Pourquoi une fille à qui on raconte au minimum trois histoires par jour (et qui sont bien, parce que ce n’est pas n’importe qui qui raconte n’importe quoi, et ce n’est pas non plus n’importe qui qui écoute !) irait chercher dans des livres des histoires. Ben oui : on ne lit pas des livres parce qu’on aime bien les livres (le papier, les lettres, la reliure, le carton, les grands trucs par-fois difficiles à porter), non, on lit des livres parce qu’on est en quête d’imaginaire. On veut saturer la réalité des magnificences de l’imaginaire.