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Critiques de Luc Corlouër (8)
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Le bosco de Kerpalud

Un super roman remarquablement écrit: la grande aventure d'un moussaillon qui prend du galon et qui va mener une vraie vie de marin: faite de rêves, de chimères, d'espoirs etc e naufrages. Un grand bravo à l'auteur, car le sujet de ce plus grand naufrage de la marine marchande française était quelque peu passée sous silence.
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Le bosco de Kerpalud

Parti de rien, Joseph Tallec (de son vrai nom Joseph Corlouër), petit gravier à l’île aux chiens, était prédestiné à une vie de misère. Son destin sera hors du commun. Sa promotion comme bosco (maître d’équipage dans la marine marchande) sur le paquebot « L’Afrique » se révèlera être un cadeau empoisonné qui bouleversera sa vie à tout jamais. De ce naufrage effroyable, plus grande catastrophe maritime française, peu de Français se souviennent aujourd’hui. La presse aura finalement fait couler bien peu d’encre sur ce terrible drame. Nous sommes en 1920, il y a déjà eu tant de pertes humaines, tant de vies fauchées, on veut tourner la page, vivre enfin. « L’Afrique » transportait des hommes et des femmes de toutes conditions, des colons qui rejoignaient l’Afrique, mais aussi des tirailleurs « sénégalais » rentrant du front. Dans ce paquebot en péril qui deviendra un immense tombeau, les barrières ethniques, religieuses et sociales cèdent et les prières se rejoignent. La mer, dans un terrible déluge, finit par les enfermer de ses bras cruels, et les éléments finissent par s’apaiser, comme repus. Il fallait la plume de Luc Corlouër pour redonner vie et honorer la mémoire de ces hommes, femmes et enfants dont les vies ont été arrachées si tragiquement. Bel hommage également au capitaine Antoine Le Du et son abnégation.
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Edgar Faure

Ecrit par son petit-fils Rodolphe, cette biographie du grand "Président", un des hommes les plus charismatiques de la seconde moitié du siècle, qui aura été tout sauf Président de la République, est habilement contée par son petit-fils, à travers ses souvenirs d'adolescents. Il y mêle sincérité et tendresse dans ses évocations, ce qui étaient les deux traits de caractère principaux d'Edgar.
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Simon de Montauban

Luc Corlouër est né en 1957 à Montauban, il est d’origine par sa branche paternelle d’une vieille famille de négociants de Tréguier.



Il a été récompensé en 2007 pour son premier roman LA TOURMENTE - KENAVO couronné par le prix des Bretons de Paris.



En 2009 il a publié un bel essai historique – TREGUIER AUTREFOIS- hommage à la ville de ses aïeux.



Avec sa dernière publication qui sortira en librairie en mars 2011, SIMON DE MONTAUBAN, l’auteur emprunte les routes du sud-ouest et nous fait partager les lieux qu’il connaît bien.

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Le bosco de Kerpalud

Quelques précisions sur ce titre :

Bosco est un terme de la marine désignant sur un navire le maître d’équipage dans la marine marchande.

Kerpalud est un quartier de Paimpol près du centre-ville en direction de Ploubazlanec.

Nous sommes à la fin des années 1890 sur l’Île aux Chiens (au large de Saint Pierre et Miquelon) de triste réputation. Joseph Tallec est un tout jeune enfant de Paimpol vivant dans cet enfer. Il est gravier, (enfants qui retournaient les morues sur des plages de galets pour les faire sécher), métier dont Charles Le Goffic dira :

- «Voulez-vous savoir jusqu’où peut descendre l’exploitation de la pauvre bête humaine ? Tâchez de venir ici quand un jour débarqueront les graviers de Saint-Pierre ».

Suite à une bagarre avec un gardien qu’il pense avoir tué, il s’enfuit en direction du Canada où, ayant pris une fausse identité, il vivra deux ans. Mais la nostalgie de la Bretagne est la plus forte.

Il rentre au pays… où la justice le rattrape ! Le tortionnaire des jeunes graviers n’est pas mort. Son seul crime est donc « Usurpation d’identité », ce qui est beaucoup moins grave. Son procès permettra de connaître le sort peu enviable de ces esclaves méconnus.

Le verdict est relativement clément avec l’obligation de servir dans la marine d’état. « La Royale » est le terme le plus couramment utilisé.

Commence alors une carrière exemplaire de marin qui connaîtra la « Grande Guerre », puis comme de nombreux habitants des Côtes du Nord (nom de l’époque), il s’engagera dans la « Marchande ».

Louisiane et Emeline sont deux jeunes filles, amies et pleines de belles intentions, leur rêve : partir en Afrique aider les populations les plus démunies. Elles passeront leur diplôme d’aide-soignante, ce qui est une consécration surtout pour Emeline qui était analphabète. Elles ont été à la rude école de la guerre !

Tous ces personnages se retrouveront sur « L’Afrique » qui a réintégré sa qualité première de paquebot après avoir servi de transport de blessés sous pavillon belge ! Le départ a lieu de Bordeaux, direction le Sénégal, le 09 janvier 1920 pour ce qui sera la plus grande catastrophe de l’histoire de la Marine Marchande Française.

Que des personnages forts et attachants, en plus des trois principaux cités plus haut ; on trouve aussi un marin, un vrai qui fait partie de l’histoire maritime, Antoine Le Du, commandant de l’Afrique, né lui aussi à Paimpol qui, dans la grande tradition de l’ancienne école, trouva la mort en refusant de quitter le navire qui sombrait.

Il est à noter que les membres d’équipage rescapés furent l’objet d’une certaine suspicion pour ne pas avoir sauvé plus de passagers, mais ils furent tous blanchis par les affaires maritimes et la justice.

Un hommage à une région (qui est la mienne) à travers le destin d’un de ses enfants : Joseph Tallec ! De simple gravier à bosco à la Compagnie Maritime des Chargeurs Réunis, que de chemin et que de mers affrontées ! Il faut souligner qu’un nommé Joseph Corlouër était sur l’Afrique au moment du naufrage !

Dans une précédente chronique, « Des garçons bien élevés », je parlais du plaisir de redécouvrir certains quartiers de Londres ! Que dire ici ! Mon enfance défile au gré des lignes : Kerity, Paimpol, Plouézec, Ploubazlanec, Plounez, Poulafret, l’abbaye de Beauport, la pointe de l’Arcouest etc !

Certains noms de famille, Cadic par exemple, aussi me parlent !

Un grand livre très documenté qui mêle sur 250 pages la vérité historique et le roman !
Lien : http://eireann561.canalblog...
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Le bosco de Kerpalud

Paimpol, 1896 : Joseph Tallec est ramené chez ses parents par la gendarmerie. Le jeune gravier s'est enfui à la suite d'une violente altercation avec un gardien de l'île aux Chiens, alors qu'il se trouvait sur les bancs de Terre-Neuve. Usurpant l'identité d'un matelot, il vivra deux années au Canada avant de s'embarquer sur un navire de commerce. Rattrapé par la justice, il devra s'engager dans la marine militaire. Ceci aurait suffi à en faire l'aventure d'une vie... Mais, il connaîtra deux nouvelles tragédies : l'une à Calais avec l'accident du sous-marin "Pluviôse" et l'autre à bord du paquebot "Afrique" de la Compagnie des Chargeurs Réunis. Sur ce dernier embarquement, il effectuera plusieurs voyages vers Dakar et gravira tous les échelons jusqu'à en devenir le "bosco", maître d'équipage. Mais un drame se produit le 12 janvier 1920 : le bateau sombre au large de l'île de Ré emportant avec lui 570 passagers ainsi que l'équipage essentiellement composé de Bretons. Tiré de faits réels, ce roman nous fera revivre l'existence semée d'embûches et de misères d'un Paimpolais du début de l'autre siècle. Le récit nous permettra également de découvrir l'histoire méconnue du paquebot "Afrique", la plus grande catastrophe maritime française, passée sous silence après le cortège de morts de la Grande Guerre.
Lien : http://www.corlouer.fr
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La tourmente : Kenavo

Prix des Bretons de Paris 2007

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Simon de Montauban

[Cette critique a été rédigée par Evilys, auteur du blog Le petit paradis d'Evilys]



> Un roman du terroir mâtiné d’Histoire.



Tout au long de ce récit, Luc Corlouër nous raconte son « pays » comme on dit. Au travers de son personnage, Simon Gourdon, il dépeint aussi bien la société que les faits divers, tout comme les faits historiques. On découvre donc Montauban et sa région au travers des yeux de Simon qui, du surnom de « P’tit Simon » pendant l’enfance à celui de « Simonnot » pendant sa vie de journaliste, va nous entraîner à travers toute la France en définitive…



Le roman se découpe plus ou moins en trois parties, qui se chevauchent et s’enchevêtrent, portant plus ou moins successivement sur l’enfance, la guerre et le métier de journaliste… Jusqu’à une conclusion où l’on suit le personnage apaisé d’avoir trouvé une juste cause à laquelle se consacrer…



Les vacances à la ferme chez son oncle et sa tante sont sujets à de jolis moments de campagne auprès des petites gens et leurs histoires du quotidien… Les longues marches pour se rendre chez les uns et chez les autres qui sont toujours propices à des découvertes pour un enfant de la ville… Les échanges et les amitiés qui se créent avec les autres enfants du village… Les facéties de certains, les joies simples que l’on n’oublie pas une fois devenu grand…



Lire la suite : http://www.les-agents-litteraires.fr/simon-de-montauban-luc-corlouer
Lien : http://www.les-agents-litter..
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