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Critiques de Luc Doyelle (73)
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L'ennui du mort-vivant

Dans « L’ennui du mort vivant », des personnages truculents se télescopent au sein d’une intrigue policière sur laquelle plane l’ombre inquiétante d’un Egyptien échappé d’un autre temps missionné pour une quête mystérieuse. Autour de lui, des individus passent, trépassent, outrepassent les lois de la nature par leurs facultés à ressusciter, tels des morts vivants.

Quant à « L’ennui », il n’est pas de mise : pas question pour le lecteur de musarder au hasard des pages, de se laisser aller à rêver un peu, puis de retrouver le fil de sa lecture. Non, car il ne suffit pas de lire : il faut décoder, être en alerte, programmer ses neurones sur la piste « double lecture », car Luc Doyelle allume tout azimuth : scènes loufoques, désopilantes, jeux de mots, contresens, sens contraire, sens interdit, double-sens, le texte développe sa propre dynamique parallèlement à l’intrigue, s’enroule autour, l’étreint, le plaque au sol, le décolle, le casse, le concasse en fragments cocasses. Difficile parfois de savoir si c’est du lard ou de l’hilare, mais quand Lucius von Lucius fait flèche de tout bois, dans l’ombre de ses Dards, un Bérurier passe.

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L'ennui du mort-vivant

Je vous présente Lucius Von Lucius et son pote Jad . Anciens légionnaires ?, rattrapés par l'âge, il leur a fallu arrêter leurs pérégrinations, pas toutes touristiques soit dit en passant, à travers le monde et rentrer au bercail. Les voilà installés à Paris reconvertis le premier dans l'écriture de romans et l'autre dans l'embaumement. Cool la vie sauf quand réapparait Kryptonite alors là les emmer.... commencent pour Lucius et ce n'est là qu'un euphémisme!

Quand vous saurez que tout tourne autour d'un morceau de peau de mouton vous commencerez à comprendre le propos, quand vous réaliserez que cette peau est en fait un parchemin égyptien de toute beauté et surtout de grande valeur vous connaitrez le mobile; le décor Paname, les personnages meurent , les cadavres disparaissent et réapparaissent , les morts sont des morts vivants jusque là rien de plus normal dans l' univers déjanté de Luc Doyelle . Si vous êtes nostalgique du Commissaire San Antonio et de sa gouaille ce roman est fait pour vous ! N'hésitez pas c'est exactement ce qu'il vous faut. Quant à moi je suis satisfaite , j'ai tout compris pas un mot ne m'a échappé, certes parfois les vannes sont un peu lourdes, souvent il faut les lire à haute voix pour comprendre le jeu de mots mais qu'elle importance ...

Je voudrais remercier Luc Doyelle qui m'a donné l'occasion de découvrir ainsi sa plume. Et même si ce genre littéraire ne me convient pas je dois reconnaître le talent de l'auteur.
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L'ennui du mort-vivant

Merci beaucoup à Luc Doyelle de m'avoir envoyé son roman : L'ennui du mort-vivant.

Il me l'a présenté comme un polar humoristique, je ne savais pas trop à quoi m'attendre et je n'ai pas été déçue.

L'ennui du mort-vivant est un roman surprenant, qui met en scène de sacrés personnages: Lucius von Lucius et Jad, d'anciens légionnaires. Lucius est devenu romancier, Jad embaumeur. Un jour la Kryptonite réapparaît, et c'est le début des ennuis... Ajouté à ça un vol d'une peau, un Grand Vizir... et nous avons un roman surprenant, loufoque à souhait, drôle... et déroutant :)

Honnêtement, ce n'est pas vraiment mon style de livre ni mon style d'humour. Mais je trouve que Luc Doyelle écrit bien, et certains passages m'ont fait sourire.

Parfois je me suis demandée où allait l'auteur et comment ça allait finir, mais finalement c'est cohérent. Surprenant mais bien ficelé :)

C'est plus un livre pour mon mari que pour moi, mais j'ai passé une heure et demie agréable avec tout ce petit monde.

Je vais mettre quatre étoiles, pas plus car ce n'est pas un coup de cœur mais c'est sympathique et à découvrir pour les amateurs de polar humoristique.
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Qui veut la peau de Nestor Boyaux ?

Je remercie Luc Doyelle pour sa confiance puisque c'est la deuxième fois qu'il me confie un service de presse pour l'un de ses romans ; c'est donc avec plaisir que j'accepte de lire Qui veut la peau de Nestor Boyaux ?. Sa demande est assortie de ce commentaire : " cette fois je croise les doigts, les orteils et tout ce que je peux croiser... ". Je comprends ce qu'il veut dire : il a un peu d'appréhension, puisque je fais partie des deux ou trois lecteurs ou lectrices qui ont mis des bémols dans leurs chroniques de L'Ennui du mort-vivant.

Sachant que ma Pile À Lire est vertigineuse et que j'accepte son roman début décembre 2017 pour une critique de lectrice à rendre fin février 2018, j'ai eu peu peur qu'il s'ankylose… Même s'il aime vivre dangereusement !!! Je subodore le subterfuge pour que je me laisse attendrir et que je fasse passer son roman devant les autres… Je commence à connaître le personnage car nous sommes devenus " zamis sur Face de Bouc " (cette expression est de mon cru… je tiens à le préciser, car Luc Doyelle dit " Fessebouc "). Peine perdue : chacun son tour et on ne pousse pas !



Cette fois, je sais où je mets les yeux et j'accepte le pacte de lecture avant même d'ouvrir le livre : le style d'écriture inclassable de Luc Doyelle ne me surprend plus et c'est volontairement que je pars à la chasse de ses trouvailles sémantiques ; Je ne les subis plus, j'en redemande ! L'auteur fait preuve de fantaisie et de logique en même temps en arrangeant à sa sauce les formules consacrées, en maquillant des mots ou des expressions de manière à leur donner un sens nouveau, qui devient évident à la lecture. Il s'amuse avec le langage, manipule l'écriture, donne une marque de fabrique indélébile à ses écrits ; même ses notes de bas de page sont revisitées. C'est original, drôle, ludique… et moins épuisant que lors de ma première incursion dans l'univers de cet auteur avec L'Ennui du mort-vivant.

La trame narrative mêle avec brio la posture de l'écrivain en panne d'inspiration, le meurtre mystérieux et la cavale en forme de road movie. Ce sont des clichés, certes, mais revisités par Luc Doyelle, et cela mérite de s'accrocher aux branches du texte ! Le récit brouille la temporalité et les codes ; je n'ai personnellement rien compris à l'(im)précision volontaire de la chronologie mais je suppose que c'était voulu… J'ai bien aimé que l'intrigue policière soit sans violence inutile (les vaches me pardonneront) et s'enrichisse de souvenirs d'enfance et d'adolescence, de problèmes de couple, de la solitude du reclus. À un moment du récit (le braquage de la supérette), j'ai trouvé l'anguille sous la roche et compris où l'auteur voulait m'emmener… Malgré tout, la fin m'a bluffée parce que les moutons n'étaient pas ceux que je croyais. Je ne peux que conseiller la lecture de ce livre parce que je ne divulgacherai rien de plus.

Encore une fois, même si j'ai manqué quelques références, celles qui m'ont sauté aux yeux m'ont comblée : par exemple, dans les années 1990-2000, j'étais assez fan de la série télévisée mettant en scène le célèbre détective inventé par Léo Malet et incarné à l'écran par Guy Marchand, j'avoue aussi avoir connu une période de lecture très addictive pour les romans d'une auteure qui porte souvent chapeau même si aujourd'hui je suis un peu en overdose et n'ai pas lu ces derniers romans…

J'ai adoré les digressions, même les japonaises…

J'ai été sensible à une part d'inspiration peut-être autobiographique, été émue par l'Amie et les mectons…



Que dire de plus ? J'avoue avoir acquis les autres œuvres de Luc Doyelle… À lire avec modération mais indispensables à savourer.

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L'ennui du mort-vivant

C'est avec une conversation bizarre que j'ai été contactée par l'auteur (M. Doyelle). "Voulez-vous lire un livre étrange?"

Oui, bien sûr, j'aime la notion de l'étrange (on ne sait jamais ce qui peut être mis dans ce mot).

Aussitôt reçu en numérique (merci Simplement pro), aussitôt démarré.

C'est un poîlar (polar + "on se poile"). Un humour déjanté, des jeux de mots (en fait je ne les ai pas tous deviné!, il y en a tellement!), du détournement de phrases, de syntaxes, de langue. Des allusions à la culture musicale française...bref une véritable ode à San Antonio.



Le texte est à deux narrations: le "héros" ainsi qu'une voix off en italique (le vizir en djellabah).

L'histoire se passe à Paris. On fait la connaissance de Van Lucius (apprenti embaumeur) accompagné d'une galerie de personnages assez loufoques Attentions accrochez-vous bien à l'intrigue et surtout à sa chronologie, je me suis perdue au fil de ces 48h trépidantes. Mais ce n'est pas grave pour autant car finalement le plus important n'est pas de savoir qui se cache derrière le tueur mais plutôt pouvoir déchiffrer ce qui est marqué sur la fameuse peau de mouton! (égyptologie).

L'humour est au rendez-vous à toutes les réparties et phrases. Impressionnant! Quelle imagination! C'est un roman qui se lit vite, d'accès facile (prend un peu plus de temps pour deviner les jeux de mots).

La fin, par contre, tombe "comme un cheveu sur la soupe". je ne sais pas trop si le vizir est mort ou vivant.....
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L'ennui du mort-vivant

J'ai rencontré Luc Doyelle sur SimplementPro et il m'a mis L'Ennui du mort-vivant sous les yeux (entre les mains ?) pour lecture et avis et je le remercie pour sa confiance…

Après quelques échanges sur les réseaux sociaux littéraires que nous fréquentons tous les deux, j'ai compris que j'avais affaire à un drôle d'écrivain ou à un étrange personnage (ou aux deux en même temps) et décidé de jouer le jeu, même si je ne suis pas très douée en calembours et calembredaines... Pour info, je n'ai pas vu tout de suite le jeu de mots contenu dans le titre !



Dès les premiers chapitres, points de vue entrecroisés, narration binaire dont une à la première personne plus une voix off en italique, je sais que, quelle que soit l'issue, je ne vais pas m'ennuyer… Même si je risque de perdre un peu le fil car d'une part, c'est ma première (et peut-être dernière ?) immersion dans l'univers de Luc Doyelle et je suis un peu novice et d'autre part, l'humour de von Lucius, les maximes du prophète, les vomissements du vizir, les jeux de mots, les multiples références contournées et détournées, les mots inventés rendent l'écriture à tel point foisonnante et éparpillée que je dois m'accrocher pour ne pas lâcher ma liseuse.

Des filiations littéraires évidentes sautent aux yeux, Frédéric Dard et San Antonio en tête, mais pas que… de toute évidence, Luc Doyelle est tombé dans une marmite palimpseste et a tout absorbé : stylistique, humour, fausse désinvolture qui font passer la noirceur et le côté glauque du polar.

Honnêtement, je reviens souvent en arrière pour me rappeler où j'avais laissé le précédent récit, toujours sur une chute abrupte : manifestement, ma curiosité m'a entrainée très, très loin de ma zone de confort, si tant est que j'en aie une...

Deux choix s'offrent à moi : lire à petites doses ou plonger dedans ? le chapitre quatre fait la jonction entre les deux univers du livre et je me laisse embarquer, comme un petit scarabée (j'ai un faible pour la voix off qui s'adresse au petit scarabée…), riant souvent tout haut ou in petto.



Le style d'écriture de Luc Doyelle est assez inclassable… Certaines trouvailles sémantiques m'ont vraiment plu, d'autres moins et il y en a surement quelques-unes qui m'ont échappé ; l'auteur fait preuve de fantaisie et de logique en même temps en arrangeant à sa sauce les formules consacrées, en maquillant des mots ou des expressions de manière à leur donner un sens nouveau, qui devient évident (ou pas) à la lecture. Luc Doyelle joue avec le langage, manipule l'écriture, donne une marque de fabrique indélébile à son récit ; même ses notes de bas de page sont revisitées. La version numérique de son livre (celle en ma possession) est parfois même interactive et renvoie à des pages Internet. C'est original, drôle, ludique… et fatigant (pas au sens de lassant, mais au sens d'épuisant : la lecture ici devient un véritable sport !).

Pourtant il y a ce regard lucide et critique sur les travers et contradictions de notre société d'il y a à peine quelques mois ou quelques années, lors des démêlés érotico-juridico-etc. de DSK ou du quinquennat de François Hollande, le « président normal ». Sous des dehors loufoques affleurent une satire, une mise en perspective intéressante qui dénotent un regard aiguisé et des opinions fondées et justifiées.

Je déplore cependant quelques longueurs dans le récit et certaines péripéties répétitives qui me paraissent superfétatoires (et je ne parle pas que des tués en série, noeud thématique annoncé du roman). J'ai poursuivi ma lecture pour savoir tout de même le fin mot de cette histoire et le dénouement m'a laissée sur ma faim.



En conclusion, un avis mitigé… L'univers de Luc Doyelle ne me correspond pas vraiment, mais je vous invite à y jeter un oeil curieux et sans préjugés.

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L'ennui du mort-vivant

Voici un livre complètement déjanté que j'ai adoré.



En commençant cette histoire je ne m'attendais pas à entrer dans un tel univers. L'auteur a fait preuve de pas mal d'imagination et nous propose un livre plein de mystères mais surtout d'humour. Ce qui est le plus drôle, ce sont les répliques des personnages. Elles sont bien trouvées et m'ont fait rire à de nombreuses reprises.



Ce polar est assez atypique car suivre une enquête dans une ambiance aussi étrange est étonnant. Ce n'est pas souvent que je lis ce style d'ouvrage et j'ai vraiment beaucoup aimé. On a un léger suspense et des situations rocambolesques. Ce mélange fonctionne à merveille.



Les héros du livre ne sont pas spécialement attachants mais sont haut en couleur. Je les ai appréciés car ils sont drôles et c'est un plaisir de suivre leurs mésaventures.



En résumé, j'ai adoré ce livre et je le recommande vivement à celles et ceux qui désirent découvrir une histoire pleine d'humour.



Merci à Luc Doyelle et au site Simplement, le service presse autrement pour cette lecture.
Lien : https://lecturesmagiquesetfe..
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L'ennui du mort-vivant

Que celui qui ne connaît pas Les Nuls (la cité de la peur), Olivier et Kad (Kamoulox), les Deschiens, les Robins Des Bois, le Canal+ de la grande époque (et oui, cela a existé, ce n'est pas une légende ) ..., lève le doigt et se dirige immédiatement au coin, ou, se jette sur ce livre pour parfaire son éducation !!



Vous l'aurez compris cette intrigue policier est bourrée de quiproquos (endives), de jeux de mots, de références à notre quotidien (sauce Lucius), d'humour, noir ou décalé, de loufoque, d'ironie, de déjanté, ..., bref il fait du bien aux zygomatiques !!

Cette 4ème dimension ubuesque nous présente des personnages forts attachants, Lucius Von Lucius et Jad.



Pour conclure, je conseille vivement ce livre aux personnes qui n'ont pas d'humour, ça leur fera du bien.





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L'ennui du mort-vivant

Un flic, un embaumeur, un grand vizir, un mort qui n'en fini pas de mourir et une relique de grande valeur qui ne cesse de disparaître....

Quand tout ce beau monde est réuni, cela donne un livre vraiment très drôle et divertissant.



Je me suis vraiment régalée avec ce livre. 200 pages de sourires, rires avec des personnages si caricaturaux et des situations tellement cocasses que l'enquête passe finalement au second plan.

Beaucoup de jeux de mots, de références politiques et culturelles, du vocabulaire, maltraités, des expressions populaires déformées ou dévoyées....



On passe un excellent moment avec ce livre et je ne regrette qu'une chose, ne pas l'avoir lu avant
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C'est au pied du mur qu'on mange des merles

Un titre qui en dit long sur ce l'humour qui nous attend !

Bon rentrons dans le vif du sujet j'ai adoré les jeux de mots, les situations cocasses, surréalistes (la scène chez le boucher est géniale... dur dur de manger un steak de kangourou maintenant). les noms des personnalités sont souvent modifiés... question pourquoi pas pas Philippe Djian (là Lucius von Lucius tu as fini par me charmer! il ne faut pas grand chose parfois pour se sentir sur la même longueur d'onde).



L'emploi volontairement humoristique des notes en bas de pages, j'ai trouvé ça une bonne idée... elles introduisent parfois des digressions et parfois mettent en exergue des boutades et autres jeux de mots. L'emploi de fausses références comme celle du Larousse en 18 vol poitevin-français (qu'il arrive à un moment donné à sortir d'une boîte à gant !) est belle trouvaille aussi...



Quand aux conversation avec Gypsie (GPS) elle m'a trop rappelé les dialogues surréaliste de mon mari avec les pompes à essence à carte.



Astucieux de nous renvoyer à ton premier roman puis aux suivants qui sont à écrire !

Comme souvent dans les romans dit humoristiques on y trouve des sujets très sérieux que l'humour fait passer... On y découvre des questions plus philosophiques sur les relations dans un couple, le fameux effet papillon (j'ai la chanson de Benabar dans la tête "petites causes, grandes conséquences"). Rien n'est anodin et surtout pas des voyages dans le temps dans sa propre vie !



Bon après avoir dit toutes ces banalités j'espère avoir donné envie de passer un bon moment de détente !
Lien : https://latelierderamettes.w..
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L'ennui du mort-vivant

C’est un roman drôle, décalé, différent, atypique, improbable et efficace.

Je m’explique.

On suit les pérégrinations de Lucius Von Lucius, écrivain et thanatopracteur à ses heures perdues qui doit faire face à une situation assez improbable, celle d’un cadavre qui ressuscite…plusieurs fois.

Ajoutez à cela une mystérieuse relique égyptienne, des téléphones portables qui prennent cher, un individu étrange en djellaba et vous voilà embarqué dans une aventure loufoque et décalée.

L’auteur prend un malin plaisir à enchaîner les références et jeux de mots, tout cela pour le plus grand plaisir du lecteur (avec en prime des notes de bas de page bien plus drôles que celles que l’on trouve habituellement dans des romans). Je me dis que j’ai probablement manqué certaines références mais bon cela n’est pas bien grave car il y en a suffisamment pour que vous y trouviez votre compte, le tout dans un style très plaisant.

En bémol, je dirais que certains pourraient être dérangés par un ton un peu scabreux, pour ma part cela n’a pas été le cas.

En bref, si vous voulez un polar qui sort des sentiers battus, je vous conseille de vous plonger dans les aventures de Lucius Von Lucius.



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L'ennui du mort-vivant

A mes risques et périls, c'est bien cela ! Je ne suis pas persuadée de pouvoir écrire un avis comme d'habitude, même si je déroge souvent à une seule et unique manière d'écrire. Je m'adapte souvent à la lecture et je dois dire qu'ici, le soft et bien-pensant ne fonctionnera pas. Plonger dans l'univers de Luc Doyelle n'est pas un exploit, mais une belle preuve d'imagination (pour lui ou pour nous, peu importe tant qu'on s'y retrouve).



Entre un grand Vizir qui est dans notre époque, mais qui paraît plus que décalé, autant par sa non manière de parler que par son accoutrement ET le personnage principal, Lucius, Von Lucius (non pas Bond, mais il aimerait sûrement) qui a des amis, non-amis, bizarreries et manque de sommeil en perspective... Dur dur de ne pas se relever la nuit pour lire l'histoire. J'avoue je l'ai lu en deux fois, entrecoupé de boulot. Sans compter la manière d'annoncer les événements, truc en tout genre, charade, maximes, invention de mots ou de phrase (un dictionnaire du Doyelle serait une bonne idée d'ailleurs, à réfléchir)



Le polar en version humour dans toute sa splendeur.



Pas mal de tournures de phrases qui semblent sans queue ni tête, mais qui, au final, sont bien plus proche de ce que nous connaissons. Jeux de mots qui nous embarquent dans une historie abracadabrante de mort en série. Sans le s pour mort, car il s'agit d'un seul et unique homme qui va mourir à maintes reprises.



J'ai beaucoup aimé les mots en italique, qui doivent être plus petit parce que, bon l'explication est à la fin du livre. Le petit scarabée, m'a rappelé l'Egypte. J'ai eu l'occasion de découvrir ce pays, les hiéroglyphes, les us et coutumes... La couverture est un rappel de ce qui existe, de ce qui a été volé, dérobée, usé à satiété et détourné pour au final revenir là où cela aurait dû être du départ.



Le récit s'abreuve de tout ce qui a pu se passer et se passera peut-être un jour ou l'autre. Des lois "débiles" (ça c'est moi qui le dit, pas l'auteur), des tribunaux qui pourraient s'occuper d'affaires vraiment essentielles et non de supposition. La politique en prend pour son grade et j'aime cela.



Allez un petit tour vers les personnages. Lucius... lui, je me suis demandé ce qu'il était vraiment. Il arrive comme un cheveu sur la soupe dans des enquêtes de meurtres... de son pote qui ne l'est plus et qui va mourir à maintes reprises. Le comble ? Ce dernier ne cesse de l'appeler comme quoi c'est urgent et PAF ! Il est zigouillé... Vraiment pas de bol. Il y a aussi ces potes en J (oui il y en a au moins 2) et Rodolphe et son nez rouge, non ça c'est le rennes du père noël. Et un autre zigoto qui est capable de démonter un pc les yeux fermés mais pas de savoir ce qu'il peut bien y avoir dedans avec un ventilo... No comment, tout le monde est capable d'avoir des données informatiques juste avec le ventilo voyons ! J'allais oublier la copine de Von Lucius qui a toujours la chance de ne jamais pouvoir terminer ses phrases grâce au portable de son tendre.



L'auteur s'amuse comme un fou (je l'espère pour lui) et nous invite dans un monde édulcoré. Polar, je dirais oui, humoristique à 200%. Je dois admettre que si le livre avait été plus long, je pense que j'aurais eu plus de mal, surtout qu'en fin de compte, c'est quoi le vrai final ?



En conclusion, il s'agit d'un livre qui fait du bien et qu'il vaut mieux lire au... millième degrés ! Quelques passages où j'étais un peu perdue, mais rien de bien méchant. En d'autres termes, je le conseille à tous ceux qui ont besoin d'une bonne dose de rire (et d'enquête)



http://chroniqueslivresques.eklablog.com/l-ennui-du-mort-vivant-le-vrai-con-malte-luc-doyelle-a132055696
Lien : http://chroniqueslivresques...
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L'ennui du mort-vivant

Dans ce roman on retrouve beaucoup de jeux de mots,des noms originaux et énormément d'humour.



On y rencontre de drôles de personnages,un homme qui meurt et qui ressuscite plusieurs fois,un cadavre qui disparaît ...



Un condensé d'humour,je ne me  suis pas ennuyée une seule fois tout au long de ma lecture et j'ai surtout bien ri même beaucoup ri.



L'auteur à une plume très agréable et un beau style d'écriture.Un roman hilarant que j'ai dévoré en une seule fois.



En bref un livre plein d'humour que tout le monde devrait lire car il est a lui tout seul une vraie thérapie .



Alors si comme moi vous ne connaissiez pas Luc Doyelle FONCEZ ne tarder pas à découvrir les aventures de Lucius pour passer un moment de lecture agréable et sous le signe du RIRE
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L'ennui du mort-vivant

Luc a encore fait fort, avec ses jeux de mots, son humour, et son esprit débordant d'histoires rocambolesques.



Véritable remède contre la morosité ambiante, l'intrigue se déroule autour de décès suspects. Surtout quand il s'agit de la mort multiple d'un homme.



L'histoire est bien amenée.



On se retrouve à l'issu de notre propre gré, lié à Lucius, vivant ses aventures à ses cotés, ne dormant plus, ne mangeant plus.



J'ai particulièrement aimé les passages sur Franche Info, avec les déplacements purement écolo du président Normal.



Vous trouvez que la vie est grise? lisez L’ennui du mort-vivant, vous ne serez pas déçu.




Lien : http://mcchipie.over-blog.co..
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L'ennui du mort-vivant

Cette histoire est truffée de jeux de mots, de calenbours et d'un second degré très agréable à lire. On peut dire qu'on ne s'ennuie pas avec Lucius von Lucius qui ne ménage pas sa peine, en ne dormant pas pour nous permettre de suivre son enquête avec son ami Jief, en nous tenant en haleine.

Le style est très bien maîtrisé, le vocabulaire très riche, un vrai régal.

Je me suis retrouvée à rire toute seule dans le train quand il a demandé à Jib, hackeur, de lire des données sur un ventilateur de PC. Et il y en a d'autres comme ça, tout aussi savoureux, si ce n'est plus.



A recommander aux amateurs d'humour, caustique, aux amateurs de roman décalé et d'enquêtes, puisque finalement, enquête il y a !
Lien : http://gracieuserobert.over-..
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L'ennui du mort-vivant

J ai rarement autant ri en lisant un livre. En fait je riais tellement que mes filles et mon mari se sont inquiétés!!! Aucun d eux ne m avait jamais vu rire autant. A chaque phrase, chaque mot il faut s attendre à quelques choses, calembours ou calembredaines, à vous de choisir... il y a tellement de jeux de mots’que Je ne suis même,pas sure de tous les avoir vu!!!

Ce livre d3vrait être prescrit et remboursé par la sécu, en cas de dépression !!!

Un livre excellent!!!
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L'ennui du mort-vivant

Pour notre plaisir, Luc Doyelle récidive avec les aventures trépidantes et rocambolesques de son alter ego Lucius von Lucius, lui-même auteur de polars et thanatopracteur à ses heures perdues et non retrouvées ajouterait peut-être l'auteur.



Voici son personnage embarqué dans une affaire étrange dans laquelle, on retrouve pioche-mêle : un mystérieux texte hiéroglyphique, Nestor Boyaux, la pas si refroidie Monica Bellouga, un grand vizir allumé, un président presque normal, un pas ami surnommé Kryptonite qui joue les serial killed, un flic, de la bière, un thanatopracteur professionnel, un pokerman (tient celle-là tu ne l'as pas fait Luc !), un tatoueur, un massacre de portables, un no-life, un disque dur qui n'en est pas un, la douce Amandine et j'en trépasse surement, l'Amie aussi.



Un rythme endiablé à faire friser les ailes des anges et surtout un humour décalé comme je l'aime. Luc Doyelle est maître es- calembours et jeux de mots les plus tirés par les cheveux que même un coiffeur n'oserait pas commettre de Haley. Que c'est bon ! Expressions détournées, références iconoclastes, clins d'oeil à quelques célébrités et coup bas aux passages. Moi aussi je risque d'épuiser mes synonymes si je continue à essayer de décrire les bons mots de l'auteur ; et je m'excuse d'heureux chef auprès de lui, d'avoir emprunter si maladroitement son style en forme d'Ô mage (respect !) dans cette chronique. Pour finir je le lui rend donc...



Bref, un roman qui m'a ravi où l'humour prend le pas sur une histoire qui reste tout de même présente. Un livre que je vous recommande chaudement (pas autant que la fin, tout de même !).
Lien : http://fredericgobillot.over..
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L'ennui du mort-vivant

Pour moi qui connais tous les livres de Luc Doyelle (et Luc aussi par ailleurs) en découvrir un nouveau est toujours un bonheur annoncé, enfin jusqu' à présent ça a toujours été le cas.

Non ne prenez pas peur, ce roman n'est pas en reste et c'est encore une fois une lecture épatante que nous a proposé l'auteur.



Impossible de résumer l'histoire, il y a trop de choses, de quiproquos, de situations délirantes, de moments de folie pour pouvoir simplement transcrire la trame de cette histoire complétement déjantée et hilarante.



Pour ceux et celles qui connaissent déjà les romans de Luc, vous y retrouverez des personnages que nous avons déjà côtoyés comme Nestor, Lucius Von Lucius, Monica Beluga etc. etc...



Ce roman est encore un fois un véritable OVNI littéraire car sous ses dehors totalement burlesques et déjantés nous avons quand même une véritable enquête qui retourne bien la tête.



Encore une fois Luc Doyelle nous propose un roman vraiment étonnant et qu'on lit avec grand plaisir, alors vous pouvez foncer et vous le procurer c'est un livre qui fait du bien tellement on est absorbé par sa lecture et tellement on rit en le lisant.



D'un point de vue personnel, j'aimerais que pour son prochain roman l'auteur se mette un peu plus en danger, sorte de cette zone dans laquelle il excelle et nous propose quelque chose de totalement différent... donc à suivre peut être…


Lien : http://delcyfaro.blogspot.fr..
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L'ennui du mort-vivant

Avec ce livre, j’ai découvert l’univers de Luc Doyelle. Un univers que j’aime beaucoup ! J’ai passé un très bon moment avec Lucius et tout les autres personnages qui gravitent autour de lui et que l’on retrouve également dans ses autres romans. Autres romans que je vais d’ailleurs me faire un plaisir de découvrir. Mais revenons à ce livre ci. C’est un polar, je dirai même un polar humoristique. Chaque chapitre, chaque paragraphe est truffé d’expressions, de blagues en tout genres ou encore de jeux de mots absolument hilarants. C’est complètement décalé et ça fait un bien fou ! C’est écrit à la première personne, sauf dans les chapitres consacrés à l’homme porteur de babouches (dont je ne vous dirai rien d’autre). J’aime beaucoup lire des livres narrés à la première personne, je trouve que ça rapproche davantage le lecteur au personnage. Et dans ce livre, comme si l’écriture à la première personne ne suffisait pas niveau rapprochement, Lucius s’adresse directement à nous. En nous laissant, par exemple, choisir la meilleure appellation dans une sélection de plusieurs, ou encore, en discutant avec nous avant de revenir au sujet initial et j’ai vraiment adoré ça. Autre chose que j’ai adoré pendant que j’y suis : Les notes de bas de page. Je n’en dirai pas plus non plus, mais elles valent le déplacement ! Je vais maintenant parler de l’intrigue. Ce livre est certes rempli d’humour, il ne faut pas oublier qu’il s’agit d’un polar. L’intrigue donc, tient remarquablement bien la route, elle est très bien ficelée et je me suis prise au jeu de cette enquête aux multiples rebondissements. En bref, ce livre sort complètement de l’ordinaire. C’est un polar avec pour personnage principal un véritable roi de la blague, un pro des calembours. Un livre idéal pour tout ceux qui aiment les livres réunissant les enquêtes et la franche rigolade. Je vous le recommande en vous invitant toutefois à être prudent si vous comptez le lire en public, un fou rire est si vite arrivé !
Lien : https://laurielucasetseslect..
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Sang pour sang thriller, mais pas que, tome 3

Hello,



Mon retour sur sang pour sang thriller, mais pas que. Je vous rappelle que ces recueils sont publiés pour financer le salon de Longperrier organisé par Nadine Doyelle

À nouveau j’ai adoré découvrir 15 plumes qui offrent toutes une vision variée du thriller, de la nouvelle noire,

Sur le podium de cette saison 3, je mets :

Sebastien Jullian, ses braises funestes m’ont vraiment embarqué dès les premières lignes dans cette histoire où la vengeance trouve ses lettres de noblesse

L’accident de Elodie Koenigshoven qui met en exergue tout ce dont on peut être capable pour protéger un proche.

Et Charlotte de Ludovic Metzker que je connaissais déjà, mais qui m’avait fortement surprise lors de ma première lecture et que j’ai validée en choix pour participer à ce recueil. Jusqu’au bout on ne se doute pas un instant de ce qui se trame.

Bref encore un très bon moment de lecture pour les amateurs de nouvelles.
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