**État de terreur**, le thriller d'Hillary Rodham Clinton et Louise Penny, est également disponible en livre audio !
Plus d'informations sur la version audio lue par Marie-Christine Letort : https://actessudaudio.boutique.edenlivres.fr/fr/products/etat-de-terreur-2a5f5d7d-430f-4fd7-810f-fa68b3b4034a
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Un nouveau président entre en fonction après quatre années marquées par un repli des États-Unis sur le plan des affaires internationales. Quand une série d'attentats terroristes met à mal l'ordre mondial, la secrétaire d'État fraichement nommée est chargée de constituer une équipe capable de déjouer un complot meurtrier, scrupuleusement conçu pour tirer profit d'un gouvernement américain déconnecté.
Coécrit par Hillary Rodham Clinton, la 67e secrétaire d'État américaine, et Louise Penny, romancière dont l'oeuvre caracole en tête des listes de meilleures ventes du New York Times, **État de terreur** est un thriller de haut vol sur fond d'intrigues internationales. Depuis les coulisses, on assiste au déploiement d'une situation dramatique nourrie de détails que seule une initiée peut connaître.
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Il est tellement plus réconfortant de constater le mal chez les autres; cela excuse nos mauvais comportements.
Mais hélas ! qu'il est amer de ne voir le bonheur que par les yeux d'autrui !
Elle avait lu un passage de l'hommage d'Auden à Hermann Melville :
Le mal n'est jamais spectaculaire et toujours humain.
Il dort dans nos lits et mange à nos tables.
Nos vies sont comme des maisons. Certaines personnes sont autorisées à venir sur la pelouse, d’autres sur la galerie, d’autres encore à entrer dans le vestibule ou la cuisine. Non amis les plus proches sont invités à pénétrer plus loin dans notre maison, jusque dans le séjour.
— Et certains peuvent même venir dans la chambre à coucher…
(Flammarion Q, p. 164)
Les larmes ne sont jamais que des souvenirs accablants qui, transformés en eau, s'écoulent...
- Selon Oscar Wilde, la conscience morale et la lâcheté ne sont qu'une seule et même chose. Ce qui nous empêche de commettre des gestes horribles, ce n'est pas notre conscience, mais la possibilité de nous faire prendre. Je me demande si c'est vrai.
La seule chose pire que de refuser le pardon...c'était de l'accorder sans être sincère.
....Elle avait oublié à quel point la neige pouvait être belle......Mais ici la neige était celle de son enfance : joyeuse, amusante, éclatante et immaculée. Plus il y en avait, mieux c'était. Elle était un jouet.
Les tueurs sont des humains et chaque meurtre prend racine dans une émotion. Pervertie, sans aucun doute. Tordue et laide. Mais tout de même une émotion. Si forte qu’elle avait poussé un homme à créer un fantôme
(Flammarion Qc, p.190)

Ça nous parait facile aujourd'hui, mais songez à la première personne qui a compris comment rendre en deux dimensions ce qui en avait trois.
Comment dessine-t-on le temps et l'espace ? Pourquoi se donner tant de peine ? ……
…… Les cartes leur donnaient la possibilité de maitriser leur environnement, pour la toute première fois. Elles indiquaient comment se déplacer sur le territoire.
Ça parait tout simple, mais, il y a des millénaires, cette activité exigeait sans doute le déploiement de trésors d’imagination et d’imagerie.
Quand on dessine une carte, on donne l’illusion de voir le monde d’en haut selon le point de vue d’un oiseau. D’un dieu.
Imaginez que vous soyez le premier à y avoir songé. À comprendre une perspective que vous n’avez jamais vue. Et à la représenter. C’est incroyable.
Et songez à l’avantage qu’un tel objet vous conférait ……
…… il comprenait mieux à présent le culte que vouait le maître tacticien aux cartes. À titre d’armes tactiques, elles étaient révolutionnaires, inégalables. Elles conféraient un avantage insurmontable.
Elles étaient donc bel et bien magiques.
Ils pouvaient planifier, élaborer des stratégies. Ils pouvaient voir l’avenir. Là où ils allaient. Et ce qu’ils y trouveraient. La tribu, la nation, la mission dotée des cartes les plus précises l’emportait.