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4.23/5 (sur 25 notes)

Né(e) à : Paris , 1755
Mort(e) à : Paris , 1842
Biographie :

Louise-Élisabeth Vigée, épouse Lebrun, dite Madame Vigée-Lebrun, née le 16 avril 1755 à Paris et morte dans la même ville le 30 mars 1842, est une peintre française, considérée comme une grande portraitiste de son temps à l'égal de Quentin de La Tour ou Jean-Baptiste Greuze.
Son père, Louis Vigée, était pastelliste et membre de l’Académie de Saint-Luc; sa mère, Jeanne Maissin, était d’origine paysanne. Son frère, Étienne Vigée, fut un auteur dramatique à succès.

Le premier professeur d’Élisabeth fut son père, mais très vite, alors qu’elle a juste 12 ans, il meurt accidentellement. Après ce décès, dont elle mettra longtemps à se remettre, c’est un autre peintre, Gabriel-François Doyen, meilleur ami de la famille et célèbre en son temps comme peintre d'histoire, qui l’encourage à persévérer dans le pastel et dans l’huile, conseil qu’elle suivra.
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Source : wikipedia
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Elisabeth Vigée le Brun est sans doute l'artiste la plus connue de l'expo "Peintres femmes". Elle a été la portraitiste de Marie-Antoinette et l'une des rares femmes admise à l'Académie Royale de Peinture et de Sculpture. Ça n'a pas empêché son oeuvre d'avoir été régulièrement discréditée par la critique depuis 200 ans. Margaux Brugvin vous explique tout dans ce troisième épisode de notre série ! ---- Série de 5 vidéos réalisée dans le cadre de l'exposition "Peintres femmes, 1780-1830. Naissance d'un combat" au Musée du Luxembourg. PROLONGATION DE L'EXPO JUSQU'AU 25 JUILLET 2021. Pour en savoir plus : https://museeduluxembourg.fr/fr/agenda/evenement/peintres-femmes-1780-1830 #ExpoPeintresFemmes Abonnez-vous à notre chaine YouTube : https://www.youtube.com/channel/UCyAiVPzrW_o5PuNl6UH3JNg
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Citations et extraits (33) Voir plus Ajouter une citation
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Description par Elisabeth Vigée-Le Brun de son portrait de Madame Dubarry, ancienne favorite de Louis XV, qui terminera sa vie sur l’échafaud

"C’est en 1786 que j’allai, pour la première fois à Louveciennes, où j’avais promis de peindre madame Dubarry, et j’étais extrêmement curieuse de voir cette favorite, dont j’avais si souvent entendu parler. Madame Dubarry pouvait avoir alors quarante-cinq ans environ. Elle était grande sans l’être trop ; elle avait de l’embonpoint ; la gorge un peu forte, mais fort belle ; son visage était encore charmant, ses traits réguliers et gracieux ; ses cheveux était cendrés et bouclés comme ceux d’un enfant ; son teint seulement commençait à se gâter."

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Louise-Élisabeth Vigée Le Brun
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Si l’on doit peindre une gorge, éclairez-là de façon qu’elle reçoive bien la lumière ; les plus belles gorges sont celles dont la lumière n’est point interceptée, jusqu’au bouton qui se colore peu à peu à l’extrémité ; les demi-teintes qui font tourner le sein doivent être du ton le plus fin et le plus frais ; l’ombre qui dérive de la saillie de la gorge doit être chaude et transparente.
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Si l’on doit peindre une gorge, éclairez-là de façon qu’elle reçoive bien la lumière ; les plus belles gorges sont celles dont la lumière n’est point interceptée, jusqu’au bouton qui se colore peu à peu à l’extrémité ; les demi-teintes qui font tourner le sein doivent être du ton le plus fin et le plus frais ; l’ombre qui dérive de la saillie de la gorge doit être chaude et transparente.
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Mon père avait infiniment d'esprit. .... faisant un jour le portrait d'une assez jolie femme, il s'aperçut que, lorsqu'il travaillait à la bouche, cette femme grimaçait sans cesse pour la rendre plus petite. Impatienté de ce manège, mon père lui dit avec un grand sang-froid :
- ne vous tourmentez pas ainsi, madame, pour peu vous vous le désiriez, je ne vous en ferai pas du tout.
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Louise-Élisabeth Vigée Le Brun

C’est en 1786 que j’allai, pour la première fois à Louveciennes, où j’avais promis de peindre madame Dubarry, et j’étais extrêmement curieuse de voir cette favorite, dont j’avais si souvent entendu parler. Madame Dubarry pouvait avoir alors quarante-cinq ans environ. Elle était grande sans l’être trop ; elle avait de l’embonpoint ; la gorge un peu forte, mais fort belle ; son visage était encore charmant, ses traits réguliers et gracieux ; ses cheveux était cendrés et bouclés comme ceux d’un enfant ; son teint seulement commençait à se gâter.

* Madame Dubarry, ancienne favorite de Louis XV, terminera sa vie sur l’échafaud
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Louise-Élisabeth Vigée Le Brun
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Souvenir d'Elisabeth Vigée Le Brun sur son autoportrait au chapeau de paille, 1782, National Gallery, Londres. Je considère cette toile comme la plus lumineuse et la plus belle de l’artiste, avec celle de la duchesse de Polignac.

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Nous revînmes en Flandre revoir les chefs-d’œuvre de Rubens. Je trouvai chez un particulier le fameux « Chapeau de paille ». Cet admirable tableau représente une femme de Rubens ; son grand effet réside dans les deux différentes lumières que donnent le simple jour et la lueur du soleil. Ainsi les clairs sont au soleil ; et ce qu’il me faut appeler les ombres, faute d’un autre mot, est le jour. Ce tableau me ravit et m’inspira au point que je fis mon portrait à Bruxelles en cherchant le même effet. Je me peignis portant sur la tête un chapeau de paille, une plume, une guirlande de fleurs des champs, et tenant ma palette à la main. Quand le portrait fut exposé au salon, j’ose vous dire qu’il ajouta beaucoup à ma réputation.

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Le tableau de la duchesse de Polignac a été peint la même année que « l’autoportrait au chapeau de paille »


Il n’est point de calomnie, point d’horreurs, que l’envie et la haine n’aient inventées contre la duchesse de Polignac ; tant de libelles ont été écrits pour la perdre, que, joints aux vociférations des révolutionnaires, ils ont dû laisser, dans l’esprit de quelques gens crédules, l’idée que l’amie de Marie-Antoinette était un monstre. Ce monstre je l’ai connu : c’était la plus belle, la plus douce, la plus aimable femme qu’on pût voir.
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Louise-Élisabeth Vigée Le Brun
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Robert, peintre en paysage, excella surtout à représenter des ruines.
De tous les artistes que j’ai connus, Robert était le plus répandu dans le monde, que du reste il aimait beaucoup. Amateur de tous les plaisirs, sans excepter celui de la table, il était généralement recherché, et je ne crois pas qu’il dinât chez lui trois fois dans l’année. Spectacles, bals, repas, concerts, parties de campagne, rien n’était refusé par lui ; car tout le temps qu’il n’employait point au travail, il le passait à s’amuser.
Le bonheur dont fut accompagnée toute la vie de Robert semble avoir présidé aussi à sa mort. Le bon, le joyeux artiste n’a point prévu sa fin, n’a point enduré les angoisses de l’agonie. Madame Robert […] le trouva mort, frappé d’un coup d’apoplexie foudroyante.
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Les véritables débuts de l'artiste devant le public datent d'une exposition de l'Académie de Saint-Luc, au mois d'août 1774. Les portraits d'Elisabeth Vigée y furent remarqués, en même temps que ceux de Mlle Adélaïde Labille, bientôt Mlle Guiard, dont la carrière, parallèle à celle de notre peintre, allait lui procurer l'ennui de trouver sans cesse à ses côtés une rivalité féminine et des succès à peu près égaux dans le même genre de travail.
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C'est en l'année 1779 que j'ai fait pour la première fois le portrait de la Reine, alors dans tout l'éclat de sa jeunesse et de sa beauté. Marie-Antoinette était grande, admirablement bien faite, assez grosse sans l'être trop. Ses bras étaient superbes, ses mains petites, parfaites de forme, et ses pieds charmants. Elle était la femme de France qui marchait le mieux; portant la tête fort élevée, avec une majesté qui faisait reconnaître la souveraine au milieu de toute sa cour, sans pourtant que cette majesté nuisît en rien ~ tout ce que son aspect avait de doux et de bienveillant.
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Quelques conseils pouvant être utiles aux femmes se destinant à la peinture du portrait.

Avant de commencer, causez avec votre modèle ; essayez plusieurs attitudes, et choisissez non seulement la plus agréable, mais celle qui convient à son âge et à son caractère (ce qui peut ajouter à la ressemblance), faites de même pour sa tête : placez-la de face ou de trois quarts, cela ajoute plus ou moins à la vérité des traits, surtout pour le public ; le miroir peut aussi décider à ce sujet.
Il faut tâcher de faire la tête (le masque surtout) dans trois ou quatre séances d’une heure et demie chaque, deux heures au plus ; car le modèle s’ennuie, s’impatiente (ce qu’il faut éviter) son visage change visiblement ; c’est pourquoi il faut le faire reposer, et le distraire le plus possible.
Tout cela est d’expérience avec les femmes ; il faut les flatter, leur dire qu’elles sont belles, qu’elles ont le teint frais, etc., etc. Cela les met en belle humeur, et les fait tenir avec plus de plaisir. Le contraire les changerait visiblement. Il faut aussi leur dire qu’elles posent à merveille ; elles se trouvent engagées par là à se bien tenir. Il faut leur recommander de ne point amener de sociétés. Toutes veulent donner leur avis, et font tout gâter. Quand aux artistes et aux gens de goût, on peut les consulter ? Ne vous rebutez pas si quelques personnes ne trouvent aucune ressemblance à vos portraits ; il y a tant de gens qui ne savent point voir.
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