Dès que tu entres dans ma chambre
tu la fais tourner vers le soleil.
Le front sur toi de la plus faible lueur
et c'est tout le ciel qui t'enjambe.
Pour que mes mains puissent te toucher
il faut qu'elles se fraient un passage
à travers les blés dans lesquels tu te tiens,
avec toute une journée de pollen sur la bouche.
Tu fermes les yeux pour mieux suivre les chemins
que ma caresse trace sous ta peau.