HAROLD
Harold fut l'incarnation du poulet médiocre. Une patte correcte, l'autre croche, se terminant en queue de poisson. Dire qu'il boitait aurait été une flatterie excessive. Des ergots trop puissants, des plumes trop rares. Cela n'empêcha pas Harold d'être apprécié par ses collègues qui n'étaient pas moins médiocres, et même aimé de l'un d'eux, car c'est dans la médiocrité que tous se retrouvaient.