son sympathique à ta lyre,
Tendre comme l'amour, pur comme l'amitié.

Dieu m'inspira pour toi l'hymne qui purifie,
Et, j'ai dit à ce chant, qu'une larme a mouillé :
Va consolant celui que le malheur défie :
Lui rappeler les biens dont il s'est dépouillé.

Les jours où, s'élançant vers un monde céleste.
Il rêvait, pour aimer, un séraphique Eden ;
Où la femme était belle, ingénue et modeste,
Et s'unissait à lui d'un éternel hymen :

Cette fille du ciel, par ton âme rêvée,
Dans le monde, à tes yeux ne pouvait pas s'offrir :
Au milieu des plaisirs tu ne l'as pas trouvée :
Tu ne l'as pas trouvée, et tu voudrais mourir !...

Ah ! Cherche-la toujours avec sollicitude.
Cette vierge pudique, au regard calme et doux ?
Blanche fleur du désert, qui dans la solitude,
Attend l'être inconnu qui sera son époux.

Réponds à ces désirs que sa pudeur te cache ;
Par un charme secret tu la devineras :
Laisse voler ton âme à son âme sans tache,
Accepte son amour, puis tu la béniras.

Et vos cœurs, à jamais, se mêleront ensemble ;
Le sien, pur, virginal ; et le tien, ravagé ;
Ainsi que deux nochers que l'amitié rassemble,
L'un, jeune matelot ; l'autre, vieux naufragé.

J'espérais ! mais, ma voix ne se fit point entendre ;
Aux rêves de bonheur, il avait dit adieu...
Cet amour, sur la terre, il ne sut pas l'attendre,
Et, pour le retrouver, il s'envola vers Dieu !
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Je crois à l'avenir

Oui, les illusions dont toujours je me berce
En vain leurrent mon cœur d'un espoir décevant,
Impassible et cruel le monde les disperse,
Ainsi que des brins d'herbe emportés par le vent.

Et moi, me rattachant à ma fortune adverse,
J'étouffe dans mon sein tout penser énervant ;
Malgré mon désespoir et les pleurs que je verse,
Je crois à l'avenir, et je marche en avant !

Pour soutenir ma foi, j'affronte le matyre
Des sarcasmes que jette une amère satyre
A mon rêve d'amour le plus pur, le plus cher !

On peut tailler le roc, on peut mollir le fer.
Fondre le diamant, dissoudre l'or aux flammes,
Mais on ne fait jamais plier les grandes âmes !
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Portrait.


Extrait 2

Là, lorsqu'ils ont vidé Champagne et malvoisie,
En le proclamant tous roi de la poésie.
Ils ceignent de lauriers l'heureux amphitryon ;
Et lui, mauvais acteur, né pour être comparse,
Qui peint le sentiment comme on peindrait la farce,
Se croit aussi grand que Byron !

Je ne sais si les chants que son luth criard vibre,
Ont de son faible esprit dérangé l'équilibre ;
Mais lorsqu'il fit gémir la presse et l'éditeur,
Sans l'avoir demandé, j'ai reçu son ouvrage,
Avec ces mots écrits sur la première page :
« Offert par la main de l'auteur ! »

Puis, comme je cherchais au fond de ma province,
Un éloge à la fois poli, mais assez mince,
Pour cet enfant mort-né, sans vie et sans chaleur,
Pour ces vers secs et durs, qu'un âne semble braire,
J'ai reçu tout-à-coup de Lafont, son libraire,
Un mandat, dont je viens d'acquitter la valeur.
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Bertrand du Guesclin, connétable de France, naquit en Bretagne dans le château de Motte-Broon, près de Rennes, en 1314. C'était un enfant intraitable : les menaces et les châtiments le rendirent plus farouche encore. Il était presque difforme ; il avait la taille épaisse, les épaules larges, la tête monstrueuse, les yeux petits, mais pleins de feu : «Je suis fort laid, disait-il, jamais je ne serai bienvenu des dames, mais je pourrai me faire craindre des ennemis de mon roi.» A l'âge de seize ans, il s'échappa de la maison paternelle ; il se réfugia à Rennes, et se réconcilia quelques mois après avec son père par ses brillants faits d'armes dans un tournoi. C'est cet épisode de sa vie, raconté par les mémoires contemporains, que nous avons dramatisé. Depuis cette époque,Bertrand ne cessa de porter les armes et de s'illustrer ; il servit d'abord Charles de Blois dans la guerre de ce prétendant contre Jean de Montfort, ce qui lui aliéna l'amitié de ses compatriotes et le contraignit de passer dans l'armée de Charles V. Il battit peu après le roi de Navarre à Cocherel, et fut lui-même vaincu et fait prisonnier, la même année, par l'Anglais Chandos, à Auray. Rendu à la liberté, il conduisit en Espagne les grandes compagnies qui infestaient la France, et rançonna le pape à Avignon pour solder ses troupes. D'abord vaincu par le prince Noir, prince de Galles et fils d'Édouard III, roi d'Angleterre, il revint en Espagne après une courte captivité à Bordeaux, défit Pierre le Cruel, roi de Castille, et donna le trône à Henri de Transtamare.
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Réponse à un poète

Comme un astre luit sur la terre,
Sans que sa lumière s’altère
Aux feux obscurcis d’ici-bas;
Ou, comme ces vagues lointaines,
Qui, jamais n’ont baigné les plaines
Que l’homme foule sous ses pas :

Heureuse est ton âme, ô poète!
L’univers entier s’y reflète,
Ton regard plane dans les deux,
Et de ces sphères, qu’il explore,
Il n’a pas vu surgir encore
Les rayons d’un jour soucieux.

À ta voix, toujours ingénue,
L’hymne de deuil est inconnue;
Pour toi la vie est dans sa fleur;
Et sur ton front pur et candide,
On ne voit pas encore la ride
Que creuse, en passant, la douleur.

La muse que tu t’es choisie,
Source de toute poésie,
Inspira mes accords naissants;
À ses foyers, où tu t’embrases,
Au sein des plus pures extases,
Ma lyre enflammait ses accents.

J’évoquais, dans leur harmonie,
Dieu, la nature, le génie;
Ces trois déités que tu sers!
Le monde idéal de mes songes,
Était le même où tu te plonges
Pour créer tes chastes concerts.

Là, m’enivrant comme l’abeille,
Qui boit les parfums, puis sommeille
Dans les calices dépouillés;
J’errais de richesse en richesse,
Et par des larmes de tristesse
Mes yeux n’étaient jamais mouillés.

Mais, quittant sa céleste orbite,
Sur ce globe que l’homme habite
Mon étoile sembla pâlir :
Ici, plus d’ineffable joie;
Je n’ai pas trouvé sur ma voie
Une seule fleur à cueillir.

Voilà pourquoi mon âme est triste :
Hélas ! des banquets où j’assiste
Si je savoure la liqueur,
La coupe, où je cherche l’ivresse,
N’offre à ma lèvre qui la presse
Rien de ce qu’a rêvé mon cœur!

Dans ce monde, où j’ai voulu lire,
Ne va pas, enfant de la lyre,
Abattre ton vol radieux :
Ah ! sur cette terre inféconde,
Il n’est point d’écho qui réponde,
À nos accents mélodieux!
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L'histoire que je vais vous conter, enfants, vous prouvera à quel bonheur et à quelle renommée peut conduire l'amour de l'étude.Près de Modène, en Italie, dans un vieux château, vivait, au quinzième siècle, François de La Mirandole, comte de Concordia.Ses ancêtres avaient été des princes puissants ; ils s'étaient fait redouter de tous leurs voisins, et principalement des Bonacossi : c'étaient des seigneurs de Mantoue qui portaient une haine héréditaire aux comtes de La Mirandole.Au moment où commence notre histoire, cette haine n'était pas éteinte. Des querelles toujours renaissantes l'entretenaient, et François de La Mirandole se tenait constamment sous les armes pour repousser les attaques du seigneur Bonacossi, qui avait des partisans nombreux dans le gouvernement de Modène. Le comte François avait trois fils : les deux aînés partageaient son humeur belliqueuse ; mais le plus jeune, Jean Pic de La Mirandole, qui n'avait que dix ans, fuyait tous les exercices tumultueux et passait les heures à étudier auprès de sa mère. Cependant son père contrariait ses goûts paisibles, et, le traitant durement, lui disait parfois qu'il serait la honte d'une famille dont tous les ancêtres s'étaient illustrés à la guerre. Mais l'enfant ne pleurait point à ces reproches, car il sentait qu'il possédait en lui de quoi se justifier un Jour.A dix ans, en effet, il connaissait déjà toute la littérature ancienne, et il composait des vers qu'admiraient avec étonnement tous ceux qui les pouvaient comprendre. Sa mère aimait à les lui entendre répéter, et souvent, dans un transport de tendresse et d'orgueil, elle s'écriait : «Jean, sans doute, fera de grandes choses !»
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extrait 4

Sous la porte close
S'échappaient, furtifs,
De leur lèvre rose
Les baisers trop vifs.

Leur étroite chambre
Est vide aujourd'hui ;
On touche à Novembre
L'été s'est enfui.

La brise est plus fraîche,
La brume revient.
Qui donc les empêche ?
Qui donc les retient ?

L'hôtelière en peine
Rêve tristement ;
Son cœur la ramène
Vers ce doux roman.

Ils n'ont fait connaître
D'eux que leur amour…
« Morte elle est peut-être ? »
Se dit-elle un jour.

Ah ! garde ton doute…
Les étés fuiront…
Jamais sur la route
Ils ne reviendront !
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