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Critiques de Luc Mary (63)
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Les Thermopyles : La plus célèbre bataille de..

Il s'agit typiquement du genre de livre d'histoire que j'apprécie, clair et accessible, bien écrit, bien structuré et surtout, sérieux du point vue historique.

Le titre est pourtant trompeur, car si la bataille des Thermopyles est bien au menu de cet ouvrage, elle n'en constitue en fait qu'une toute petite partie, mais croyez moi, on n'y perd pas au change.

L'auteur va en fait nous proposer un cours d'histoire couvrant une période allant des guerres Médiques à la guerre du Péloponnèse, le tout en commençant par une radiographie de Sparte, ses us et coutumes, ses lois et les statuts de cette société qui n'a pas d'équivalent dans l'histoire du monde connu.

Vous pensiez que le "1984" d'Orson Wells était une fiction ? Attendez de connaître l'histoire de Sparte, c'est tout bonnement incroyable.

On ne naît pas spartiate, on le devient. Enlevé à sa mère à l'âge de sept ans, chaque enfant mâle va suivre une éducation entièrement dédiée à la guerre (Agogé), celle-ci s'achevant à dix-huit ans avec l'épreuve de la kryptie où le meurtre des hilotes (esclaves de Sparte) est autorisé et encouragé.

Les spartiates sont "égaux entre eux mais supérieurs à tous", leur ascétisme est devenu légendaire, leurs possessions sont réduites au strict minimum et tous possèdent la même chose afin de ne pouvoir être enviés. De même leur système de gouvernement ne laisse aucune place au culte de la personnalité, seule compte Sparte et sa sauvegarde.

Plutarque, cite la reine spartiate Gorgô qui fut l'épouse de Léonidas : À une étrangère qui s'étonnait que les femmes de Sparte fussent "les seules à commander aux hommes", elle aurait répondu que c'est parce qu'elles étaient "les seules à engendrer des hommes".

Cette lecture m'a donné l'envie de revoir le film "300", si l'on passe sur le côté un peu fantastique et démesuré de certaines scènes, beaucoup d'informations exactes sont présentes, y compris le fait que l'ambassadeur des perses ait été jeté au fond d'un puits (comme à Athènes d'ailleurs), ou encore le fait qu'aux Thermopyles, les 300 spartiates étaient bien les seuls soldats professionnels présents au milieu des 7000 défenseurs du défilé.

La rivalité entre Athènes et Sparte est également traitée en détails ainsi que tous les jeux d'alliances des guerres citées dans cet ouvrage.

Je pensais être incollable sur Sparte et son histoire, j'ai pourtant appris beaucoup de choses dans ce livre que je conseille vivement, notamment sur le contexte historique de l'époque et la complexité politique de la Grèce antique (l'Hellade), loin de la sagesse démocratique que l'on imagine.
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Les Thermopyles : La plus célèbre bataille de..

Petit un : je n'aime pas qu'un titre me mente sur la marchandise. Donc rectif' du titre siou'plait et on n'en parle plus : Des guerres médiques à la guerre du Péloponnèse, en s'attardant (un peu) sur les Thermopyles.

Petit deux : y en a pas. 100ème critique, je fais ce que je veux.



Dès lors, entendons-nous sur le vocabulaire : Marathon est une grande bataille avant d'être une course, et Leonidas fut roi de Sparte avant de finir chocolatier belge. Tout comme la Macédoine n'est pas qu'un méli-mélo de légumes, les spartiates ne se résument pas qu'à ces foutues sandales, aspirateurs à gravillons fourbes et indélogeables. Et n'oublions pas évidemment qu'à guerre médique, il n'y a pas de faute de frappe. Donc pas de R, même si toutes les guerres sont merdiques. Débat dont on se moquait pas mal à l'Antiquité.



-490 à - 404. Sieur Christ pas encore né mais déjà un sacré foutoir dans le bassin méditerranéen. Les Perses, en contrat-confiance à faire pâlir Darty et à la tête d'un méga empire, ont décidé d'agrandir la maison. Pas de Stéphane Plaza sous la main, on enrôle alors 300 000 gus, rien que ça, et cap sur les Hellènes et ses garçons.

Et c'est quiiiii le patron?! Xerxès. le boss des Perses. Et pas peu fier le gars. Fils de Darius qui a pris une grandiose déculottée à Marathon, il aspire à venger le paternel. Mégalo à souhait, fiston sème la terreur sur son passage, épaulé par sa fidèle clique d'Immortels. Les Grecs, guère tentés par le rôle de la féta tranchée, courbent vite l'échine devant le rouleau compresseur xerxèstuesque. Mais Xerxès-gros-melon a sous-estimé Athènes et Sparte, alors bon potes. Car y a du bonhomme là-bas, du hoplite chaud-patate pour en découdre. Notamment notre Leonidas, droit dans ses sandalettes que même le gravillon ose pas s'y frotter. A la tête de 300 surhommes triés sur le volet, il est chargé de bloquer l'avancée perse aux Thermopyles, petit anus grec inviolé (je vous vois venir avec vos clichés sur la Grèce antique, mais pas de ça ici, c'est sérieux nom de Zeus), pour ralentir les troupes le temps que se prépare la défense arrière. Mission-suicide qui permettra tout de même, s'cusez du peu, de mettre en déroute Xerxès et consorts.

A peine le temps d'un sirtaki et d'un verre d'ouzo pour fêter la victoire qu'Athènes s'empare déjà du contrat Darty, et dans un élan impérial, se mettra à dos son copain-d'avant, Sparte. Bim, re-guerre : celle du Péloponnèse, développée sur le dernier tiers du récit (moins emballant).



Et on se laisse embarquer dans cette chronologie épique digne d'un roman d'aventures. D'aucuns reprocheront à l'auteur un côté magister, limite répétitif et un brin scolaire. Pas faux. Mais c'est exactement ce que j'espérais, à savoir un ouvrage plus pédagogique qu'analytique ou trop technique. Stratégie, invasion, diplomatie, sacrifice, toussa toussa, ça vous met du baume à la lecture. le déroulé historique, appuyé sur de solides références (Hérodote souvent cité) se suit donc sans peine malgré moult noms à coucher dehors. Rajoutons à cela quelques anecdotes savoureuses ponctuant le récit, et l'ennui est écarté (le coureur de Marathon, le "pont" des Dardanelles etc). Bravoure et honneur spartiates restent le fil rouge, et de fait, les passages les plus envoûtants. Leur devise : vaincre ou mourir. Choisir la mort plutôt que la couardise et la honte.



Belle occasion de replonger quelques heures dans l'Antiquité pour (re)découvrir un épisode de notre Histoire. Enfin de l'Histoire de Nikos ou Onassis. Mais bon, on est tous frères et bons amis maintenant...
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100 idées reçues, contrevérités et faits insolites ..

" La terre est le berceau de l'humanité, nous ne pouvons pas vivre éternellement dans un berceau."

Constantin Tsiolkovski.





Mes Chroniques Martiennes:

Comme le Temps passe...

Enfant, on me demandait ce que j'aimerais faire plus tard?

-Astronaute ou cosmonaute!





En 2020, la NASA voulait ouvrir les modules de l'ISS (la station spatiale internationale) aux touristes. Une douzaine d'astronautes pouvait séjourner en orbite, pour un billet de 58 millions de dollars et 35 000 par nuit passée, à bord. Ils pouvaient contempler la Terre de l'espace!





A cette époque, Elon Musk, le fondateur de SpaceX visait Mars, avec Falcon Heavy. Son super lanceur: "The Big Falcon Rocket", fusée géante de 122 mètres de hauteur, transporte maintenant une centaine d'astronautes, à chaque voyage...





300 milliards de dollars, le prix d'un voyage vers Mars. C'est alors que la NASA fabriqua du carburant, sur Mars, pour diminuer les coûts. C'était en 2030!





Les premiers "Martionautes" (un de nos ancêtres) passèrent plus d'un an et demi, sur place, pour la recherche scientifique, et la Terra formation...





Mars, la planète rouge, a été terra-formée! Grâce à des miroirs géants de 100 kilomètres de rayon dans l'espace qui réfléchissent la lumière du soleil, pour faire fondre les calottes polaires de Mars. Pour libérer l'eau et le dioxyde de carbone dans les calottes et le sous sol. Le gaz carbonique généré, permit alors un nouvel effet de serre....

Il reste encore des terres vierges, sur Mars, mais pour combien de temps?





Je note cela, dans Mes Chroniques Martiennes, sur un vieux "Babelio" pour mes enfants, car le livre que j'ai est une antiquité (c'est du Papier recyclé, ça n'existe plus!)

On y parle du premier homme sur la lune!





Ah, je ne sais si c'est un Fake news, mais la voiture Telsa roadster décapotable, lancée dans l'espace en 2018, par Elon Musk, a été repérée, aux confins d'une galaxie lointaine, très lointaine... L'espace infini et au delà !

Merci à Masse Critique Babelio, Luc Mary et Philippe Poinas.

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Elon Musk, l'homme qui invente notre futur

Livre panégyrique, ode au célèbre personnage emblématique de ce début de XXIème siècle occidental.

Aucune distance critique, aucune réflexion, une simple déclaration d’amour (et pourquoi pas ?) qui ne fait que compiler tout ce qu’on peut trouver dans la presse mainstream sur le multimilliardaire étasunien.

On peut y trouver par exemple : « Sa seule crainte est de voir l’intelligence artificielle menacer les fondements de notre civilisation dans un avenir proche. Mis au point au mois de mai 2020 par la société muskienne OpenAI, un logiciel ultra-performant pourrait bientôt mettre au rebut nos programmateurs et nos pilotes, mais aussi nos interprètes, nos poètes et nos romanciers. Répondant au doux nom de GPT-3, ce robot sait traduire, coder des programmes informatiques, disserter en mélangeant habilement poésie et humour et mener des conversations en ligne sans que soit décelée son origine artificielle. »

Voilà : aucune analyse : un énoncé suivi de son contraire.

Tout est à l’avenant. Pire, on a le droit à des monuments de bêtises que seul un politicien en période électorale est susceptible de proférer :

« Elon entend ainsi refermer l’ère du pétrole et de la pollution atmosphérique en développant le marché des voitures électriques bon marché, comme l’atteste la montée en puissance de la société Tesla »

Mis à part l’utilisation du prénom (décidément, ce n’est plus de l’amour, c’est de la vénération), un petit tour sur n’importe quel site automobile m’a permis de me rassurer sur ma réaction :

« L’offre Tesla Y débute avec le modèle Grande Autonomie à roues arrière motrices à 56.000€ »

C’est ce que notre amoureux transi doit appeler « bon marché ».

Un petit tour en train ?

« ce train révolutionnaire foncera à près de 1 200 km/h et deviendra, au dire d’Elon, le nouveau mode de transport de masse d’ici trente ans »

S’il le dit... J’espère que les utilisateurs de train de banlieu apprécieront de voyager à cette vitesse. Il ne faudra pas s’arrêter souvent avec un tel élan mais bon...

Je passe sur la conquête de Mars, « 2017, l’année où Musk a regardé vers la planète rouge » (Une belle affiche à faire pour les générations futures), où l’on apprend que c’est par lui que la conquête spatiale étasunienne passe désormais (toujours aucune réflexion sur la privatisation que cela suppose) et en lisant ce livre on peut même être tristes pour les russes et les chinois et les autres que je connais moins bien qui n’ont pas M. Musk et qui prétendent aussi explorer la banlieue du Soleil. Les pauvres !

J’arrête, le reste fait autant pitié.

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Les Derniers Jours des chefs nazis

Les derniers jours des chefs nazis est un livre remarquable et passionnant. Il parvient en tant qu’œuvre documentaire-historique, à nous instruire sans lourdeurs, mais mieux encore, par son style littéraire à nous la faire lire presque comme un roman.



Pour chaque chef nazi (dont les chapitres sont regroupés selon les catégories « sacrifiés », « suicidés », « condamnés », etc.), est repris une partie de sa biographie, son ascension au pouvoir, son implication dans le IIIème Reich et ses ignobles crimes, mais aussi, un portrait de sa personnalité. Sur ce point, j’aurais été très intéressée par un développement plus poussé, mais ce n’est pas le but de l’ouvrage.



A cet égard, j’en ai tiré une analyse (toute personnelle) et selon moi, ce n’était pas des hommes ordinaires. Non, de nombreuses caractéristiques les unissaient : l’opportunisme égoïste, l’ambition, les coups bas, la manipulation, la mégalomanie, etc. Certes des défauts humains qui ne sont pas rares, bien que rarement aussi condensés. Mais il en est un qui a fait d’eux des criminels en puissance : l’absence d’empathie. En cela, pour moi, cela en fait des monstres. Et toute cette folie n’aurait probablement pas pu voir le jour sous cette ampleur sans la conjonction de tous ces traits sociopathiques réunis chez ces hommes. Cette fascination hypnotique pour Hitler – lui-même sociopathe – aussi, semble avoir renforcé cette sorte d’hystérie collective… Mon analyse, je le sais, ne repose que sur une réflexion personnelle toujours en renouvellement pour tenter de comprendre ce qui reste pour moi une énigme devant l’étendue de ce massacre.



Quoi qu’il en soit, historiquement, ce livre m’en a appris beaucoup, ne fusse qu’en éclairant des termes ou concepts qui restaient malgré tout assez vagues dans mon esprit (cela étant un petit index à la fin aurait peut-être été un plus). Une photo de chaque nazi aurait sans doute aussi ajouté une plus-value (mais j’ai réglé ce problème en me faisant un petit pêle-mêle de ces odieux personnages… qui pour la plupart semblent avoir - de manière presque caricaturale - l’incarnation du mal inscrite sur le visage).



En bref, je vous recommande donc chaleureusement cette lecture captivante.

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Marie Stuart : La reine aux trois couronnes

Une excellente biographie qui retrace la vie de Marie Stuart, reine aux trois couronnes (Écosse, Angleterre et France), mais dont le destin va s'avérer tragique puisqu'elle sera décapitée à 44 ans par celle qu'elle considérait comme sa "chère soeur", Elizabeth Ière. La biographie est passionnante, bien documentée, les références en bas de pages sont nombreuses (mise en page moyenne car il m'a souvent manqué des fins de phrases dans ses notes) et on se prend de sympathie pour cette reine dont on n'arrive pas à savoir si elle est victime ou coupable. La pauvre aurait du s'en tenir à l'adage "Mieux vaut être seule que mal accompagnée" car son entourage ne va cesser de la trahir et Marie multiplie les mauvais calculs. Le début est un peu long, nécessaire pour comprendre comment on en arrive au cas de Marie Stuart, mais qui aurait peut-être pu être raccourci. La biographie est enrichie de tableaux et d'images. J'ai aimé découvrir la vie passionnante mais malheureuse de cette femme souvent reine mais qui aura finalement bien peu exercé son pouvoir.



Merci à Babélio et aux éditions l'Archipel pour cet envoi.
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Marie Stuart : La reine aux trois couronnes

J’ignore si cela est voulu mais la sortie de l’ouvrage de Luc Mary, Mary Stuart publié pour la première fois en 2009, est sorti en poche chez les éditions Archipoche (que je remercie au passage pour l’envoi du livre) début février ce qui coïncide à quelques semaines près avec la sortie du film éponyme de Josie Rourke. Quant à moi, je ne l’ai toujours pas vu mais cela devrait être fait demain après-midi et j’ai grand hâte! En effet, quoi de mieux que de préparer une sortie au cinéma en se documentant d’abord par un livre d’Histoire?



Mary Stuart est prénommée la Reine aux trois couronnes par Luc Mary car elle était Reine d’Ecosse par sa naissance (fille de Jacques V d’Ecosse et Marie de Guise), Reine de France par son mariage avec le fils de Henri II, François II et héritière de la couronne d’Angleterre (elle serait devenue Reine après la mort de sa cousine Elizabeth Ière) mais elle ne l’a jamais ceint.



La vie de Mary Stuart est ponctuée de malchance : née en 1542, elle devient orpheline de père à six jours et doit fuir son pays natal à quatre ans. En effet, sa mère, devenue régente du Royaume d’Ecosse, craint que leur pays voisin et ennemi, l’Angleterre, ne fasse de sa fille une otage. Sitôt arrivée à la Cour de France, Mary Stuart vit les plus belles années de sa vie à Amboise en compagnie de son futur mari, François II. La jeune fille ravit par sa beauté, sa gaieté et son intelligence. Elle se marie à seize ans et devient Reine de France. Malheureusement pour elle, son mari meurt deux ans plus tard d’une infection à l’oreille. Sa belle-mère, Catherine de Médicis décide de la renvoyer chez elle, en Écosse, en 1560.



L’accueil de son peuple est plutôt chaleureux et la jeune veuve décide de se remarier rapidement pour donner un héritier au trône. Son choix se porte sur Lord Darnley, un bellâtre qui se révèle être grossier, buveur invétéré et violent. Son mariage n’est pas heureux mais elle donne néanmoins naissance au futur roi d’Ecosse et d’Angleterre, Jacques VI. Trois ans plus tard, en 1567, son mari est retrouvé assassiné. Les soupçons se portent immédiatement sur Mary Stuart qui ne semble pas vraiment affectée par la mort de son mari et sur le Comte de Bothwell, James Hepburn qu’elle épouse en troisième noce. Les Écossais déposent leur Reine et l’emprisonnent au château de Stirling, en attendant son procès. Ne s’avouant pas vaincue, Mary décide de s’enfuir et de rejoindre le royaume de sa « chère amie et cousine », Elizabeth Ière qui lui avait témoigné dans ses lettres tant de soutien. Malheureusement, la jeune femme est loin de s’imaginer qu’elle est tombée dans la gueule du loup…



De prime abord, je dois bien avouer que ma lecture n’a pas débuté sous les meilleurs auspices. En effet, le prologue d’une trentaine de pages retraçant l’Histoire de l’Ecosse de l’Antiquité au XVIème siècle m’a paru un peu long. Bien qu’il soit effectivement nécessaire d’expliciter les relations complexes entre l’Ecosse et l’Angleterre et démontrer ainsi les enjeux du trône de Mary Stuart, je pense qu’il aurait été plus pertinent de remonter beaucoup moins loin dans l’Histoire. Le début de l’ouvrage aurait été beaucoup plus efficace.



Hormis cela, j’ai trouvé cette biographie passionnante et bien documentée. Luc Mary possède un style d’écriture très vivant qui fourmille de détails amenant son lecteur avec lui. Il n’hésite pas à citer dans son textes les biographes qui l’ont précédé ou à mettre des notes de bas de pages pour faire référence aux ouvrages. La bibliographie est un peu courte à la fin mais va à l’essentiel et est dotée de livres relativement récents. Enfin, la présence de photographies au milieu représentant des personnages historiques ou les résidences où Mary Stuart permet de se faire une meilleure représentation.



En conclusion, malgré un début un peu longuet, la lecture de ce petit ouvrage s’est avéré passionnante. Il fourmille de détails sur la vie de la souveraine et rend son personnage attachant. Bref, une lecture qui va s’avérer bien utile demain devant ma séance cinéma!
Lien : https://labibliothequedaelin..
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Les Derniers Jours des chefs nazis

Un livre poignant.

Les 30 principaux nazis (sauf Hitler ) sont présentés, non seulement dans leurs derniers jours, mais, ce qui est intéressant, dans leur bio et dans leur caractère.

-- Les "sacrifiés" : Röhm, Heydrich, Rommel, Koch, Canaris ;

-- Les "suicidés" : Goebbels, Himmler, Göring ;

-- Les condamnés à mort : Ribbentrop, Keitel, Kaltenbrunner, Rosenberg, Frank, Streicher, Jodl, Seyss-Inquart ;

-- Les rescapés de Nuremberg : Fritzsche, von Neurah, Raeder, Schacht, von Schirach, Berger, Dönitz, Speer, Hess ;

-- les chassés-attrapés : Höss, Eichmann, Barbie ;

-- Le crime impuni : Lammerding, Mengele.



Que penser de cette lecture ? Ce livre est très bien écrit et très bien documenté. Connaître la personnalité de chaque tortionnaire essaie de répondre à la question du pourquoi une belle intelligence comme un Goebbels docteur, un Speer architecte ou un Mengele docteur etc.. peut être déviée par un fanatique comme le fûhrer ?

Tous ces S.A ou S.S ont des points communs : ils sont arrogants, fils spirituels de Frédéric II de Prusse ou de Bismarck, ils ont été fanatisés par les paroles d'Hitler qui a exprimé leur frustration vis à vis de l'armistice de 1918, la dette de Versailles, la démilitarisation... Des magouilleurs aussi vicieux qu'Hitler, Himmler et son double Heydrich combinent des provocations pour faire accuser les communistes de l'incendie du reichtag et faire accéder le führer au pouvoir, puis écarter les généraux gênants en salissant leur réputation... Ce sont des coup bas de gangsters, des attaques par surprise qui font que l'autre, le général, le Juif, le Français sont surpris et sont défaits...

L"armistice a été signée à Reims le 7 mai 45, mais les Russes ont insisté pour refaire signer là où ils ont gagné la guerre à Berlin le 8 mai. En effet, ce sont eux qui ont payé le plus lourd tribu, car au fur et à mesure que Guderian et Jodl avançaient avec leurs millions de soldats, jusqu'à 100 km de Moscou, la fonction de Himmler avec ses SS derrière était de "nettoyer" le terrain des Juifs Russes et des soldats ennemis, qui ont été éliminés par millions. L'objectif d'Hitler, qui a pris une énorme confiance quand les alliés n'ont pas réagi au réarmement de la Rhur en 1936, était d'agrandir l'espace vital allemand, de supprimer tous les Juifs d'Europe, et d'aller posséder le pétrole de Bakou.



La victoire des alliés, outre que parfois elle s'est joué à pas grand chose (1942), est le fait des erreurs d'Hitler ne voulant pas écouter Rommel ou Dönitz, d'un Churchill qui prend Hess à son jeu, d'un Eisenhower intransigeant face à une paix séparée proposée individuellement par la moitié des 30 chefs qui pensent trop tard à sauver leur peau quand le torchon brûle, en mars avril 1945.



Je vois que Guderian, de la wehrmacht est absent de ce livre. Brillant chef de guerre comme Rommel, il n'a pas été inquiété par le procès de Nuremberg, qui s'est basé sur quatre chefs d'accusation : complot, crime de guerre, crime contre la paix, crime contre l'humanité.



Les condamnés ont des attitudes arrogantes, et nient leurs crimes, disent ignorer la solution finale alors que des lettres prouvent le contraire, détournent la tête quand on leur montre des photos, mentent en disant qu'ils ne faisaient qu'obéir.

Seuls, Dönnitz et Speer, bien défendus par leur avocat, regardent la vérité et avouent, ce qui leur rapporte 10 ou 20 ans au lieu de la mort.

La chasse à Barbie, le tortureur de Jean Moulin, a Lammerding, auteur du crime d'Oradour, à Eichmann ou Mengele sont passionnantes.



Il y aurait encore plein de choses à dire. Lisez le, c'est fascinant.
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Elon Musk, l'homme qui invente notre futur

Il ne s'agit pas réellement d'une biographie mais d'un recueil de plusieurs témoignages dont quelques informations proviennent de son biographe Ashlee Vance.



Luc Mary retrace ici le formidable travail effectué par Elon Musk, l'homme qui invente notre futur.

Visionnaire, ce grand entrepreneur voit avec une justesse insolente les projets qui feront notre quotidien dans un futur plus ou moins proche.

De l'Afrique du Sud aux États-Unis, de Zip2 à Neuralink, Elon devient un incontournable de la Silicon Valley et investit dans ses rêves pour qu'ils puissent devenir accessibles et/ou profitables au plus grand nombre.



Il y'a dans cet écrit beaucoup de redites rendant la lecture moins excitante au fil des pages. Je suis particulièrement déçu sur le fait que l'auteur ait privilégié d'importants paragraphes sur des détails de SpaceX, de la conquête de Mars et de Tesla, au détriment du parcours et de la personnalité d'Elon Musk qui n'est présent qu'au second plan.

En somme, le sujet est plutôt intéressant et mérite la lecture pour ceux qui sont attachés aux entreprises du mégalomilliardaire. Si vous êtes plutôt attiré par le personnage, il vaudrait mieux vous tourner vers la biographie écrite par Ashley Vance.



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Les Derniers Jours des chefs nazis

Les derniers jours des chefs nazis de Luc Mary & Philippe Valode raconte le parcours de ceux qui ont été jugés au procès de Nuremberg. Mais comme les auteurs le démontre il y a eus environ deux millions de S.S. des purs et durs qui ont passés entre les mailles de la justice. Ces personnages qui ont été jugés, des hommes ordinaires qui avaient le pouvoir de vie et de mort a révélé ce qu’il y a de pire de l’humanité. Cela peut encore se reproduire de nos jours et on en voit déjà les prémices.
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Rends-moi mes légions ! Le plus grave désastre ..

Je suis toujours ravi de lire Luc Mary qui présente toujours très clairement des événements historiques en expliquant point par point le déroulé de ceux-ci. C’est passionnant à chaque fois.

Ici, Luc Mary nous conte le terrible désastre de l’anéantissement de 3 légions romaines par les Germains en l’an 9 de notre ère.

Comme toujours, c’est la combinaison de plusieurs facteurs qui amène à cette terrible désillusion romaine de s’emparer de la Germanie.

Des conditions climatiques dantesques, une nature qui s’oppose à l’avancée de l’armée romaine, une trop grande confiance du Général Varus… et ce n’est que quelques unes des raisons qui sont expliquées par Luc Mary.

Luc Mary ne se contente pas de présenter cette terrible bataille mais aussi les raisons de ce désastre et ses conséquences sur le monde romain.

Une lecture passionnante.
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100 idées reçues, contrevérités et faits insolites ..

Merci à Babelio et L’Archipel pour l’envoi de ce titre dans le cadre de l’opération Masse Critique.

Pour tous les passionnés de la conquête spatiale. Voici 100 réponses à toutes les questions que vous vous êtes posées. Des chapitres courts et documentés.

Par exemple : Le film de la mission Apollo 11 a été tourné sur terre ? Faux. Une manière d’aborder toutes les thèses complotistes. On y explique pourquoi le drapeau américain flotte, ...

À découvrir ! Très intéressant et accessible à tous les publics.
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Les décisions les plus absurdes de l'histoire

Livre lourd et décevant,voire partisan(mais l'historien n'est pas objectif)
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Les décisions les plus absurdes de l'histoire

Des événements très bien retranscrit par l'auteur où les décisions et les actes de personnalités historiques ont eu des conséquences importantes sur l'histoire.

La plupart des événements sont très connus, certains connus aussi pour leurs décisions absurdes mais l'auteur s'attache à retranscrire tous le déroulé des ces moments clés de l'histoire.

Hannibal, Xerxès, hitler, Chamberlain ... Autant de personnages et de peuples également qui ont eu des défaillances dans leur décisions. C'est assez impressionnant de se dire que l'histoire bascule pour parfois une simple décision.
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Marie Stuart : La reine aux trois couronnes

Qui ne connaît pas Mary Stuart ? Qui n’a jamais voulu savoir qui se cachait derrière cette femme ? Je me suis tout de suite plongé dans cette biographie de Luc Mary avec l’espoir que cela me soit accessible et qu’enfin je comprenne ce pan de l’histoire très énigmatique pour moi !

Je vous le dis de suite, j’ai beaucoup aimé ce livre. J’ai toujours été fasciné par ces femmes qui ont fait l’histoire mais la fin malheureuse de Mary Stuart m’a toujours fait un peu peur … Cette biographie confirme que c’est une femme complexe, toujours en équilibre précaire dans sa vie politique (3 fois Reine ! ) mais aussi sentimentale (elle voit ses trois maris mourir avant elle !).

La lecture se fait facilement, même si les références historiques sont très nombreuses. L’histoire de Mary Stuart, en plus d’être passionnante, dépasse la fiction et malgré le fait que nous connaissions la fin, nous sommes toujours tenus en haleine pour savoir ce qu’il va se passer et comment cela va se passer.

Le gros point fort de cette biographie, c’est la pédagogie :

* Tout d’abord, Luc Mary nous fait un petit retour en arrière pour nous expliquer la différence entre Écosse et Angleterre. Cette partie est très importante car beaucoup d’évènements sont conditionnés par cette période trouble et mouvementée

* Chaque chapitre est en quelques lignes clairement résumé. Luc Mary est votre guide. C’est judicieux car grâce à cela, il ne peut pas jamais perdre son lecteur.

* Toutes les références historiques sont expliquées en bas de page et de manière très explicite. De plus si un personnage est récurrent dans le livre, l’auteur vous rappelle à quelle page il en a déjà parlé ! C’est rare de trouver autant d’aides et cela est appréciable.

* Les références à Stefan Zweig sont nombreuses et nous poussent à aller chercher plus loin plus d’informations. Ce livre est un excellent tremplin pour se lancer plus dans l’histoire sombre de l’Angleterre et de l’Écosse. Une bibliographie est proposée à la fin de l’ouvrage.

* Et enfin pour finir sur les points positifs, Archipoche a consacré 8 pages à des portraits et reproductions de tableaux. Et cela est un vrai plus pour les curieux ! Je sais que si je lis un livre d’histoire, je vais souvent sur Internet ou dans une revue pour me permettre de visualiser les protagonistes, leur physique, leur regard, leurs parures, leurs châteaux ….



Alors pas de points négatifs ? Un seul petit bémol, le manque d’arbres généalogiques. C’est vrai que je suis sensible à ce type d’information car c’est par ce document que je commence. Je me familiarise ainsi avec les personnages historiques que je vais croiser.



Alors, A lire ? Oui trois fois oui ! Je conseillerai ce livre pour les passionnés d’histoire qui ne connaissent pas bien Mary Stuart et l’histoire Angleterre - Écosse. Ce passionnant livre est un tremplin pour qui souhaite aller plus loin.
Lien : https://ideeslivres.jimdo.co..
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Ils ont échappé à la mort : Les tentatives d'as..

Quand nos instituteurs (trices) enseignaient l’Histoire il y a 50 ans aux futurs adultes que nous sommes devenus, on n’imaginait pas l’ampleur de chaque événement et on se contentait d’apprendre sagement les dates des batailles, et la litanie des rois de France avec leur dates de naissance, d’avènement et de mort. Laquelle n’était pas toujours (loin s’en faut) naturelle et au fond du lit. Les empereurs et présidents ont pris la suite et de temps à autre on nous parlait d’un attentat qui avait pu (ou aurait du) changer l’Histoire.



Avec ce livre de Luc Mary, on se replonge dans une liste (non exhaustive) de complots, attentats et quelquefois meurtres de personnalités notables de cette histoire de France en prenant comme prétexte les « causes et conséquences » de ces actes commis par des individus isolés, manipulés, inconscients, mal organisés, ou groupes d’hommes plus ou moins motivés et en tous cas peu efficaces. Cette idée de départ était certes très louable (celle du livre j’entends) mais selon les événements évoqués les chapitres sont plus ou moins complets malgré la documentation très explicite sur laquelle s’appuie l’auteur.

Je ne m’attendais cependant pas à lire pendant de longs paragraphes ce que le souverain ou chef d’état aurait pu (ou aurait du) faire sans l’attentat dont il avait été victime. Le chapitre consacré à Napoléon III est à ce titre très long et le lecteur s’enlise un peu dans les listes d’individus de pouvoirs qui tiraient plutôt plus que moins les ficelles de l’histoire à l’insu des gouvernants eux-même. À d’autres moments l’auteur revient à plusieurs reprises sur le même attentat, et quand il s’agit de victimes récurrentes, on ne sait si c’est d’une tentative ou d’une autre dont il est question.

J’aurais davantage préféré une description plus finement détaillée de l’attentat lui-même, décrit comme une enquête policière avec l’ambiance précise du moment, le minutage et les impondérables qui l’ont fait échoué, comme celui d’Henri IV, particulièrement bien relaté.

La postérité des comploteurs est celle que les livres d’histoire leur ont donnée, plus ou moins importante, et grâce à Luc Mary leur souvenir est ainsi ravivé. Je suis plus dubitatif cependant sur la position que prend l’auteur vis-à-vis de certains conspirateurs (par exemple, les chouans n’étaient pas tous des assassins ennemis de la révolution, plutôt des victimes de la terreur jacobine…).



Si l’on passe de bons moments selon les chapitres, le livre est cependant inégal, malgré tout je remercie Babelio et les éditions Tallandier pour l’opportunité qu’ils m’ont offerte de découvrir des aspects bien cachés de notre histoire.
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Les Thermopyles : La plus célèbre bataille de..

Je ne sais pas si, à, l’instar de ce qu’annonce le titre, Les Thermopyles peuvent être considérés comme la plus célèbre bataille de l’antiquité. Mais ce dont on peut être sûr, c’est que rarement dans une bataille la gloire des vaincus n’aura autant éclipsé celle des vainqueurs. Face aux armées gigantesques de l’empereur perse Xerxès venues mettre au pas la Grèce, fortes d’environ 300.000 hommes, 7.000 Grecs, dont les 300 soldats d’élites du roi spartiate Léonidas, vont tenir durant trois jours l’étroit défilé des Thermopyles (-480 av. J.-C.). Cet affrontement des plus sanglants et des plus inégaux, porté à l’écran de manière spectaculaire par Zack Snyder en 2006 dans son film 300, était en fait une mission suicide qui permit de retarder l’invasion de l’Attique et eut lieu au même moment que la bataille navale de l’Artémision (défaite perse).



Les Thermopyles – La plus célèbre bataillede l’Antiquité se lit comme un roman. S’appuyant essentiellement sur les travaux de Peter Green (Les guerres médiques, 2008) et de Michell Humphrey (Sparte, 2009), l’historien Luc Mary emploie un style très narratif qui fait mouche. La bataille des Thermopyles en elle-même ne représente que trois des onze chapitres de ce livre. Car loin de rester circonscrit au récit du brillant exploit tactique des Péloponnésiens, l’ouvrage narre l’ensemble des (...)
Lien : http://leslecturesdares.over..
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Les décisions les plus absurdes de l'histoire

Je n'ai rien aimé dans cet ouvrage.

Un style que j'ai trouvé condescendant, lourd, répétitif...

On se sent pris de haut, aucune mise en contexte des événements, même pas une petite carte pour situer les différents lieux, et on se perd dans des détails inutiles.

On tourne en rond, au final on ne sait plus trop de quelle décision on parle, ni en quoi elle est absurde.

J'ai plutôt ressenti de la moquerie de la part de l'auteur qu'une objectivité sur les faits abordés.

Dommage.



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100 idées reçues, contrevérités et faits insolites ..

Ce que nous propose Luc Mary et Philippe Poinas avec cet ouvrage, cet un voyage à travers l’histoire de la conquête spatiale mais également à travers les dernières découvertes sur l’espace.

Les 2 auteurs racontent formidablement la conquête spatiale avec la lutte des 2 grandes puissances pour être le premier à révolutionner l’astronomie.

La seconde partie est consacrée, elle, a toute les découvertes passées, actuelles et futures, notamment grâce aux nombreuses sondes qui ont parcourues le système solaire : Mars, Vénus, Titan, les comètes, les astéroïdes, le Soleil...

Un livre extraordinaire pour tout fan d’astronomie.
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Marie Stuart : La reine aux trois couronnes

Il y a environ trois ans (oui déjà), je vous avais déjà présenté une biographe de Mary Stuart, celle de Stefan Zweig, que j'avais beaucoup aimée. J'étais donc curieuse de découvrir une autre biographie sur ce personnage historique, d'autant plus que j'avais vraiment envie d'aborder un peu l'Histoire écossaise pour ce Challenge. Qu'ai-je donc pensé de ce livre? Et bien j'ai beaucoup aimé La reine aux trois couronnes, une bonne biographie si vous souhaitez découvrir ce personnage.



Luc Mary nous propose un livre riche en détails et très intéressant. On sent dès les premières pages qu'il connait très bien son sujet et qu'il a fait de nombreuses recherches en amont, un bon point! J'ai appris énormément de choses sur Mary Stuart, les événements de sa vie sont toujours présentés avec beaucoup de détails. On peut peut-être se sentir un peu submergé au début par le nombre de personnages, d'informations ou de dates, mais on s'y habitue vite. Mon seul petit bémol: j'aurais aimé que Luc Mary s'attarde un peu plus sur les dernières années de la vie de Mary Stuart, mais ce n'est rien de grave.



Toujours dans cette idée de détails, j'ai apprécié de retrouver non seulement une bibliographie (chose assez commune dans les biographies) mais aussi plusieurs reproductions de tableaux et images, ce qu'on ne retrouvait pas chez Stefan Zweig. Cela peut paraitre un détail, mais c'est un point que j'ai apprécié.



Luc Mary nous présente avec soin des thèmes majeurs de la vie de Mary Stuart: sa relation à la France, à la religion, au pouvoir, mais aussi celles (plus complexes) qu'elle entretient avec la couronne d'Ecosse qu'elle ne veut pas vraiment, car elle convoite celle d'Angleterre, et avec Elizabeth Ière. C'est un morceau capital de l'Histoire de l'Ecosse mais aussi de la Grande-Bretagne telle que nous la connaissons aujourd'hui qu'il nous propose de découvrir.



Enfin, je tiens à mentionner un point que j'ai particulièrement aimé: le style de Luc Mary, qui est vraiment agréable. C'est un livre que j'ai trouvé très plaisant à lire, il sait rendre son sujet intéressant et palpitant. C'est un bon point, car les biographies sont parfois un peu indigestes!



Pour conclure, je sais que certains vont me demander quel livre choisir entre la biographie de Luc Mary et celle de Stefan Zweig: si vous ne connaissez pas ou peu Mary Stuart, La reine aux trois couronnes est une introduction complète et fouillée à ce personnage. En revanche, celle de Stefan Zweig est peut-être un peu plus dense, et s'adresse à un public peut-être un peu plus familier avec l'histoire de Mary Stuart ou qui a l'habitude des livres d'Histoire.
Lien : http://livroscope.blogspot.f..
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