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Critiques de Lucie Chenu (44)
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Et d'Avalon à Camelot

Second opus faisait suite à l'anthologie « De Brocéliande en Avalon » paru en 2008, « Et d'Avalon à Camelot » regroupe les textes de dix auteurs de l'imaginaire, pour la plupart moins célèbres que leurs prédécesseurs mais incontestablement aussi talentueux. L'objectif reste le même : exploiter la matière des mythes arthuriens afin d'en proposer une nouvelle interprétation, et ce dans n'importe quel registre : épique, humoristique, tragique... La contrainte consistant à confronter ces héros légendaires à notre monde contemporain a cependant ici disparu, permettant ainsi une plus grande liberté aux auteurs qui s'en donnent à cœur joie pour le plus grand plaisir du lecteur. Outre davantage de variété dans le choix des décors et des époques, on constate aussi une plus grande diversité dans le choix des protagonistes. Si le premier volume faisait essentiellement la part belle à la triade magique constituée de Morgane, Viviane et Merlin au dépend des chevaliers de la Table Ronde, l'erreur est ici corrigée puisque plusieurs nouvelles mettent en scène aussi bien Arthur que Key, Perceval, Gauvain ou Galaad, sans pour autant négliger les figures féminines.



Comme toujours certains textes se lisent et s'oublient aussitôt tandis que d'autres laissent une empreinte plus marquée. Parmi les nouvelles les plus réussies figure à mon sens « Ce que chuchotait l'eau » d'Anne Fakhouri qui nous livre ici une aventure épique mettant en scène le chevalier Key aux prises avec une bien mystérieuse créature dans une contrée l'étant tout autant. Estelle Valls de Gomis opte pour sa part pour l'humour avec « L'histoire du Haut-Portail », un texte impliquant un Gauvain coincé au XIXe siècle et confronté aux créatures de Bram Stocker. Sara Doke réussit également son coup avec « Fata Morgana », nouvelle ne manquant pas d'originalité consacrée aux relations complexes entre les membres de la famille proche d'Arthur, le tout à notre époque et dans l'univers médical. Enfin, N. Cluzeau nous offre avec « Une légende est née » une belle conclusion à l'ouvrage sous la forme d'un hommage au personnage de Guenièvre qui s'était jusqu'alors fait discret et que l'on retrouve ici en quête de rédemption.



« Et d'Avalon à Camelot » se révèle au final une excellente anthologie, bien meilleure que celle qui l'a précédée, nous offrant des textes très variés mais tous de qualité. Une seule envie une fois la lecture achevée : se plonger à nouveau dans ces légendes arthuriennes dont on ne se lasse jamais et auxquelles Lucie Chenu rend ici un bel hommage.
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Les Dames Baroques

« Les dames baroques », anthologie dirigée par Estelle Valls de Gomis, regroupe les textes de pas moins de vingt auteurs, certains jouissant déjà d'une certaine réputation dans le monde des littératures de l'imaginaire tels que Charlotte Bousquet ou Justine Niogret, d'autres encore peu connus, et certains plus anciens puisque datant du XIXe, voir du XVIIIe siècle. Vingt nouvelles, trois cent pages, le tout consacré au personnage de la femme fatale, figure ô combien complexe et énigmatique qui hante depuis toujours un bon nombre de récits. Les angles d'approche adoptés sont, évidemment, extrêmement variés. Certains textes prennent ainsi l'allure d'un conte où une princesse de diamants désespère de se trouver un époux (« Lapidaire »), tandis que d'autres se plaisent à mettre à l'épreuve leurs prétendants (« La Belle aux Cheveux d'Or ») ou se livrent à un morbide loisir (« La princesse aux lys rouges »). D'autres prennent place à notre époque et narrent les déboires de femmes en proie à une mystérieuse magie : bague ayant gardé l'âme de sa dernière propriétaire (« La Dame de Gwenninis »), rêve s’immisçant dans le réel (« Le Bol d'Argent »)... D'autres encore relatent les malheurs d'hommes victimes de la beauté d'une femme (« Jusqu'au bout de la vérité ») ou bien d'un amour trop dévorant (« Rosea Furiarum »).



Tour à tour innocente ou manipulatrice, maléfique ou bienfaisante, bien réelle ou au contraire fruit des fantasmes les plus fous, les femmes présentent dans cette anthologie possèdent toutes des facettes différentes que l'on se plaît à découvrir au fil des pages. Certaines nouvelles sont évidemment plus marquantes que d'autres et parmi elles quatre ont particulièrement retenu mon attention. Étrangement il s'agit de quatre textes dans lesquels sont narrés, de manière très différente, le calvaire d'une femme : sorcière injustement accusée et condamnée par l'église à brûler chez Armand Cabasson (« Le baiser de la sorcière »), favorite d'une noire déesse dont on s'approprie une fois par an le corps chez Justine Niogret (« Le jour de la Belladone »), jeune pied de bot martyrisée et apprentie d'un alchimiste en quête de la vie éternelle chez Elie Darco (« Les crocs de la Basilicate »), et enfin fille moderne perdue dont on ignore si elle est victime de folie ou de l'influence néfaste d'une défunte sorcière. D'autres nouvelles valent également le coup d’œil, même si on pourrait souvent regretter la trop grande brièveté de certaines qui s'achèvent à peine commencées et entraînent ainsi une certaine frustration.



Au final, une anthologie au thème atypique proposant un large panel de textes dans lequel chacun devrait trouver son compte. C'est là une bien belle initiative qu'a eu Estelle Valls de Gomis qui nous offre avec « Les dames baroques » un ouvrage dense et original que j'ai pris plaisir à découvrir.
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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 1

Avec « Dimension de capes et d'esprits », les éditions Rivières Blanches nous proposent une sympathique anthologie de fantasy historique comprenant douze nouvelles d'auteurs plus ou moins réputés et habitués à ce genre de littérature. Tous rendent ici un vibrant hommage aux plus grands récits de cape et d'épée et aux auteurs qui leur ont donné le jour, que ce soit par le biais du thème choisi, des personnages ou bien du style. La totalité des textes se déroulent par conséquent entre le XVIe et le début du XIXe siècle et on peut d'ores et déjà saluer la variété des décors, loin de se limiter à la cour et ses intrigues, qui nous entraînent tour à tour à Versailles, en Angleterre, sur mer, dans le calme relatif d'un monastère, sur le champ de bataille... Le choix de l'époque à cependant fait l'objet de moins d'originalité, la majorité des auteurs ayant opté pour les règnes de Louis XIII et de Louis XIV ainsi que de leurs habiles ministres, les cardinaux Richelieu et Mazarin. Certaines nouvelles se démarquent malgré tout de leurs petits camarades et nous offrent des récits un peu plus innovants sur fond de guerres de religion, campagne d'Italie ou encore Révolution française.



Si l'initiative est louable et ne manquera pas de faire passer un agréable moment aux amateurs de capes et d'épées, il faut toutefois avouer que très peu de textes sortent du lot et que beaucoup laissent un arrière goût d'inachevé ou de déjà-vu. Heureusement, certains auteurs parviennent malgré tout à tirer leur épingle du jeu, en particulier ceux qui bénéficient aujourd'hui d'une certaine réputation. Nicolas Cluzeau signe ainsi avec « Dragons des mers » une excellente nouvelle (de loin la meilleure) nous plongeant habilement dans un duel maritime entre deux capitaines de navires pour la possession d'un aquadrac (ou dragon de mer), le tout sur fond d'Europe uchronique. Un vrai régal ! Lucie Chenu réussit également son coup avec « Ayeannah » dans laquelle elle nous relate l'histoire d'une dryade à la cour du roi Soleil, de même que David S. Khara qui se penche avec « La botte du Diable » sur le destin d'une confrérie des Maîtres d'Armes. Certains textes d'auteurs qui m'étaient jusqu'alors inconnus valent également le détour comme « La main du Diable » de Sergei Dounovetz, nouvelle très brève mais marquante, ou encore « Les hommes de l'ombre » de Pierre-Luc Lafrance qui nous entraîne pour une fois Outre-Manche.



Une anthologie très inégale, le très bon côtoyant le très moyen, mais qui rend malgré tout un bel hommage à ces histoires de capes et d'épées qui nous ont tous un jour fascinés. Difficile de résister à l'envie de découvrir le second volume, réunissant cette fois davantage d'auteurs confirmés qui, espérons-le, montreront autant d'enthousiasme que ceux qui les ont précédés. Car comme nous l'affirme Philippe Ward en conclusion de sa préface : « Si tu ne viens pas à la Rivière Blanche, c'est la Rivière Blanche qui viendra à toi ! »
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De Brocéliande en Avalon

Parue en 2008 aux éditions Terre de brume, « De Brocéliande en Avalon » est une anthologie qui, comme son nom l'indique, regroupe une succession de textes consacrés aux légendes arthuriennes. Arthur, Merlin, Lancelot, Guenièvre, la Dame du lac, Excalibur... autant de noms prompts à enflammer notre imagination et à raviver de vieux souvenirs de contes ou récits dont ils sont les héros et que nous connaissons tous aujourd'hui. Sous la direction de Lucie Chenu, neuf auteurs de l'imaginaire se sont essayés au difficile exercice d'exploiter à leur tour la matière des mythes celtiques tournant autour de ce roi légendaire et d'en proposer une nouvelle interprétation. Une contrainte, toutefois, celle de confronter d'une façon ou d'une autre ces dames et chevaliers d'un autre temps avec notre monde et notre époque. Rien de plus efficace pour dépoussiérer les vieux mythes que de se figurer la fée Morgane astrologue à Paris, Merlin écrivain en pleine crise existentielle ou Galahad chanteur rebelle et cynique.



Que ce soit par le biais de l'humour, de la tragédie ou d'un souffle épique, chaque auteur possède une façon très particulière de revisiter ces légendes arthuriennes. Si, dans l'ensemble, les textes se révèlent tous plutôt divertissants, je dois toutefois avouer que peu d'entre eux sortent véritablement du lot et me laisseront un souvenir impérissable. La meilleure nouvelle reste à mon sens « Près du mur » de Deirdre Laurin, une universitaire relativement peu connue parmi les auteurs de l'imaginaire francophone et qui nous livre ici un texte remarquable et bouleversant consacré à l'histoire d'amour d'Arthur et Morgane. « Owein » de N. Dau m'a également beaucoup séduite, que ce soit par son style ou par le choix plus audacieux des protagonistes. R. Hobb, enfin, présente dans cette anthologie sous le pseudonyme Megan Lindholm, nous offre avec « Le Quadragénaire et la Dame d'argent » une nouvelle plaisante et bourrée de cet humour qui lui est propre.



Un mot, pour finir, sur les petits plus de cette anthologie qui, outre une très bonne préface signée Lucie Chenu et une présentation sobre mais néanmoins complète et concise des auteurs, comprend surtout une excellente bibliographie recensant la plupart des romans écrits ces dernières années, avec des précisions quant aux points de vue adoptés et aux thématiques privilégiées par chaque auteur (de M. Zimmer Bradley à J-L. Fetjaine en passant par B. Cornwell, S. Lawhead...). Si la qualité des nouvelles reste assez variable, il n'empêche que l'initiative est louable et que le charme ne manque jamais d'opérer, du moins en ce qui me concerne, dès qu'il est fait mention d'Arthur et de ses chevaliers. A noter qu'une seconde anthologie consacrée au même sujet et toujours sous la direction de Lucie Chenu a également vu le jour en 2012 (« Et d'Avalon à Camelot »).
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De Brocéliande en Avalon

Superbe anthologie en 9 nouvelles. Plusieurs auteurs font revivre les héros arthuriens dans notre époque. 9 nouvelles différentes tantôt héroïque, tantôt tragique, tantôt comique. Une anthologie qui rappelle qu'en chacun de nous à peu de légende subsiste. A lire absolument pour tout ceux qui s'intéresse à la matière de Bretagne. quant à moi, je cours me procurer le 2e tome ^^.
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Les Dames Baroques

J'ai profité de l'évènement Un mois, une maison, un achat organisé par Vision Livre pour lire Les Dames baroques, l'une des anthologies des éditions du Riez, maison mise à l'honneur en septembre.

Il y a à peine quelques années, je n'étais vraiment pas attirée par les recueils de nouvelles, n'appréciant pas ce format trop court et dans lequel je n'arrivais pas à me plonger. Aujourd'hui, je me suis rendue compte qu'écrire un texte bref mais complet est un exercice difficile et qu'il permet de découvrir rapidement de nouvelles plumes et donc de nouveaux talents.



Autour du thème de la femme, Les Dames baroques propose 20 nouvelles de 20 auteurs différents. Et il y en a pour tous les goûts. Je mentirais en disant que je les ai toutes adorées mais aucune ne m'a véritablement déçue. J'ai noté quelques faiblesses (notamment de style) sur une ou deux d'entre elles, mais dans l'ensemble, j'ai été conquise et suis ravie d'avoir découvert quelques nouveaux auteurs que je ne manquerai pas de suivre, dès que l'occasion se présentera.



Femmes fortes ou persécutées, humaines, déesses, sorcières ou créatures mythologiques, princesses ou esclaves, femmes d'hier ou d'aujourd'hui... autant de personnalités qui prennent vie sous la plume de nos 20 auteurs. Je ne reviendrai pas sur chacun des textes car ce serait trop long - et j'avoue que je serais bien incapable de vous résumer certaines histoires - mais sur les 8 qui ont retenu mon attention, 4 sortant encore plus du lot.



Avec Lapidaire, Karim Berrouka nous offre un joli conte oriental où l'héroïne, une princesse faite de pierres précieuses, cherche l'Amour avec un grand A, celui qui se moque des apparences et de l'or. Un schéma classique mais une belle sensibilité qui fait la différence.

Classique, c'est aussi le cas du Baiser de la sorcière de Armand Cabasson qui met en scène une sorcière condamnée au bûcher. La chute n'est pas très surprenante mais l'ensemble reste efficace. J'ai aimé la narration et l'alternance des paragraphes, tantôt rédigés à la première personne, tantôt offrant un flash-back.

Plus modernes, avec une touche de suspense et de thriller à la Thilliez (notamment pour la deuxième nouvelle), Jusqu'au bout de la vérité de Cyril Carau et Isabella de Sophie Goasguen offrent des chutes particulièrement surprenantes. Du rythme et de la tension au creux de ces pages, j'ai été happée par ces histoires !

On retourne au Moyen Age et au fin' amor avec Serments, Eternels serments d'amour de Léonor Lara où les codes du genre sont respectés. Un chevalier épris d'une Belle Dame sans merci qui lui fait tourner la tête. Absence de l'être aimé, attente de son retour, soupirs et combats chevaleresques. J'ai adoré retrouver l'amour courtois et la rencontre avec une femme éthérée grâce à cette nouvelle.

On reste dans le passé avec le conte proposé par Madame d'Aulnoy. Animaux qui parlent et héros qui doit surmonter quelques épreuves sont au programme de ce conte qui m'a très agréablement rappelé les histoires de mon enfance. Un charme désuet imprègne La Belle aux cheveux d'or et je suis heureuse de l'avoir enfin découvert !

Beaucoup plus sombre, Les Crocs de la Basilicate de Elie Darco est, me semble-t-il, la plus longue nouvelle de l'anthologie et une de mes préférées. L'héroïne est ici une servante maltraitée (du fait d'un handicap physique) qui est au service d'un alchimiste un peu fou. Entre deux expériences sur des vampires et des goules, la pauvre jeune femme doit nourrir les monstres et nettoyer les tâches de sang quand le pire est arrivé. Une ambiance de cachot et d'ésotérisme se cache entre ces pages...

Enfin, j'ai envie de mettre en avant la nouvelle de Sophie Dabat, baptisée L'Essor. On y fait la rencontre de deux peuples ennemis qui s'affrontent sans cesse... jusqu'à la chute qui apporte une grosse révélation. J'ai vraiment beaucoup aimé l'émotion qui se dégage de ce conflit où la haine de l'autre fait des dégâts irréparables. J'y ai également trouvé une certaine animalité, comme un retour aux sources des plus anciennes légendes et de la mythologie. Mais par dessus tout, ce qui m'a fait m'arrêter sur ce texte en particulier, c'est l'univers créé par l'auteure. En quelques pages seulement, Sophie Dabat nous happe complètement et nous plonge dans son histoire... et ça fonctionne super bien. C'est maîtrisé et très riche malgré la brièveté de la nouvelle. Et c'est la seule nouvelle qui m'a donné l'impression qu'on pouvait aller plus loin et écrire d'autres choses (un roman !) dans cet univers. Bravo.



J'aurais pu vous parler brièvement d'autres textes mais je préfère m'arrêter là car même s'ils m'ont plu et fait passer d'assez bons moments dans l'ensemble, ils ne m'ont pas assez marquée. Quant à la nouvelle de Sire Cédric - très certainement le nom le plus connu de la liste aujourd'hui, en tout cas du côté des auteurs contemporains - baptisée Succube, si je l'ai trouvé pertinente quant à son thème (le succube, d'où son titre), je n'ai pas été particulièrement fan du sujet. Comme vous pouvez vous en douter, on suit les aventures sexuelles d'un succube (une femme) et de sa proie... sur plusieurs pages. Pas mal écrit, mais ce n'est pas le genre "d'intrigue" qui me passionne.



Vous pouvez le constater, les nouvelles de cette anthologie sont très variées, aussi bien dans le fond que dans la forme ; nul doute que vous y trouviez votre bonheur. Je félicite Estelle Valls de Gomis - l'anthologiste - qui a réussi à rassembler 20 textes de bonne qualité. Difficile de tout aimer dans un recueil, mais pour le coup, il y a peu d'histoires (peut-être deux) qui n'ont pas fait mouche... on peut donc parler de réussite !
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Et d'Avalon à Camelot

Quatre ans après De Brocéliande en Avalon, Lucie Chenu récidive et nous propose une nouvelle anthologie centrée sur le mythe arthurien, avec une nouvelle fournée d’auteurs aussi talentueux que leurs prédécesseurs. La précédente anthologie m’avait ravie. La seconde est à la hauteur de la première et m’a également enchantée. Et, si De Brocéliande en Avalon provoquait des émotions de plus en plus fortes au fur et mesure de la lecture, Et d’Avalon à Camelot propose lui, plutôt, de passer d’une émotion à une autre, au gré du hasard – ou presque, puisque les textes ont été choisis et agencés par l’anthologiste. Cela ne dessert en rien l’émotion ressentie, bien au contraire !



Excalibur Circus de Gudule : on démarre avec l’humour mordant de Gudule, qui nous propose en guise d’amuse-gueule une histoire tendre, légère autant que forte – surtout la phrase finale. Un délice, aussi court qu’il est bon.



Trick or Treat de Yael Assia : quand j’ai vu l’auteur, je me suis attendue à être secouée de l’intérieur. Car j’avais déjà lu d’elle, alors qu’elle signait sous un autre nom, celui de Lélio, le recueil Douze heures du crépuscule à l’aube (en suivant le lien vous tomberez sur la jolie critique qu’en à fait Nienna). Et que les nouvelles de ce recueil étaient toutes, sans exception, d’une force émotionnelle énorme. Intense. Les quelques autres textes que j’ai croisés d’elle, au détour d’anthologies, ont provoqué les mêmes remous. Et pour ce texte-là, je n’en attendais pas moins. Je ne me suis pas trompée. Trick or Treat est une histoire dure, puissante, une histoire de folie et de quête d’amour. Une histoire dont la chute laisse pantelant. Fragile.



Ce que chuchotait l’eau de Anne Fakhouri : nouveau texte fort. Où l’auteur nous présente le personnage de Keu, plutôt antipathique dans les histoires arthuriennes, sous un jour différent. Humain. Et touchant, donc. S’y mêle une légende, celle d’une créature de l’eau, et vous obtenez là une histoire aussi belle que cruelle, particulièrement poignante.



Le chevalier noir de luvan : là encore, j’arpente des terres connues. Ayant lu quelques textes de luvan, je savais à quoi m’attendre : du bon. Du très bon, même. Nulle surprise, nous avons là affaire à une belle revisitation du personnage du Chevalier Noir. Belle, émouvante, éprouvante. Et originale, également, tout en étant plausible.



Voyage sans retour de Rémy Gallart : après tant d’émotions fortes, un peu de rire était le bienvenu. Rémy Gallart nous offre cette bouffée de légèreté avec un récit science-fictif où Merlin doit passer un examen bien particulier et ne s’en sors pas si bien. Surtout qu’il croise la route de Viviane, dans tous les sens du termes. [Lire la suite de la critique sur le blog]
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Et d'Avalon à Camelot

Je ne vais pas prendre chaque nouvelle point par point, juste vous parler de certaines qui m’ont parlé plus que d’autres. La première, celle de Gudule, nous fait assurément une très belle entrée en matière, parce qu’elle reprend sans doute le mythe le plus connu des légendes arthuriennes, à savoir celle d’Excalibur. Elle se déroule dans les années 1970 mais aussi les années 480. Une très bonne nouvelle très bien bâtie avec une écriture incisive et fluide.

La nouvelle de Yael Assia m’a également beaucoup plu, un vrai coup de cœur. J’en suis ressortie sans réelle réponse et finalement c’est bien ça que j’ai aimé. Une très belle surprise !!

Quand j’ai commencé ce livre et ai constaté qu’Anne Fakhouri figurait au sommaire, je savais déjà pourquoi je le lisais : pour sa nouvelle, et je n’ai pas été déçue. Cette nouvelle vient nous donner une autre vision du sénéchal Key, en donnant un visage plus humain à ce personnage qui nous est traditionnellement présenté comme méprisant. Un texte plein de richesses et plein de bruine…

J’ai été convaincue par Guenièvre dans la nouvelle de Nicolas Cluzeau. Par contre j’avoue n’avoir jamais fait l’effort de lire Guenièvre dans sa version gaélique : c’est beau « Gwynevere », mais je n’arrivais pas à le lire.

Sinon toutes les nouvelles ont su garder mon intérêt, je n’ai jamais eu l’envie d’en sauter une qui aurait pu me déplaire, elles sont toutes de qualité autant sur le fonds que la forme. La nouvelle d’Estelle Valls de Gomis m’a sur le coup déroutée, puis après réflexion, je me suis dis : pourquoi pas ? D’autant que son univers était tellement bien décrit que finalement, ça passe très bien.
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Contes de villes et de fusées

Il était une fois un prince et une princesse, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants. On imagine déjà la scène elle, magnifique robe et couronne ...
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De Brocéliande en Avalon

(...)Je ne suis pas une grande amatrice de nouvelles, en général, mais ce genre de recueil m’attire toujours au 1er coup d’oeil. Celui-ci n’a pas fait exception à la règle et je me suis plongée avec enthousiasme dans sa lecture, compte tenu des grands noms qui figurent à son sommaire.



Comme souvent avec les anthologies, je n’ai pas autant accroché à toutes les nouvelles. Il y en a même une (celle de Nathalie Dau) que j’ai abandonnée avant la fin. J’ai particulièrement aimé les histoires de Pierre Bordage, avec sa critique de la guerre, et celle de Léa Silhol, une petite merveille douce-amère et très poétique. Je mentionnerai aussi l’hilarante nouvelle d’Adam Roy, qui parodie à la fois le mythe arthurien et la série X Files; si l’humour est parfois un peu lourd, il est compensé par l’imagination débordante de l’auteur.



Mon seul véritable regret concernant cette anthologie, c’est que la plupart des nouvelles utilisent comme ressort principal le thème de la réincarnation. Au bout d’un moment, c’est quand même très répétitif. Pour le reste, c’était une très agréable lecture, à recommander à tous ceux que la mythologie arthurienne intéresse ainsi qu’à tous les amateurs de SFFF. (...)
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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 1

Un très bon livre!! De merveilleuses nouvelles placées à différents moments de notre Histoire. Des éléments fantastiques variés. De très bonnes écritures. Vraiment bien!
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Flammagories : Hommage à Nicholas Lens

Flammagories est l'oeuvre d'un collectif d'auteurs qui souhaitaient rendre hommage au compositeur Nicholas Lens. Que ceux qui ne connaissent pas cet homme se rassurent : on peut très bien prendre grand plaisir à sa lecture sans jamais avoir entendu parler du monsieur. Ce fut mon cas.

Quatorze textes, inspirés de quatorze morceaux du disque Flamma Flamma (je le répère, je n'en avais pas entendu une note auparavant, et j'ai attendu la fin de ma lecture pour y jeter une oreille). Quatorze nouvelles orientées vers les genres de l'imaginaire imprégnées d'émotions, de force, de vie.

Mes favorites : Sumus Vicinae de Xavier Dollo qui mêle gravité et humour dans un univers où les notes sont un composant de la météorologie ; Tegite Specula de Lionel Davoust, texte fantastique digne de ceux de Maupassant et Théophile Gautier ; Vale Frater de Nathalie Dau, inspiré d'un conte du grand Nord et belle histoire démontrant qu'il faut se méfier des apparences et ne pas juger à l'emporte-pièce ; Deliciae Meae de Lucie Chenu où les éléments personnifiés donnent des allures de conte à cette splendide et brève histoire ; Ave Ignis de Delphine Imbert où le chant du deuil d'une femme résonne avec une telle force qu'on l'entend... et quantité d'autres textes que j'ai grandement appréciés, ceux de Jess Kaan, de K'van, de Vincent Corlaix... Très peu ne m'ont pas plus, ce qui fait donc de ce recueil un très bon recueil!

Et ce n'est qu'après lecture que je me suis lancée dans l'écoute de Flamma Flamma en en cherchant des extraits sur le net. Le résultat ? La musique était en parfaite adéquation avec de que je venais de lire, et plus, transcendait ce que j'avais ressenti durant ma lecture.

A lire, à écouter, dans l'ordre que l'on veut !
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Les enfants de Svetambre

Svetambre a une famille nombreuse, puisqu’elle est composée de pas moins de vingt-six enfants. Comme toute bonne maman, elle les a élevé, choyé, les regardant ...
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De Brocéliande en Avalon

Je dois avouer que je me suis laissée abuser par la magnifique première de couverture, illustrée par John Howe, et que je n'ai, du coup, pas totalement fait attention à la quatrième de couverture qui spécifiait bien pourtant que ce recueil de nouvelles mettaient en scène les héros du cycle arthurien propulsés à notre époque ! Passés les premiers instants de déconfiture, je me suis dit que cela pourrait être intéressant de découvrir le comportement et la faculté d'adaptation de ces héros de légende au XXIème siècle.



Au final, à part dans quelques nouvelles, je n'ai pas été frappée par l'exploitation de cet aspect anachronique ou décalé. Certaines mettent l'accent sur l'amour contrarié des couples emblématiques de la légende, quant d'autres soulignent les motivations ambigües et pas forcément avouables liées à la Quête. On rencontre tour à tour un Merlin amnésique, un Lancelot traqué comme dangereux "serial-killer", une Morgane astrologue, un Galaad musicien rebelle et désenchanté... On suit une enquête policière, une réconciliation avortée, une association de voisins luttant contre l'expulsion injuste programmée par une multinationale peu scrupuleuse,...



Les nouvelles sont assez variées pour maintenir notre intérêt, même si le thème principal de la réincarnation limitée à notre monde contemporain peut donner à la longue une impression de redondance, d'autant que ce sont souvent les mêmes personnages qui sont évoqués, comme Merlin ou Morgane. Mais le ton employé diffère vraiment d'une nouvelle à l'autre : on passe de l'onirisme à un pastiche complètement déjanté, sans oublier la chronique "ennuyeuse" d'une auteure ayant perdu l'inspiration...

Alors évidemment, certaines nouvelles m'ont moins touchée, voire laissée sur ma faim (parfois le début était confus ou la chute mal amenée gâchant son impact), mais d'une manière générale, j'ai apprécié cette lecture, goûtant la poésie de certains passages ou éclatant de rire suite à certains clins d'œil ou références.





Nouvelle préférée : Lancelot aux enfers

J'adore : L'Île close

J'aime beaucoup : Retour sous l'hêtre, Fort 53 & Locataires découpés

En bref :

Les + : des récits au ton très varié ; des passages très poétiques ou drôles ; une réflexion subtile sur la Quête

Les - : l'aspect anachronique et décalé pas assez exploité ; un contexte parfois confus ; une palette de personnages légendaires réduite aux mêmes
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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 1

Une anthologie qui ne m’a pas vraiment emballé.



Et j’avoue avoir été plutôt déçue par cette anthologie dans laquelle j’avais beaucoup d’attente. J’adore le cape et d’épée et si cela peut être couplé avec du fantastique ou même du fantasy, c’est génial. Encore faut-il que ça fasse rêver…



Les deux premières nouvelles ne contiennent aucun élément merveilleux ! Crotte ! Je n’ai rien contre des nouvelles 100% historique, mais ce n’est pas vraiment ce que j’espérais lire ici. De plus, l’un n’a rien de bien extraordinaire ou de trépidant, mais l’autre est d’un ennui et d’une puissance… Sérieux, j’espérais au moins à quelque chose de cape et d’épée ! Même pas ! C’est une nana qui va demander de l’aide à un mec parce que les autorités n’ont rien pu faire pour elle. Le type va donc parler à un type qui lui parle d’un autre type ; le héros-type va donc voit ce type qui le renvoie encore avec un troisième type et pouf ! Surprise, l’enquête est résolue ! Pas de course-poursuite, pas de duel, pas d’affrontement ! Rien ! Cette nouvelle n’est ni de cape et d’épée ni fantastique et en plus elle est chiante…



Heureusement, les autres textes sont plus dans le cadre. Mais aucun récit parmi eux ne m’a vraiment emballé bien que certains ne soient pas mauvais en soi (la nouvelle de Nicolas Cluzeau par exemple). Il y a bien la nouvelle de Pierre Efratas qui m’a bien plus, mais elle commence avec Richelieu et Richelieu qui est avec un chat. Je ne connaissais pas Pierre à l’époque de l’édition de ce texte, mais cet homme savait déjà me parler lol !



Il y a quand même eu beaucoup trop de déception dans ce livre – je pense au dernier texte qui met en scène des mousquetaires ; mais où les héros auraient pu être toute autre chose que des mousquetaires que cela aurait été pareil ; que le personnage féminin enlevé aurait pu être une poupée de chiffon, c’était pareil ; et on ne parle pas du capitaine qui pense qu’à l’intérieur de ses bas et qui n’hésite pas à entrainer ses compagnons dans un truc pas possible juste pour… bref…



Cette anthologie ne m’a pas vraiment convaincu bien que quelques textes aient été sympa (ils se lisent tranquillement puis sont immédiatement oubliés).

Une grande déception, car j’en attendais beaucoup.

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Contes de villes et de fusées

Malgré un petit a priori sur la taille de la police (qui au final ne m’a pas dérangé), cette anthologie fut une délicieuse découverte (une boite de chocolat comme dirait Phooka, mais avec plein de surprise dedans ^^), je comprends maintenant les avis enthousiastes de Lelf et de Laure qui en font une plus belle éloge que moi!

Je pense qu’on peut que ce livre est un coup de cœur, vraiment (en plus je vais pas m’en remettre mais la nouvelle de Lionel Davoust est juste *.* [fan inside])
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Contes de villes et de fusées

Pour moi, je vois ce recueil comme une belle boîte de chocolats. Vous savez ces magnifiques et sublimes boîtes de chez un grand chocolatier dans lesquelles chaque chocolat vous réserve une surprise et réveille vos papilles. Le genre de boîte qu'on consomme avec modération de peur de la finir trop vite. ..



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Les enfants de Svetambre

Sans révolutionner la science-fiction, les textes savent trouver le brin d’originalité qui les rend intrigants, inattendus, voire passionnants. L’environnement sert de scène pour des personnages plus humains les uns que les autres, avec leurs espoirs, leurs joies, leurs souffrances. Lucie dépeint des sentiments, des destins, et l’aventure est bien souvent intérieure autant qu’extérieure. L’auteure possède de toute évidence une sensibilité particulière envers les individus fragiles : enfants, femmes et animaux, qui sont les héros de bien des textes. La conscience politique et sociale est également importante. Le destin de tous ces personnages est souvent douloureux, pour mieux dénoncer les malheurs qu’apportent la discrimination ou la solitude, et le besoin de se respecter et de s’aimer les uns les autres malgré les différences.
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Et d'Avalon à Camelot

La préface de Lucie Chenu nous plonge directement dans l’ambiance et, personnellement, elle m’a mise l’eau à la bouche.



Outre le thème d’une Légende Arthurienne remodelée par plusieurs auteurs, c’est notamment la présence de Gudule dans ce recueil qui m’a convaincue de l’acheter.



On retrouve ici Arthur, Guenière, Merlin, Gauvain, Viviane, Keu, Morgane ou Perceval, plongés dans un passé légendaire ou historique, perdus dans le présent ou projetés dans le futur. Certains récits m’ont évidemment plus plu que d’autres, notamment « Décharmé, peut-être » de Léonor Lara qui aura réussi à me réconcilier avec Perceval dont la naïveté stupide m’a toujours agacé. Le Keu d’Anne Takhouri dans « Ce que chuchotait l’eau » m’aura serré le cœur et les deux versions de Gauvain, qu’il soit décrit par Estelle Valls de Gomis dans « L’Histoire du Haut-Portain » ou Nicolas Chuzeau dans « Une légende est née » m’aura conforté dans ma tendresse pour ce personnage vaillant et loyal.



Toutes les nouvelles présentes dans le recueil possèdent leur propre charme même si certaines étaient certainement un peu trop futuristes à mon goût.



Une bonne lecture qui m’aura accompagné durant mes voyages en train.
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Les Dames Baroques

Un recueil de nouvelles excessivement bien soigné et écrit, parce qu’à l’image de ces dames, les nouvelles sont élégantes, pleine de poésie, intemporelles, vicieuses, attractives et passionnées. Il est difficile de ne pas pleinement s’y plonger une fois la lecture commencée, ces dames, ces femmes baignant et œuvrant dans ces récits imaginaires savent jouer de leurs charmes et de leurs atouts pour appâter son lecteur et le condamner à errer au cœur de ces pages.



Des plumes, il y en a, puisque pas moins de vingts auteurs, pour les uns jeunes et prometteurs et, pour d’autres expérimentés et qui ne sont plus à présenter (Sire Cédric, Charlotte Bousquet, Sophie Dabat, Karim Berrouka entre autre), ont participé à cet ouvrage qui fait honneur aux femmes, enfin aux Dames, ces femmes charismatiques, imposantes dans leur style. Voguant au travers d’univers magique et fantastique et le plus souvent gothique : sombre, froid, funeste, elles se présentent sous diverses images, à la fois vengeresse, enchanteresse, amoureuse, innocente, diabolique mais aussi fantôme, sorcière, succube, humaine, princesse. Un joli panel de Dames décrites avec des styles littéraires variés qui pourtant se retrouve dans la poésie et la fluidité des écrits des auteurs. Des personnages divins présentés sous le nez d’un lectorat bien vite affamé et gourmand et qui en demandera encore et encore. Comment résister à l’appel d’un tel ouvrage de qualité ? On sent le travail, la passion et l’aura de chacun des auteurs. Il y a des nouvelles plus réussies que d’autres mais cela dépendra de la sensibilité de chacun, car tous trouveront leur compte. Sur une base essentiellement fantastique et fantasy, on frôle parfois le conte, l’horreur, le thriller, le contemporain et l’érotisme. S’il y a des fils conducteurs qui parfois se répètent, on pense notamment au bijou ensorcelé d’où découle vengeance, esprit et possession, d’autres sont plus originaux, le texte de Sophie Dabat « l’Essor » est superbe, celui de Lucie Chenu « Le bol d’argent » déroutant, celui d’Armand Cabasson « Le baiser de la sorcière » poétique, celui de Karim Berrouka « Lapidaire » présente une jolie morale ou encore celui de Cyril Carau « Jusqu’au bout de la vérité » est un hymne à l’amour.



En bref, un ouvrage à recommander tant les nouvelles sont d’une délicate élégance et font honneur au style littéraire fantastique et fantasy. Les hommes seront conquis par ces Dames vertueuses ou non, des fantasmes divers et variés au fil des pages, les femmes se reconnaîtront peut-être dans ces Dames à la fois perverses et amoureuses, passionnées et innocentes, tout lecteur se verra alpagué au cœur des bras ténébreux de ces Dames véritables enchanteresses. Vous l’avez compris, un recueil de nouvelles plus que réussi et qui ne demande qu’à être lu.
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