À l'occasion du mois de la BD, le Salon du livre de Montréal et le Festival BD de Montréal proposaient une discussion avec Mirion Malle et Thom le 17 mai 2021, à 21 h, sur Instagram.
LISTES DE LECTURES
Thom:
Le concombre masqué : intégrale Années Pilote de Nikita Mandryka aux Éditions DARGAUD
La guerre des arts de Francis Desharnais aux Éditions Pow Pow
Nausicaä de la vallée du vent de Hayao MiyazakiLes petits garçons de Sophie Bédard aux Éditions Pow Pow
Hellboy Omnibus Volume 1: Seed of Destruction de Mike Mignolia aux "Ééditions DARK HORSE COMICS
Octopus Pie de Meredith Gran
L'histoire du Corbac aux baskets de Fred chez DARGAUD
Sunny Sunny Ann de Miki Yamamoto chez PIKA GRAPHIC
Mirrion
Journal, Julie Delporte (Pow Pow)
Moi aussi je voulais l'emporter, Julie Delporte (Pow Pow)
La brume, Mireille St-Pierre (Nouvelle Adresse) (proposé par Olivier)
Rien du tout, Olivia Tapiero (Mémoire d'Encrier)
Dirty Weekend, Helen Zahavi (Macmillan)
Les Règles du jeu, Lucie Ronfaut-Hazard (La ville brûle)
Les petits garçons, Sophie Bédard (Pow Pow)
Nana, Yazawa Aï (Delcourt)
Gals!, Mihona Fujii(Glénat)
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Pourquoi une fille qui crie à un concert de BTS serait-elle plus ridicule qu'un garçon qui crie pendant un match de foot ?
– OK, mais pourquoi une start-up ?
Alice haussa les épaules.
– Je sais pas. On en entend tout le temps parler avec Macron et tout. Je me suis renseignée, y’a plein de structures et d’aides financières. C’est assez facile de monter son truc. Je peux même me faire accompagner par Pôle emploi.
(p. 25)
Tu as sans doute entendu parler des "fakes news". C'est ainsi que l'on appele les informations mensongères relayées en ligne. Elle peuvent provenir de sources très différentes :
*Des gens qui s'ennuient,
*D'autres qui veulent gagner facilement des abonné.es.
*Des hommes et des femmes politiques
*Parfois même des entreprises qui sont payées à écrire des choses fausses.
Les machines ne sont jamais infaillibles. Et nous, humains, devons rester vigilant·es.
Quand on nous demande de cliquer sur des voitures ou des vélos sur des photos avant de pouvoir se connecter à un site, on améliore en fait les intelligences artificielles des grandes entreprises du Web.
Les réseaux sociaux n'ont pas inventé la haine. En revanche, ils sont capables de la rendre virale.
Les victimes sont en grande majorité des filles. Trop souvent, quand une jeune femme est victime de revenge porn, on lui dit que c'est de sa faute : elle n'avait pas à envoyer des photos d'elle nue, sachant que c'était risqué.
C'est entièrement faux. Une victime de revenge porn est, comme son nom l'indique... une victime ! La seule personne fautive dans l'histoire, c'est celle qui a trahi sa confiance en partageant ses photos intimes.
Et ce qui se passe sur le web a autant d'importance que ce qui se passe dans la rue : les insultes sexistes et racistes, le harcèlement, mais aussi des mouvements citoyens pour un monde meilleur.
Le web n'est pas un monde à part, hors du réel et sur lequel nous n’avons pas prise : c'est un espace qui nous appartient à tous et à toutes.
Oui, Internet, c'est la vraie vie, et on doit s'y intéresser autant qu'aux autres choses de notre quotidien.