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Critiques de Louison Nielman (499)
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Le masque de père

Ouvrage reçu dans le cadre de la dernière opération Masse critique Jeunesse, je tiens tout d'abord à remercier babelio ainsi que les éditions Macha pour l'envoi de cet ouvrage. Ce dernier est un peu particulier puisqu'il fait partie d'une toute nouvelle collection "Instant T" consacrée aux adolescents afin de répondre à leurs questionnements et à leur mal-être et je suis donc doublement plus sensible et touchée en rédigeant cette critique.



Céleste est a priori une enfant qui aurait tout pour être heureuse : elle a un toit et vit avec ses parents mais ça s'était avant, avant que son père ne revête et, ce, de plus en plus fréquemment, un masque, celui d'un dragon ou d'une bête assoiffée de violence autant physiques que verbales autant bien envers son épouse qu'envers sa propre fille âgée de douze ans, Céleste donc, notre protagoniste et narratrice. Avant, si cela arrivait de manière occasionnelle, c'est désormais devenu de plus en plus régulier que le père, sous l'emprise de la boisson, revêt ce "masque" qui effraie tant Céleste et sa mère. Mais celles-ci se taisent et subissent, attendant que cela passe. Cependant, un jour Céleste parle... Elle ne peut plus se taire, elle se doit de les protéger elle et sa mère...



Un court roman bouleversant, extrêmement bien écrit et adapté au public auquel il s'adresse (les adolescents) mais pas seulement. En fin d'ouvrage se trouve une page avec toutes les informations pratiques pour alerter, prévenir les services compétents face à ce genre d'affaire car cela ne devrait jamais avoir lieu ! Un ouvrage que je ne peux que vous recommander, avec des passages parfois extrêmement durs, même si les mots ne sont pas expressément dits mais rien que le fait de les suggérer est parfois bien pire ! A découvrir
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Sacrée trottinette !

Pour Martin sa trottinette est sacrée, personne ne peut la prendre, surtout pas son frère Nino. Un matin il découvre sa trottinette dans un sale état. Immédiatement il pense que c’est Nino qui en est responsable. Il est loin de la vérité… Sacrée trottinette, trottinette sacrée !

ZTL ZéTooLu est une maison spécialisée en « Lecture confortable ». Les livres sont destinés à tous les lecteurs bien évidement mais sont aussi accessible a ceux qui sont dyslexiques ou primo-lecteurs,… Ils sont adaptés grâce à une police spécifique, des espaces entre les mots plus importants, des interlignes plus larges… Elle travaille avec des orthophonistes et des enseignants.

Si j’ai souhaité vous présenter ce livre c’est que cette maison d’éditions mérite d’être mise en avant. Tout le monde peut avoir ce livre entre les mains, personne n’exclus.

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#Trahie

Un titre qui colle bien à l’esprit de la collection dans laquelle il est édité et qui traite de sujets importants tels que le harcèlement sur les réseaux sociaux, et le danger du partage de photographies intimes.

#Trahie parle de la première histoire d'amour d'Apolline avec Aurian, lycéen plus âgé qu'elle. Elle tombe irrémédiablement amoureuse de lui et va s'enfermer peu à peu dans une bulle avec pour seul objectif de pouvoir passer le plus de temps possible avec lui. Mais au lendemain d'une fête, Aurian prend en photo Apolline à la sortie de la douche, faisant d'elle la cible de cyber-harcèlement lorsque cette photo se met à tourner sur les réseaux sociaux.

#Trahie est sous format court comme pour mieux percuter auprès des jeunes pour les alerter des dangers des réseaux sociaux.

Si l’objectif est atteint, la pédagogie et le propos un peu trop « moralisateur » de l’auteur ne permettent pas de réellement s’imprégner de la vie des personnages pour en retirer une leçon quelconque.

Mais ce court roman est une très bonne accroche pour ouvrir un dialogue avec les adolescents sur ces nouvelles problématiques sociales.

##trahie #netgalleyfrance

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Et ma petite main dans la tienne...

A travers de brefs arrêts sur image, une petite fille aborde des joies simples de la vie, comme marcher dans les flaques, écouter le crépitement du feu, sentir l’odeur du chocolat chaud, écouter le rire des mouettes et surtout, encore et toujours ,sentir la présence rassurante de sa maman auprès d’elle car, pour bien grandir, on a tous besoin d’une présence bienveillante qui nous protège et nous encourage…



A chaque fois que je lis cet album avec mon fils, j’ai l’impression de partager un moment privilégié avec lui, plein de douceur et de tendresse. Il est attentif, calme (ce qui est plutôt rare!) et très soucieux de cette relation mère/enfant, au point de s’inquiéter sur les dernières pages quand la présence physique de la mère disparaît pour permettre à l’enfant de prendre son envol!



Un tout carton plein de poésie et de délicatesse, dans le texte comme dans l’image, qui se construit sur un schéma de narration répétitif: “j’écoute; j’entends; je sens; [...] et ta main…”, propice à capter l’attention des tout petits. Louison Nielman et Maud Legrand nous offrent un album magnifique, qui permet de renforcer le lien parent/enfant dans un doux moment de complicité! Idéal dès deux ans, voire un peu moins étant donnée la solidité de l’objet!
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#Trahie

#Trahie est un roman pour adolescents mettant en avant les dangers des réseaux sociaux et des photos de nu. C'est ce qui arrive à Apolline, 14 ans, quand son petit ami Aurian la prend en photo sans son accord quand elle sort de la douche. Tout aurait pu s'arrêter là et leur histoire aurait suivi son cours. Mais lors d'une fête entre potes, Aurian se fait "piquer" son portable par un ami et découvre la photo qu'il partage tout de suite sur les réseaux sociaux. C'est le début du calvaire pour Apolinne entre les regards appuyés, les insultes et les insinuations. Elle se sent salie, trahie et violée dans son intimité.



Ce roman court traite d'un sujet qui peu toucher n'importe quels adolescentes ou adolescents mais le traitement de l'histoire est optimiste dans son dénouement et le traitement des adultes, de la justice ou des ados. Dans les faits, le dire, pouvoir avoir et trouver une oreille attentive, porter plainte et toutes les démarches qui s'ensuivent ne se font pas en deux jours.

Ce qui redonne du relief au récit est l'épilogue qui fait réagir une classe de collégiens et là on a leur vision et leur ressentit (certes très sommaire) mais qui amorce un dialogue.

Ce roman est utile mais il reste trop en surface.
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La vie qui nous attendait

*** Quand le malheur frappe, les cœurs se rapprochent***



Je remercie chaleureusement Louison Nielman pour l'envoi en service presse, de son roman, qui, va surement vous faire verser une petite larme, petite larme de souffrance et petite larme de bonheur.



On a tous des voisins.

Mais connaissez-vous vraiment vos voisins ? Qui sont vos voisins ? Les voisins "Bonjour,bonsoir" et ça s'arrête là ? Des voisins "apéro" ? Des voisins qui vous pourrissent la vie ?

Que ce soit dans un cas comme dans l'autre, on ne connait jamais ses voisins : ce qu'ils endurent dans la vie, leurs soucis, leurs façon de voir les choses ... On les "connait" comme ça. Point.





Dans cette rue, que nous conte l'auteure, nous faisons connaissance d'une poignée de personnes qui sont voisins, en fait, trois maisons : il y a d'abord Louis, un veuf éploré, qui vit reclus chez lui et qui sort que pour aller à l'usine. Il y a également Clarisse et Eric, un gentil petit couple qui attends un heureux événement. Puis, il y a Manon qui a dix-huit ans et qui souffre du divorce de ses parents, Véronique et Bruno, ce dernier qui devrait quitter le domicile conjugal très prochainement.

Ce huit-clos de voisins ne se connaissent pas. Ils se connaissent de vue, ne se fréquentent pas, à peine un bonjour, un bonsoir ...

Pourtant, un drame va survenir, celui-ci va bouleverser la petite rue tranquille et le quotidien de chacun, car ils vont tous être amenés à se connaître, à se parler et à s'aider.

Puis, un ange passe ...

Un ange, qui aura le rôle principal dans cette histoire mais qui passe à l'arrière plan de l'histoire de ce voisinage.

Un ange qui savait, mais qui n'a pas osé de peur de se tromper. Était-ce un mal pour un bien ?



J'ai passé un très bon moment de lecture, très émouvante, on y verse une petite larme soit de souffrance, soit de bonheur.

Le lecteur s'attache à tous les personnages, ce qui est assez rare dans un roman. On tourne la dernière page avec un petit pincement au cœur car on aurait aimé encore passer un peu de temps avec eux.



L'écriture de l'auteure est belle et fluide, les chapitres sont courts et ne laissent aucun temps mort.



On peut conclure avec ceci :

Après l'orage, le soleil revient toujours.

Merci Louison.
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#Trahie

Brice : C'est l'histoire d'Apolline, une jeune fille de 14 ans qui sort avec Aurian, un garçon en première au lycée. Tout se passe bien entre eux, ils sont amoureux, ils se voient le matin et le soir, avant et après les l'école. Un jour, Aurian invite Apolline à une soirée chez un de ses potes. Apolline ment à ses parent en disant qu'elle va dormir chez son amie Emma, puis elle se rend à cette soirée. Elle dort aux côtés d'Aurian. Au matin, alors qu'elle sort de la douche, sans qu'elle le sache et le veuille, Aurian prend une photo d'elle nue. Elle lui demande de la supprimer mais il ne le fait pas. Malheureusement, lors d'une soirée entre Aurian et ses potes, l'un deux va voir cette photo et pour s'amuser va la partager sur les réseaux sociaux. Tout bascule à ce moment là. le lundi suivant Apolline sera victime de moqueries, de paroles déplacées mais elle ne comprend pas. Ce n'est qu'au soir que son amie Emma lui révèle la publication de cette photo. Apolline découvre tous les commentaires méchants. Elle est dévastée, elle a honte d'elle, elle a été trahie par Aurian. le lendemain, elle ne va à l'école. Elle y retourne le mercredi, Aurian l'attend, ils vont se disputer. Apolline va fuir mais sa professeure principale l'arrête et elle comprend que quelque chose ne va pas. Apolline lui raconte sa terrible histoire, sa professeure qui lui la réconforte, convoque ses parents et leur annonce ce dont leur fille est victime. Aurian, toujours amoureux d'elle prend peu à peu conscience de la gravité de la situation et des sanctions qu'il risque avec ses potes. Apolline, n'est plus seule, elle a le soutien de sa prof, de ses parents et de sa grande soeur Elena. Après réflexion, Apolline décide d'aller porter plainte dès le lendemain matin. Elle retourne la semaine suivante au collège et fait passer le message qu'elle a déposé plainte espérant ne plus être embêtée. Aurian est convoqué à la gendarmerie, il écopera d'un rappel à la loi et aura appris une bonne leçon.



J'ai beaucoup aimé ce livre car il parle d'un sujet actuel : le cyberharcèlement. Même si c'est une histoire triste, elle porte un message, si on est victime de ça, il faut en parler, ne pas rester seul et il faut surtout que ceux qui publient ce type de photos ou de commentaires soient punis. On n'a pas le droit de faire ça. Je recommande ce livre à ceux qui ont été victimes de cyberharcèlement pour qu'ils en parlent et à ceux qui sont auteurs pour qu'ils comprennent qu'ils font beaucoup de mal.



Eva : Apolline, une collégienne ordinaire tombe amoureuse d'un lycéen Aurian. Ils s'aiment tous les deux, mais un jour tout bascule pour Apolline . Elle est allée en soirée avec Aurian (sans l'accord de ses parents). Elle se fait donc très belle, mais Aurian la prend en photo nue. L'intimité privée d'Apolline est maintenant dévoilée car la photo est postée sur les réseaux sociaux.



J'ai beaucoup aimé ce livre car il montre que l'on ne doit pas dévoiler son intimité sur les réseaux sociaux. Il ne faut faire confiance à personne.



Louna : Ce livre parle d'une fille qui s'appelle Apolline. Elle est en couple ave cun garçon qui s'appelle Aurian. Aurian a pris une photo de sa copine pendant qu'elle se douchait. le jour d'une soirée avec ses potes, il avait bu et il dévoile la fameuse photo de sa copine nue.



J'ai bien aimé ce livre car c'est une histoire qui est réellement vraie et qui c'est passée



Solène : Apolline est une collégienne de 14 ans. Elle est avec ses potes et elle voit qu'Aurian, un lycéen, la regarde. A l'arrêt de bus il se croisent. Lors d'une soirée ils sortent ensemble. Mais Aurian va trop loin. Apolline se sent trahie et déçue. Elle ne veut même plus aller au collège.



J'ai aimé ce livre car c'est le genre de livre que j'aime Et j'aime les histoires d'amour.



Ryan : C'est l'histoire de la trahison d'Apolline, une jeune fille de 14 ans. Elle tombe amoureuse d'un lycéen nommé Aurian. Celui-ci après quelques temps sort avec Apolline. Un jour lors d'une soirée entre amis avec Aurian, Apolline va se laver et Aurian en profite pour la prendre en photo nue. N'ayant pas supprimé cette photo, elle tombe dans les mains des amis d'Aurian, et elle publiée sur les réseaux sociaux. Rien à faire tout le monde la ue.



J'ai apprécié lire ce livre (ce qui n'est pas le cas pout tous) car il montre qu'on ne peut avoir confiance en personne.



Kamerone : Apolline est au collège, elle est en couple avec un lycéen qui s'appelle Aurian. Un ami, à lui organise une fête, il dit donc à Apolline de venir mais ses parents n'auront jamais voulus. Alors elle leur fait croire qu'elle va dormir chez sa meilleure amie. Mais elle va à la fête avec son petit ami. Aurian boit de l'alcool et Apolline ne boit. Ils se sentent fatigués donc ils partent dormir dans la chambre d'ami. Apolline part se doucher, Aurian rentre dans la salle de bain car elle n'a pas fermé la porte. Il prend un photo d'Apolline nue. Elle n'est pas d'accord et veut qu'il supprime la photo mais il ne le fait pas. Ils repartent en cours. Aurian est avec ses potes, ils sont bourrés, un de ses amis prend son téléphone et voit la photo. Il la partage sur les réseaux sociaux. Tout le monde la voie nue, elle subit des moqueries, des insultes. Elle ne veut pas en parler à ses parents, mais Mme Belami, une enseignante du collège, l'apprend et la pousse a en parler à ses parents. Elle les convoque et leur dit tout. Apolline se sens mieux de l'avoir dit et elle décide de porter plainte pour toutes les personnes a qui c'est déjà arrivé et qui n'ont rien fait. La police prend la plainte et convoque Aurian. Il leur dit qu'il a partagé la photo et qu'il est triste car ses amis le traite de balance et n'est plus avec Apolline.



Je n'aime pas ce livre car je n'aime pas l'histoire ni les personnages. Je ne le trouve pas accrochant.



Sidonie : A une soirée, Apolline, une collégienne et Aurian, un lycéen tombent amoureux. Les parents de la jeune fille ne savent rien, tout comme sa grande soeur. Mais quelques jours plus tard, Aurian l'invite à une fête chez un copain à lui. Sachant que ses parents diraient non, Apolline décide de dire qu'elle va dormir chez sa meilleure amie Emma, pour pouvoir aller à la fête sans que ses parents ne se doutent de rien. Une fois la fête finie, es deux amoureux vont dormir dans la chambre d'amis de la maison. Le lendemain Apolline se réveille en sursaut pour retourner chez elle mais préfère prendre une douche avant. Quand elle en sort Aurian lui fait peur et la prend en photo. Une fois habillée, elle lui demande de supprimé la photo mais il refuse et lui dit que ceci restera entre lui et elle. Elle accepte, et retourne chez elle sans rien dire à personne. Les jours passent. Mais ce jour-là Emma lui envoie un message, CETTE PHOTO c'est retrouvé sur les réseaux sociaux. Pendant deux jours elle ne va pas au collège, elle ignore les messages d'Aurian. De ce fait, Aurian vient chez Apolline pour lui donner des explications, il lui dit qu'à la soirée (où il avait un peu bu), ses potes lui ont pris son téléphone et sont tombés sur la photo. Et sans le faire exprès en essayant de reprendre son téléphone son pote la publiée mais il ne s'en ai pas rendu compte. Mais elle ne veut rien entendre. Le lendemain elle retourne en cours, tout le monde lui fait des remarques. Elle part mais sa prof de français la croise et lui accorde du temps car elle voit bien que son élève ne va pas bien. AU bout de longues minutes. Apolline lui dit tout. Le soir même ses parents et elle, sont convoqués au collège. Une fois ses parents au courant, tout va mieux. Mais il reste un problème, savoir si elle veut porter plainte contre Aurian. Un mois après, Apolline porte plainte. Aurian n'a qu'un rappel à la loi.



J'ai bien aimé l'histoire mais ce qui m'a dérangé c'est qu'au milieu du livre on décrit la journée d'Apolline et j'ai trouvé ce passage très long. Mais sinon le livre est bien et je l'ai lu très rapidement.

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Sacrée trottinette !

Autre roman envoyé en service presse par les Editions Ztl : Sacrée trottinette de Louison Nielman (textes) et Laura Raynaud (illustrations).

Que s'est-il donc passé au huit impasse du Sourire ce matin ? Martin est persuadé que c'est son petit frère Nino qui a détruit sa trottinette adorée ! Quelle mauvaise idée ont eu ses parents de lui offrir un petit frère au lieu d'un chat ! Il s'est bien passé quelque chose au huit impasse du Sourire ce matin mais ce n'est pas ce à quoi Martin s'attendait...

Sacrée trottinette est un très bon roman jeunesse.

Nous avons là une jolie histoire mettant en scène un petit garçon et son petit frère.

C'est embêtant les petits frères, mais on les aime quand même... comme va s'en rendre compte Martin. Il peste, il râle à cause de sa trottinette mais il va changer d'avis en découvrant ce qui est réellement arrivé !

Les textes sont accessibles pour les jeunes lecteurs. Il n'y a pas de grosses difficultés de lecture.

Ce roman jeunesse est conçu pour tous les enfants, y compris pour ceux qui sont atteints de dyslexie ou de troubles de l'attention.

L'écriture est claire, assez grosse, et les débuts de phrases sont bien identifiés par une lettre majuscule, de couleur bleue.

Parfait pour les nouveaux lecteurs et ceux en difficultés.

L'histoire est simple mais très réussie. Martin est attachant, son petit frère aussi et il est plaisant de les découvrir.

Les illustrations sont en noir et blanc (à part celle de couverture) et je les trouve très jolies.

Je trouve l'ensemble très très chouette pour les enfants, c'est une bonne idée de cadeau et je mets un joli cinq étoiles :)

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Tic-tac boum

Un livre jeunesse à découvrir pour l'histoire raconter par les parents des deux familles et leur point de vue, ce qui est original.



Deux garçons, l’un dont la mère va le retrouver sur le canapé inanimé et qui ira à l'hôpital pour des examens.



S'en sortira-t-il ?



L'autre à rendez-vous avec sa bande de copain et sa copine dans un bar.



Ses parents s'inquiètent de ne pas le voir rentrer. Que se passe-t-il ? Où est-il ?



Deux destins liés ?



A vous de le découvrir.



J'ai bien aimé l'histoire même si elle est totalement prévisible, en effet, il suffit juste de lire la quatrième de couverture pour découvrir toute l'histoire … c'est le seul point négatif.



Merci à Babelio et la masse critique jeunesse et aux Éditions Macha.



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Féminine

"Féminine" semble s'inscrire dans cette littérature engagée qui se veut un outil de lutte contre les stéréotypes de genre, mais après sa lecture, j'ai un avis mitigé quand à sa forme, sans rien enlever à sa pertinence.





Dans un premier temps, je dois dire en toute honnêteté que le degré de sexisme des personnages, et là je regroupe même les personnages tertiaires ici, est terriblement élevé. Un degré que je n'ai jamais vu et qui je pense, ne correspond plus au sexisme de notre époque, du moins dans ma région ( Grand Montréal), au Québec. Je dirais que nous faisons face à du sexisme plus "insidieux", plus "sous-jacent", maintenant. Je donne l'exemple des camps de jour où les spécialités sont encore très genrés sans raisons ( bijoux pour filles, karting pour gars), les couleurs rose et bleu dans les allées de magasin pour les jouets, qu'on pense que les gars ne savent pas faire deux choses en même temps, ce genre de truc. Mais le genre cru, ultra-macho, divisé et limite radical comme dans ce roman? C'est extrême, à mon avis.





En fait, je trouve même qu'à travers le dialogue féministe ( l'égalité des sexes), il y avait du sexisme masculin à travers les propos des filles. Il y avait donc du sexisme à travers le contre-sexisme! je vous donne des exemples:





(P.80) Cafétéria: Maël ( Incarnation du macho) est tombé au sol, parce que Gabrielle ( Incarnation Fille "Forte") lui a pilé sur un lacet, ce qui l'a fait tomber. Une agent sanitaire lui tend une serpillère. Maël rétorque:

"Pourquoi moi, elle m'a fait tomber!

L'agent répond:

"Le ménage n'est plus une affaire de femmes. On partage les tâches".



Ok. Pourquoi cette remarque? Maël n'a rien dit concernant les femmes et le ménage, pourquoi cette pique gratuite? Il souligne que c'est injuste de nettoyer puisque c'est Gabrielle qui l'a fait tomber, où est le rapport avec la condition domestique des femmes?



Des exemples de ce genre, il y en a pleins. Gabrielle elle-même, qui est supposée être "L'incarnation de la fille-forte-et-moderne" ( un peu surtaxé comme titre) tombe dans les stéréotypes. Quand elle met une jupe, elle se qualifie elle-même de "version féminine", comme le port de jupe était de facto une composante attitrée aux femmes ( Je rappelle que moult hommes considérés "virils", tels que les écossais, les gladiateurs, les Spartiates et même Jésus et Cie ont porté des jupes ou des robes)





Parlons-en de Gabrielle, justement, en second temps. D'une certaine manière, elle ne m'a pas convaincu. Être forte, ce n'est pas être une grande gueule jamais à court de répliques mesquines ou d'être capable de brutaliser les autres. Être forte, selon moi, c'est d'être capable d'avoir assez d'estime de soi pour admettre qu'on a une valeur en tant personne et que l'on peut donc défendre sa propre intégrité. Or, Gabrielle gère mal sa colère, est cinglante, parfois violente, un trait relayé au fait de faire du sport en plus. Comme si faire du sport demandait un tempérament colérique. Pas sur que ce soit un bon message. D'abord, le tempérament colérique n'existe pas, L'impulsif, oui. Ensuite, elle agit en brute, un stéréotype masculin. Pas de quoi être fière. On nous dit dans le roman que le sport lui sert de défouloir, grand bien lui fasse, mais on contourne donc le fait que Gabrielle pourrait aimer faire du sport sans que ce soit pour canaliser sa colère. Vous savez, juste pour le plaisir? Parce qu'elle est sportive de nature, tout simplement? Et j'ajoute qu'il est vrai qu'elle donne l'impression de faire du sport juste pour prouver quelque chose: elle ne m'a pas convaincu du tout qu'elle était passionnée par le rugby et la boxe, mais elle m'a convaincu qu'elle les pratiquaient pour "changer le regard des autres". Et ça je trouve ça triste. Au final, elle devient un stéréotype, elle-même.





En effet, Gabrielle est l'incarnation "du gars manqué", on insiste sur sa dualité homme-femme, au lieu de valoriser simplement ses intérêts comme des éléments unisexes. Comme si, de fait d'aimer tel ou tel trucs, on tombait soit du côté "rose" ou du "coté bleu". Mais c'est justement ça le sexisme: le fait de diviser! Quand j'ai vu ce roman, je m'attendait à ce que 'féminine", ce soit justement l'appropriation d'éléments traditionnellement réservés aux gars devenir des éléments pour tous, pas "une fille qui se prend pour un gars", non! Une fille féminine dans sa façon d'être, qui certes détonne pour le moment, mais qui va être appelé à devenir une des nombreuses façon "d'être une fille". Là encore, dans le roman, je trouve que le message est maladroit, encore clivé. Même le père de Gabrielle l'a souligné: "un gars dans un corps de fille", mais voyons donc, ça c'est du transgenre! Ça n'a rien à voir! Niveau appropriation des stéréotypes, franchement, c'est pas gagné.



Maël, ah, Maël, le "gars macho". Un ado qui se comporte en "vieux de la vieille" qui me rappel notre stéréotype de l'oncle macho avec ses blagues à deux balles machistes, sa vision étroite et sa façon de se comporter immature. Il lui manquait juste sa bière, sa bedaine et son absence de culture, dans le genre niaiseux des années 1960. Là encore, j'ai senti un recul majeur en terme de vision des gars en 2020. Des Maël, ça existe, mais ça ne représente pas du tout le groupe des 14-20 ans, du moins au Québec. Nous sommes à l'heure des gars qui porte des jupes, des gars qui assument de plus en plus leur diversité sexuelle et leur sensibilité, des gars qui choisissent des métiers à majorité féminine ( prof, infirmier, Technicien en Éducation Spécialisé, etc), donc des "Maël", c'est plus trop d'actualité. J'ai trouvé ce personnage tellement radical, tellement ancré dans ses imbécilités que ça me semblait vraiment tiré d'une autre époque. À mes amis de France, vous qui pouvez relayer, est-ce que vous trouvez ce personnage adolescent vraiment crédible pour 2020? En espérant que non...





Finalement, l'histoire en elle-même part de bonnes intentions: valoriser un personnage féminin sportif, aborder les stéréotypes de genre, mettre en lumière divers personnages dans divers situations histoire de voir qui est le plus perdant de cette situation et qui en souffre, etc. Il y a de la pertinence, mais c'est maladroit. Convenu. Que Maël se découvre un béguin pour Gabrielle, c'était extrêmement prévisible , d'autant que c'est intriguant de ne pas avoir la seule fille qui ne veut pas de vous, ça on le voit dans les autres romans sentimentaux. Au final, il n'est pas réellement amoureux, il veut juste le seul "trophée" qu'il ne peut pas avoir. Pour Maël, "avoir Gabrielle" est un "défi". Y a donc rien d'amoureux là-dedans, selon moi.





Que l'École soit divisé entre populaires sexistes et ordinaires muets est très convenu aussi. En fait, seule Capucine, archétype de la meilleure amie niaise, m'aura agréablement surpris avec sa capacité d'exprimer ses idées auprès des populaires. L'idée des interventions des profs aussi était bien.





Autre élément: il faudrait faire attention à ne pas créer un archétype sexiste au féminin. Je m'explique: l'archétype sexiste masculin, c'est le genre de Maël: il pense que les femmes sont faibles, que les mâles sont supérieurs, que les belles filles méritent plus d'attention que les filles moches ( et bien sur les filles belles sont blondes, cruches, dociles, faibles), que les filles ne devrait pas faire de sport, etc. Mais dans ce roman, je vois l'archétype sexiste féminin que je retrouve ailleurs dans les romans: grande gueule, colérique, incapable de se maquiller ou porter des jupes, se croit meilleure du fait de ne pas être une superficielle, dédaigne les filles qui ont des attributs encore associés au "modèle patriarcal pour le femmes", comme le maquillage ou la couleur rose, etc. On est en train de voir un très mauvais archétype se bâtir et il est horrible, parce qu'il sert le féminisme extrême, soit "la fille qui vaut mieux que le gars". Ça c'est du sexisme inversé. Il faut rester vigilent à ce que ce mauvais modèle ne vienne pas faire croire aux lectrices qu'il est idéal ou recevable socialement. Il faut faire aussi attention à ce qui ne génère pas de la division au sein des filles. Oui, on espère que les filles soient plus fortes, dans le sens où elles reconnaissent leur estime elle-même, et non qu'elles le cherche à travers le regard des hommes, mais pas à devenir des brutes qui se croient non seulement meilleures que les hommes, mais aussi de certains groupes de filles. Le féminisme devrait inclure les filles qui aiment les jupes, le maquillage et la mode, si c'est là leurs intérêts, puisque certaines le font pour elles et parce qu'elles aiment ces éléments. Démoniser la coquetterie féminine, parce qu'on l'associe encore aux hommes, est contreproductif et c'est un jugement égocentrique. On peut être coquet pour soit-même, ça n'a donc rien de strictement destiné aux hommes. Bref, il faut faire attention à ne pas créer un seul "type" de filles féministes et ne pas tomber dans la stigmatisation de certains groupes de filles. En ce sens, la couverture me semble inadéquate: Gabrielle qui donne un coup de pied dans un sac de boxe rempli de "trucs de filles", ça envoie deux messages: "dompter et réapproprier les stéréotypes" ( oui, bon message) et "les trucs de filles c'est à proscrire" ( heu...non, pas du tout).





Il y a un dernier petit détail que j'ai trouvé un peu laissé de côté: la déconstruction des stéréotypes. Personne ne s'est interrogé sur les idées préconçues de Maël et ses acolytes, d'où ils tiraient ses idées et ses préjugés? Aucun personnages ne semblent avoir eu vaguement l'idée d'investiguer là-dessus et pourtant, c'est la source même du problème.





Donc, pour conclure, sans tout jeter aux orties, je dirais que le roman est trop dualiste, qu'il porte un message incomplet, se montre sexiste à travers le contre-sexisme, parle trop peu du sexisme masculin ( on n'aborde que le métier d'infirmier de Timéo) et qui fini en plus en queue de poisson. On ignore quels vrais changements vont s'opérer suite aux interventions. On ignore si Maël et Gabrielle en viendront à un respect mutuel. Et les personnages sont très près de leur stéréotype: la sportive gars-manqué, le beau-gars-populaire-arrogant, le meilleur-ami-trou-de-cul, la blondâsse-superficielle, etc. Ils ne bougeront guère de leur case, ces personnages, d'ailleurs. Bref, pas totalement mauvais, mais je ne sais pas comment je vais en parler aux gens en librairie, parce que ça ne correspond pas à notre réalité terrain dans les écoles. Ça manque beaucoup de nuances.





Pour un lectorat du premier cycle secondaire, (13 ans+).



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Le masque de père

J’aime participer aux Masses Critiques organisées par les équipes de Babelio. C’est de cette façon que j’ai découvert ce petit roman. Un récit écrit pour me rappeler un petit être innocent qui vivait cette même vie ... Je ne pouvais que le lire.



C’est un récit destiné à un jeune public. Je pense qu’il sert à éveiller les enfants sur l’éventuelle dangerosité de leurs proches. Un récit qui sensibilise sur les violences physiques et psychiques au sein d’une même famille. Un récit nécessaire car de trop nombreux enfants se refusent à parler. Pour protéger ceux qu’ils aiment ... même lorsqu’il s’agit de leur bourreau.



J’ai apprécié parcourir ce récit. Toutefois, il m’a semblé impersonnel. Les émotions ne transpiraient pas à travers les mots. Je ne suis pas convaincue qu’un enfant dans cette situation se sente compris et ose, grâce à ce récit, évoquer sa pénible vie (je peux me tromper, les enfants ont des caractères différents).



C’est, selon moi, un roman à offrir au maximum d’enfants. Car oui, il nous est impossible de savoir ce qu’il se passe réellement derrière les murs d’une maison lorsque les portes se referment.
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Le masque de père

Louison Nielman nous raconte ici le drame d’une jeune fille et l’éclatement d’une famille. Céleste 12 ans se retrouve en MECS (Maison d’enfants à caractère social) suite aux excès de violence du paternel de plus en plus fréquent et toujours plus graves et traumatisants.



On va suivre son placement en foyer et ses nombreuses interrogations : pourquoi est-elle là ? est-ce de sa faute ? aurait-elle du se taire ? combien de temps encore va-t-elle y rester ? sa mère est-elle en sécurité avec cet homme qui revêt un masque de dragon par-dessus son visage de mari et de père ?



L’auteure aborde ces sujets petit à petit pour comprendre comment la justice fonctionne dans ces cas-là.

Un père qui se noie dans l’alcool, une mère tétanisée par la peur et au milieu c’est une enfant qui va grandir trop vite et conserver une blessure profonde.



Un livre plutôt dédié à un public jeune (mais pas que !), instructif et qui permettra peut-être de faire délier des langues, sauver des enfants et des femmes sous l’emprise d’un homme malade. Car oui, ces actes sont injustes et ignobles mais traduisent généralement un mal-être et des troubles chez la majorité de ces individus.
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Bon anniversaire, Gloria !

• « 𝘽𝙤𝙣 𝙖𝙣𝙣𝙞𝙫𝙚𝙧𝙨𝙖𝙞𝙧𝙚, 𝙂𝙡𝙤𝙧𝙞𝙖 ! » 𝙙𝙚 𝙇𝙤𝙪𝙞𝙨𝙤𝙣 𝙉𝙞𝙚𝙡𝙢𝙖𝙣, 𝙥𝙪𝙗𝙡𝙞é 𝙘𝙝𝙚𝙯 𝙇𝙞𝙧𝙚 𝙘'𝙚𝙨𝙩 𝙥𝙖𝙧𝙩𝙞𝙧 .



• Livre jeunesse utilisé lors d'une animation lecture avec des enfants, dans le cadre de mon travail d'agent périscolaire.



[𝙇'𝙖𝙡𝙗𝙪𝙢 𝙟𝙚𝙪𝙣𝙚𝙨𝙨𝙚]



• D'activité avec les maternelles cette semaine, j'ai été pioché dans ma réserve personnelle de livre pour petits ; mon dévolu s'étant jeté sur celui-ci. Pas de raison particulière, si ce n'est que j'avais envie d'explorer de nouveau les publications de l'éditeur Lire c'est partir.



• Un vrai petit succès auprès de mes jeunes auditeurs, dont l'attention a directement été capter par la couverture du livre. La raison d'un tel engouement ? Le crocodile rose à rayures, qu'ils ont attendu impatiemment (tout en se tenant très correctement) tout au long de l'avancée de l'histoire. L'arrivée du reptile a été un événement à la joie partagée et communicative, amplifiée par l'arrivée des autres étranges personnages invités à l'anniversaire de la jeune Gloria.



• Comme j'en ai l'habitude, j'ai suivi la lecture d'une discussion avec les enfants sur l'histoire, ce qu'il avait aimé, moins aimer, appris.. J'ai ensuite initié une activité dessin où les enfants pouvaient dessiner leur moment préféré de l'anniversaire de Gloria.



[𝙇𝙖 𝙥𝙚𝙩𝙞𝙩𝙚 𝙫𝙤𝙞𝙭 𝙙𝙚 𝙡𝙖 𝙛𝙞𝙣]



• Une histoire toute simple, sans prétention et d'une efficacité immédiate auprès des enfants. Il ne manquait plus qu'un réel gâteau et des bougies pour parfaire le moment !



𝐼𝓁 𝓈𝑒 𝓈𝑒𝓇𝒶 𝒷𝒾𝑒𝓃 𝒻𝒶𝒾𝓉 𝒶𝓉𝓉𝑒𝓃𝒹𝓇𝑒 𝒸𝑒 𝒸𝓇𝑜𝒸𝑜𝒹𝒾𝓁𝑒..

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À contre corps

Un roman qui pose de nombreuses questions autour des corps adolescents qui changent, que l'on accepte plus ou moins, qu'il faut apprivoiser pour se sentir bien "dans son corps et dans sa tete".

Le regard des autres compte pour beaucoup dans cette acceptation.

L'auteure analyse avec intelligence et bienveillance toutes ces émotions qui, parfois, empechent de vivre pleinement et d'etre soi.

L'intrigue se noue autour du monde de la danse, dans une classe spécifique en internat. La description de ce que l'on ressent en pratiquant ce sport est également très intéressante.

Une écriture fine, subjective.
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La vie qui nous attendait

« La vie qui nous attendait », c'est avant tout une histoire de voisins. Ceux qui ne se connaissent pas, se croisent à peine tout en vivant les uns près des autres. Mais ça, c'était leur vie avant ce roman car avec l'écriture de Louison Nielman, les personnages que vous allez rencontrer vont prendre vie sous vos yeux.



Dans la rue, il y a Louis qui est veuf depuis peu et qui tente de remonter la pente un peu comme il peut. Il n'existe pas de mode d'emploi pour le deuil, je vais le découvrir au fil de ma lecture. Il y a aussi le joli couple Eric et Clarisse, avec son ventre bien rebondi. Bientôt une naissance à l'horizon. Et pour finir, nous faisons la connaissance de Manon et de ses parents, Véronique et Bruno dont le divorce est imminent. Le décor est planté et à ce moment-là, je n'ai pas pu me détacher de ce bouquin que j'ai lu d'une traite.



Coup de cœur pour ce roman qui nous entraîne dans la vie de personnages que rien ne semble lier et qui petit à petit vont se rencontrer et s'apporter bien plus qu'ils ne l'auraient imaginé. Je ne vous parle pas du nombre de fois où l'émotion m'a prise à la gorge, me laissant le cœur déchiré et les larmes aux yeux. Pourtant, rien de larmoyant dans cette lecture, simplement la vie avec ses coups durs et ses douceurs. Une écriture douce, juste, pleine de vérité qui rend les personnages humains et pour lesquels j'ai ressenti un réel attachement. Je les quitte pleine d'amour pour eux et confiante en un avenir rempli d'espérance.



__________



~ Service presse numérique reçu de l'autrice via Simplement pro, collaboration non rémunérée ~
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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#Trahie

L’histoire d’#Trahie commence comme beaucoup d’autres : une ado tombe amoureuse d’un garçon un peu plus âgé. Elle s’enferme dans sa bulle et s’imagine que cet amour durera toujours. Seulement, au lendemain d’une fête, Aurian prend Apolline en photo alors qu’elle sort de la douche et l’image où elle apparaît à moitié nue, par un geste malheureux ( ou pas ?) des amis d’Aurian, se retrouve sur internet. La photo circule et Appoline est bientôt confrontée à la violence du cyberharcèlement. Le récit se fait au jour le jour, parfois heure par heure, de cette descente aux enfers. Le lecteur est plongé dans l’intériorité, l’intimité d’Appoline et partage son drame personnel.



Les thématiques abordées dans #Trahie sont au cœur du quotidien des adolescents. On y parle ainsi d’une part de cyberharcèlement et d’autre part de consentement puisqu’Appoline est prise en photo à son insu, dans son intimité et que l’image est ensuite partagée sur les réseaux sociaux de manière incontrôlable. Une problématique qui touche malheureusement de nombreux ados ( et particulièrement de jeunes filles), dont la littérature jeunesse se fait aujourd’hui écho. Le roman permettra sans conteste de sensibiliser les jeunes à ce sujet et d’ouvrir le débat.

Plus généralement #Trahie nous glisse dans la peau d’une jeune fille avec laquelle les adolescents s’identifieront, notamment par rapport à ses préoccupations : les premiers émois, l’image que l’on donne de soi, le désir de jouer dans la cour des grands.



Avec son format court, son style accessible et son histoire ancrée dans les préoccupations actuelles des adolescents, #Trahie combine les ingrédients nécessaires pour retenir l’attention du public qu’il vise. De manière très linéaire, l’autrice Louise Nielman retrace les étapes de cette histoire d’amour qui se termine en cyberharcèlement. Elle montre aussi avec quelle étonnante simplicité le harcèlement se met en place et la méchanceté, la violence dont certains peuvent faire preuve, à l’abri derrière leurs écrans…



Le propos pourra paraître un peu trop pédagogique et moralisateur, la fin un peu idéaliste ( même si un épilogue, bien vu, nuance le propos), mais l’objectif de sensibilisation derrière ce roman est atteint, au lecteur d’aller un peu plus loin dans sa réflexion…
Lien : http://www.lirado.fr/trahie-..
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À contre corps

Bonjour à vous les petits et les grands amoureux des livres. Aujourd'hui, après quelques jours d'absence, je reviens vers vous pour vous parler d'un énorme coup de cœur que j'ai eu cette semaine pour un roman adolescent fort, réaliste et plein d'émotions. Le genre de roman que j'aurais adoré pouvoir lire à l'époque où j'étais moi-même une adolescente en proie à tous les affres des changements si nombreux à cet âge de la vie qui nous font glisser pas si lentement que ça de l'enfance à la vie adulte. Il s'agit de "A contre corps" de Louison Nielman et c'est probablement le plus beau cadeau à faire aux adolescentes d'aujourd'hui !

Angèle, interne en classe de 4ème, aimerait retarder les métamorphoses de son corps. Timide, introvertie et mal dans sa peau, elle voit d'un mauvais œil l'arrivée de Loélie dans sa chambre, à qui elle doit faire une place à contre-cœur.

Expansive, apparemment en paix avec son corps aux formes généreuses, Loélie vient crever l'écran de tranquillité et de pudeur d'Angèle. Telle un roc inébranlable, elle n'hésite pas à remettre à leur place ceux qui osent lui faire une réflexion.

Mais, Angèle réalise peu à peu que sous cette carapace, Loélie abrite aussi ses souffrances et ses secrets...

Autant vous le dire tout de suite, ce roman est incroyable, une véritable claque qui nous plonge au cœur de l'univers adolescent féminin et nous parle de ce difficile rapport au corps. Deux adolescentes, Angèle et Loeli nous content leurs histoires, leurs questionnements, leurs craintes, leurs échecs mais aussi leurs victoires.

L'une se cache, l'autre se dévoile. Une au corps blessé et l'autre à l'âme sensible. Et entre les deux une même passion, celle de la danse. La danse qui leur fait tout oublier, qui leur offre une échappée où les corps ne sont que creux et courbes harmonieux, que grâce, beauté, vibrations, rythmes et aussi sensualité. Le mouvement efface les différences de corps et ne reste que le dépassement de soi et l'incarnation d'une émotion qui transpire dans chaque figure.

Avec justesse, pudeur, bienveillance, humanité, émotion et aussi humour, l'auteure nous glisse dans la peau de ses personnages et nous conte tous les changements de cet âge ingrat où l'esprit encore embrumé d'enfance voit son corps lui échapper, se transformer, adopter des courbes, se parer de poils. Ce corps doudou, cocon qui se met à saigner, mais aussi à transpirer et à dégager des odeurs inconnues qui nous mettent mal à l'aise. Comme un costume trop grand, mal ajusté et qui nous dévoile au regard des autres pas toujours bienveillant.

Un très beau roman coup de poing, engagé, plein de belles réponses aux questions des adolescents, mais aussi pétri de sororité et d'amitié, d' amour même parfois. Une bouffé de nostalgie, mais aussi d'humanité. Un livre qui devrait permettre d'ouvrir le dialogue parfois difficile entre les parents et leurs ados en plein changement.

Une collection de chez scrineo qui me donne forcément envie de prolonger la découverte notamment avec d'autres titres de l' auteure.



Vous connaissez ce roman ? Il vous tente ?



Très beau début de week-end à vous !
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#Trahie

Roman presque lu d'une traite (fait rare chez moi pour que je le souligne ^^), j'ai vraiment aimé cette lecture. ''Aimé'' entre parenthèses bien entendu, puisqu'ici est traité un thème fort et difficile, le harcèlement (cyber-harcèlement principalement).



Mais j'ai apprécié la façon dont l'auteure Louison Nielman en a parlé. La façon dont c'était écrit, de manière fluide, parfois poétique, toujours agréable à lire, à mon sens.



Une lecture coup de poing, que je ne peux que recommander. On suit Apolline qui a donc été victime d'harcèlement, qui a été prise en photo nue à son insu et dont la photo a été mise sur les réseaux sociaux sans son consentement. Il s'agit d'un sujet d'actualité, sujet sur lequel l'auteure nous sensibilise bien, sans jamais culpabiliser la victime, avec pour fond une teinte d'espoir.



Une lecture nécessaire qui impacte, qui reste abordable dans sa lecture puisqu'il s'agit d'un roman destiné aux ados (on ressent bien l'état de la jeune Apolline, mais il n'y a pas de détails crus - si je puis dire - par exemple). Une lecture donc accessible, rapide à lire (moins de 200 pages), et qui je l'espère, aidera les personnes concernées à oser parler, à trouver de l'aide, à ne pas se sentir seul(e).
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Féminine

En lisant ce nouveau roman de la collection Scrinéo engagé, j'ai eu l'impression de lire un roman d'Arthur Ténor. Il faut dire que ce dernier à participé à l'édition de ce titre, et cela se sent.



La couverture dit beaucoup sur le contenu de ce roman : une fille aux cheveux courts, habillée en pantalon, qui fait de la boxe, et ce titre, "féminine", qui semble antagoniste vis à vis de l'image si on reste dans les clichés. Et c'est tout le propos de ce roman : on peut être féminine, tout en faisant de la boxe (et du rugby) et en ayant les cheveux courts !



Dans l'ensemble, c'est un roman que j'ai apprécié lire. Gabrielle arrive dans un nouveau collège, on sent que ça ne s'est pas très bien terminé dans le précédent, même si au début on n'en sait pas beaucoup plus. Gabrielle aime la boxe et déteste par-dessus tout les clichés sexistes. Dans sa nouvelle classe, elle va vite être confrontée à Maël, le beau gosse du collège, dont toutes les filles sont amoureuses, et qui est un macho fini. Intriguée par cette fille qu'il ne comprend pas et qui ne se met pas à genou devant lui, il va au clash pour la provoquer et tenter de comprendre qui elle est. Gabrielle, elle, est en colère. Elle ne supporte pas ces discours sexistes et n'arrive pas à laisser passer. Elle a besoin de la boxe et du rugby pour se défouler.



Je le disais, dans l'ensemble je me suis laissée porter et j'ai bien apprécié cette lecture. Cela dit, j'ai plusieurs fois trouvé que le récit n'était pas cohérent, qu'il pouvait même desservir le propos. Gabrielle est qualifiée plusieurs fois de "garçon manqué", son père dit "un gars dans un corps de fille". Or c'est tout le contraire ! Avec ses propos on montre que, par exemple, la boxe et le rugby sont des sports de garçon et que Gabrielle est une fille qui fait exception. De même, les propos sexistes de Maël et quelques uns de ses amis sont vraiment bien trop exagérés ! Aujourd'hui le sexisme est bien plus insidieux et discret (c'est même probablement le problème !) En classe en 2021, un élève qui se comporte comme Maël, ça serait soit pour faire de l'humour (pas drôle on est d'accord), soit il se ferait rembarrer directement par la classe. J'en ai vu souvent des garçons comme Maël, quand j'étais en Rep+, qui essayaient de tenir ses propos, même leurs copains leur répondaient qu'ils exagéraient !



Cela dit, je pense que c'est quand même un roman intéressant, et qu'il a toute sa place dans un CDI de collège.
Lien : http://blogonoisettes.canalb..
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#Trahie

Dans ce livre, on parle d'une jeune fille qui s'appelle Apolline, incomprise et atteinte dans sa profonde intimité. Elle est contente de sortir avec un lycéen mais ne se fait pas respecter. Quand il poste une photo d'elle nue sur les réseaux sociaux, elle est humilié et refuse l'aide de ses proches.



J'ai bien aimé ce livre car il parle d'un sujet très peu abordé. Par contre, en général, on parle souvent de filles mais pas beaucoup de garçons même si c'est plus rare. Je trouve que le livre tourne un peu en rond vers la fin, mais je le conseillerais quand même.



Salomé



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