AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Luc Bossi (34)


D'après mon expérience, dit Freud, les meilleures cachettes se trouvent dans notre cerveau. L'inconscient notamment est un coffre-fort inviolable. On n'arrive à se représenter ce qu'il contient que par le biais de phénomènes incontrôlés : rêves, erreurs, méprises, maladresses.
Commenter  J’apprécie          170
- On dit de Roosevelt, glissa Hall à l'oreille de Freud, qu'il a un ego formidable. Il voudrait être la fiancée à chaque mariage et le cadavre à chaque enterrement....
Commenter  J’apprécie          150
Contrairement à la psychanalyse, le cinéma semblait conçu pour encourager les hommes à cultiver leurs pulsions plutôt qu'à les maîtriser.
Commenter  J’apprécie          40
Pour atteindre l'universel - et la gloire qui allait avec -, il avait sacrifié le particulier. Il était allé jusqu'à tenter de démontrer que les souvenirs de viols confessés par certaines patientes étaient des fantaisies oedipiennes. pour étendre la portée de ses idées, il avait remisé les enfants martyrisés dans une case reculée de son cerveau.
Commenter  J’apprécie          30
Jung chercha Freud du regard et vit qu'il s'était arrêté net devant l'entrée de l'attraction suivante. C'était une énorme sculpture en carton-pâte représentant deux cuisses et un sexe féminin, par l'ouverture duquel on accédait à l'intérieur...

- Nous sommes décidément à mille lieues de l'Amérique puritaine, s'exclama Jung.
Commenter  J’apprécie          30
Une enquête était le voyage d’un soupçon. Et il fallait de nombreuses escales avant d’arriver à bon port.
Commenter  J’apprécie          30
Je suis étrangère, originale,libre, imprévisible. Votre Emma est familière, profonde, constante, fiable. Nous comblons chacune l'une de vos personnalités. Au fond vous êtes un polygame de la psyché.
Commenter  J’apprécie          30
Il se réveilla en sursaut. Des battements sourds cognaient dans son crâne, des gouttes de sueur perlaient sur sa poitrine. Il mit quelques secondes à prendre conscience qu'il venait de faire un rêve - un rêve au cours duquel il tuait un homme, avant que cet homme ne tente à son tour de le tuer.
Il lui fallut un moment pour s'en remettre.
Pour ressentir pleinement le soulagement empreint d'une sourde angoisse de celui qui vient d'échapper à un cauchemar.
Il fut encore plus rassuré quand il réalisa que tout dans son rêve n'était pas irréel.
Le traître était bien là-haut, agonisant devant la plus haute fenêtre du gratte-ciel.
Un sourire triomphant vint éclairer ses traits.
Commenter  J’apprécie          20
Il se dirigea vers la cage et soulva le loquet de la grille pour l'ouvrir.
Les oiseaux voletèrent aussitôt vers la poitrine dénudée du traître. Leurs ailes frôlèrent ses plaies.
Bientôt, il expierait.
Mais pas si ite que cela.
D'abord, il lui enlèverait son bâillon, le ferait boire et manger. Sa souffrance devait durer pour prendre tout son sens.
L'homme le regarda avec ses yeux inexpressifs par lesquels la vie se déversait.
C'est alors qu'une lueur apparut dans le regard défait.
En une fraction de seconde, son corps affaissé sembla trouver l'énergie nécessaire pour se déployer et lui sauter à la gorge.
Commenter  J’apprécie          20
Son corps vibra quand les cloches se mirent à sonner - il était minuit aux horloges du gratte-ciel. Il nota avec satisfaction à quel point il était maître de ses nerfs. Sa respiration était tranquille. Ses tempes sèches. Son coeur régulier.
Tout près de lui, par contre, il pouvait entendre des halètements saccadés, des battements de coeur affolés.
Sa victime l'attendait.
Commenter  J’apprécie          20
Très loin au-dessous de lui, les passants qui malgré l'heure tardive fourmillaient dans les rues n'avaient qu'une vision fragmentée de Manhattan. Ils ignoraient tout de l'ambition hors du commun qui avait créé cet espace sacré, cette géométrie divine, dans laquelle, chaque jour, des rituels s'accomplissaient.
Pour laquelle, dans quelques instants, il allait reprendre sa cérémonie.
Commenter  J’apprécie          20
Du haut des quarante étages du gratte-ciel, il observa un goéland plonger vers Manhattan, happé par la beauté vertigineuse de la ville. Comme lui, il aurait voulu s'immerger dans la fulgurante floraison de pierre et d'acier qui avait métamorphosé le paysage de la cité.
Son regard s'engouffra dans les canyons d'architecture ininterrompus entre l'Hudson et l'East River. Deux décennies après l'apparition du premier générateur électrique à Pearl Street, c'était une galaxie de lumières qui se déployait sous ses yeux dans la profondeur de la nuit noire.
Commenter  J’apprécie          20
Un reporter fit irruption pour demander s’il pouvait passer deux colonnes sur les premières impressions d’Amérique du fameux «docteur Freund» qui avait débarqué à New York l’avant-veille.
- Qui est ce Freund? Qu’est-ce qu’il a inventé?
- Il cherche l’origine des maladies mentales. Il affirme que pour garder l’esprit sain, nous avons tous dû survivre à un conflit œdipien.
- Un quoi?
- Un conflit œdipien. C’est-à-dire qu’enfant, nous voulons tuer notre père et coucher avec notre mère.
Ochs lança un regard désespéré vers le ciel.
- Non, non et non! Combien de fois vais-je le répéter, nom de Dieu? Je ne publie pas de ragots dans le New York Times! Je fabrique un journal de référence! Mettez-vous ça dans la tête!
Commenter  J’apprécie          20
Au douzième étage, Kahn s’arrêta quelques secondes, hors d’haleine.
- Il y a aussi le rapport semi-mystique à la mère, dit Jung. Comme August, Herman ambitionne de construire pour Lucia un temple. Mais il accomplit ce but dans la chair, la sienne et celle des autres.
- Vous ne voulez pas la boucler un peu? suggéra Kahn, qui reprenait difficilement son souffle. Vous êtes plus fatigant encore que cet escalier.
Commenter  J’apprécie          20
- Je me demande, poursuivit Isolda, si votre amour des cigares ne remonte pas à une fixation enfantine sur les seins de votre mère...
- Parfois, un cigare n'est qu'un cigare, répondit Freud
Commenter  J’apprécie          20
Un reporter fit irruption pour demander s’il pouvait passer deux colonnes sur les premières impressions d’Amérique du fameux « docteur Freund » qui avait débarqué à New York l’avant-veille.
- Qui est ce Freund ? Qu’est-ce qu’il a inventé ?
- Il cherche l’origine des maladies mentales. Il affirme que pour garder l’esprit sain, nous avons tous dû survivre à un conflit oedipien.
- Un quoi ?
- Un conflit oedipien. C’est-à-dire qu’enfant, nous voulons tuer notre père et coucher avec notre mère.
Ochs lança un regard désespéré vers le ciel.
- Non, non et non ! Combien de fois vais-je le répéter, nom de Dieu ? Je ne publie pas de ragots dans le New York Times ! Je fabrique un journal de référence ! Mettez-vous ça dans la tête !
Commenter  J’apprécie          20
- La société, s'enflamma Jung, est un corset qui contraint le champ de vos désir.
- On voit bien que vous n'avez jamais porté de corset !
Commenter  J’apprécie          20
- Je me demande, poursuivit Isolda, si votre amour des cigares ne remonte pas à une fixation enfantine sur les seins de votre mère...
- Parfois, un cigare n'est qu'un cigare, répondit Freud.
Commenter  J’apprécie          20
- La méthode diffère et l'objectif aussi... Ce qu'ils veulent, c'est la justice. Ce que nous cherchons, c'est la vérité.
- Les deux choses vont elles de pair ? dit Jung.
- C'est généralement le contraire qui est vrai, répondit Freud. Voyez la théorie de la sélection naturelle. Elle est aussi vraie qu'injuste.
Commenter  J’apprécie          20
- Concentrez-vous s'il vous plaît. Que faisiez-vous il y a trois jours, le 28 février, entre 20h et minuit ? insista Marianne.
.../...
Clara sentit la pression de la main de François sur la sienne pour la calmer, mais les mots se bousculèrent dans sa bouche et sortirent, âpres et brutaux, à vif. Sa voix tremblait.
- Vous croyez que nous l'avons tué ?
Commenter  J’apprécie          10



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Luc Bossi (243)Voir plus

Quiz Voir plus

Quand les enquêteurs parlent...

— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

Arsène Lupin
Hercule Poirot
Rouletabille
Sherlock Holmes

13 questions
17 lecteurs ont répondu
Thèmes : romans policiers et polars , humour , enquêteursCréer un quiz sur cet auteur

{* *}