Louise Simard est très appréciée des amateurs de romans historiques qui l'ont découverte au fil de plusieurs ouvrages, dont La Très Noble Demoiselle et, le plus récent, La Route de Parramatta. Thana confirme son immense talent
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J'ai été entièrement pris, et enthousiasmé par cette lecture:
* Le style est soigné, le livre est extrêmement bien écrit
* Ce style est varié: des moments poétiques avec de longues phrases, bien construites, des moments d'action.
* Louise Simard sait recréer les ambiances: sur le bateau, dans le port de Sydney, dans le bush... on se voit dans chacun des lieux évoqués.
* Les personnages sont typés, humains, avec leurs défauts et leur qualités.
* La documentation est particulièrement approfondie, ce qui donne à ce roman ces accents de vérité, et nous intègre facilement à l'action.
J'avais déjà lu "La communiante", que j'avais beaucoup apprécié. C'est évident: Louise Simard est une grande de la littérature !
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Quel bonheur que cette lecture ! ... Quelle beauté et quelle force !
Même s'il y a beaucoup de morts, nous sommes plongés dans un univers poétique, onirique. Un univers de pièce grecque. C'est en tout cas l''idée qui s''est imposée à moi...
Tout d'abord, cette Malvina, qui a beaucoup de traits communs avec Antigone.
L'idée de destin, auquel l'on n'échappe pas, quoi que l'on fasse; cette malédiction attachée à une famille. Exilia dit à Malvina-Antigone: "Tu aurais dû fuir le plus loin possible pour nous laisser à notre MISERABLE DESTINEE."
J'ai gardé cette impression de mythologie jusque dans certaines expressions; l'autrice parle d'ailleurs d'un "homme-étalon"... Un centaure, donc.
J'ai vu beaucoup de choses dans ce livre, mais l'histoire au premier degré s'appréhende aussi très bien.
Enfin, le style est soigné; un grand plaisir à lire !
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Ce premier tome d'une trilogie historique est aussi intrigant et touchant que bien documenté.
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Un très bon livre qui raconte l'extermination par les Français de tout un peuple indien ainsi que la renaissance de celui ci grâce à une belle histoire d'amour
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Excellent roman. J'ai adoré le fait que l'auteur nous fait ressentir la sensation d'une possible trahison, mensonge.
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J'ai lu ce roman il y a une dizaine d'années et cette histoire ne m'a pas séduite. J'ai trouvé que l'intrigue manquait de reliefs et que les personnages étaient trop légèrement esquissés.
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Ce roman d'une Québécoise qui vit a Stoke à reçu le premier Grand Prix littéraire Archambault en 2001 et m'a fait découvrir une tribu indienne par les yeux de Thana fille du chef de paix de la fière tribus des Mesquakies.
Très bon roman sur la culture indienne doublés d'une belle histoire d'amour et qui raconte, bien sur de façon romancé, toutes une période de la colonisation de la nouvelle France.
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Voir un bateau à voile comme couverture m'a donné envie de lire ce roman historique de Louise Simard. Mélangeant des faits historique avec des personnages de son cru ma amener à moins aimé sa prose. J'aurais presque préféré avoir les faits rien que les faits mais c'est comme ça je n'y peux rien. Le sort des patriotes ne sont pas dans mes lectures préférée alors je me suis lancé en lisant ce roman historique. Un gros bémol à l'auteur, pourquoi canadien français = soumit, docile à chaque fois c'est pareil. On dirait tout le temps qu'on est en 1950 malgré qu'à l'époque cela devait être plus dure qu'il y a soixante ans. Mais cette impression reste pour la culture en général et cela me désespère au plus au point. J'ai pu seulement lire la moitié le personnage inventé prenait plus de place que ceux qu'ils l'ont rééllement vécu. Cela ne battra jamais la biographie de Henri Charrière (Papillon) ça je vous le dit. Peut-être serez-vous plus indulgent de moi ? C'est à voir...
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J'ai été vivement intéressée et émue par ce livre qui retrace une partie de l'histoire de l'esclavage dans le contexte de la guerre d'indépendance des États-Unis. On y suit le destin de familles, blanches et noires, souvent éparpillées au gré des évènements. Certains trouveront l'amour, parfois de façon inattendue. Les chemins des uns recroisent ceux de leurs êtres chers, ou pas. C'est un pan de l'histoire américaine que nous décrit Louise Simard, mais aussi d'une partie de la colonie de Nouvelle-Ecosse, et le rêve du Sierra Leone. La volonté de survivre, le destin, l'espoir, les rêves font de ce livre une fresque historique poignante.
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Encore une fois, Louise Simard nous entraîne dans la vie et les drames de personnages à la fois forts et touchants. Un 3e roman qui conclut de belle façon cette trilogie se déroulant à l'époque de la colonisation et de la création des Cantons-de-l'Est.
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J'ai beaucoup aimé ce roman. De plus, j'y ai trouvé ses éléments communs avec "1000 femmes blanches" (J. Fergus) qui me montrent que ces 2 ouvrages ont bien été documentés d'un point de vue historique. Ça me donne envie d'aller plus loin sur ce point.
En tous les cas, je ne me suis pas du tout ennuyée lors de cette lecture. C'est bien écrit, il y a un rythme et une histoire qui poussent à poursuivre la lecture.
Je le recommande.
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Le hameau des fourches est le premier tome d’une trilogie de la littérature québécoise. Pour autant, je n’ai pas été gêné par des expressions typiquement québécoises comme on en trouve souvent dans les livres outre-Atlantique et que j’ai beaucoup de mal à suivre dans ma lecture.
Charlotte n’est pas une fillette comme les autres. Née pendant une tempête, les habitants du village où elle est née l’on rapidement taxée de sorcellerie et de porteuse de malédiction car sa mère est morte en la mettant au monde. L’apparence de Charlotte, qui, selon la description que l’auteur en fait semble être plus ou moins albinos, n’arrange pas les choses et elle et les siens sont obligés de partir toujours plus loin pour semer la rumeur.
Charlotte elle-même est persuadée de porter malheur et culpabilise beaucoup à chaque décès dans son entourage, qu’il soit incompréhensible, naturel, accidentel ou encore provoqué par un tiers.
Sa grand-mère, Rachel, fini par l’emmener au hameau des fourches, un petit village peu peuplé, sur des terres reculées.
Charlotte fait son nid dans ce village. Il n’est plus vraiment question d’une quelconque malédiction, hormis dans la tête de la gamine, ce qui n’empêche pas les gens de la regarder avec une certaine suspicion. Charlotte a hérité de sa grand-mère un caractère indépendant et elle ne veut pas se plier à quelque convention que ce soit et encore moins à un homme. De plus, comme elle reste persuadée que l’aimer et vivre avec elle porte malheur, elle ne veut pas se laisser aller à l’amour et au bonheur.
Tisserande de talent, elle n’hésite pas à tenir tête à un riche militaire qui souhaite acquérir la totalité des terres alentours. Son attitude provoque bon nombre de regard en coin, d’autant plus que Charlotte est amoureuse d’un indien Abénaquis. On se doute que les habitants du village, tout comme le pasteur, ne voient pas cette relation d’un bon œil.
En parallèle de l’histoire personnelle de Charlotte et de la malédiction qui semble la poursuivre, on suit également l’histoire de l’expansion et de l’évolution du hameau qui prend de l’ampleur, se transforme en village, puis en petite ville, avec tout ce que cela implique de criminalité, de nouveau arrivants, de pauvres gens cherchant à se loger, à travailler, à se nourrir… La spéculation des riches propriétaires, au détriment des fermiers, est de plus en plus importante.
En réalité, j’ai trouvé cet aspect de l’histoire bien plus passionnant que l’histoire de la malédiction elle-même, surtout que pour chaque mort, une explication rationnelle existe.
Si je lis la suite de l’histoire, ce sera plus pour voir la résolution du triangle amoureux de Charlotte, Atoan et Henri et pour savoir si la jeune femme va réussir à continuer à tenir tête aux riches promoteurs qui convoitent son lopin de terre et à faire évoluer son commerce.
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très chouette suite des aventures de Thana et Kiala, transporter comme esclaves du Canada à la Martinique. j'ai appris pas mal de choses sur l'esclavage français. certains passages sont vraiment durs. Un seul reproche (le même que pour le premier tome), il arrive vraiment beaucoup de choses et certaines coïncidences sont énormes.
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J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire mais passé les 100 premières pages j'ai vraiment adoré découvrir Thana et sa tribu.
On y découvre les us et coutumes de plusieurs tribus indiennes, leurs relations au monde des Blancs (et les dérives qui en découlent).
L'écriture ,riche et dense,nous transporte dans ce monde.
Une vraie découverte pour moi!
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Voici comment Jean Vigneault, du Courrier de Saint-Hyacinthe, décrit la démarche de Louise Simard :
«Elle entre dans la vie de Laure Conan sur la pointe des pieds, discrètement, et nous introduit dans la vie d'une femme passionnée, dans un siècle où il n'était pas évident de vivre et de dire la passion.»
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