Mais au lieu de s’écrouler, Jiang Qing s’exalte. Un élan la prend, un désir extraordinaire : celui de finir en beauté. Elle n’est pas vaincue, son désastre est une victoire. Au terme d’une histoire qui l’a portée si haut, elle restera pour la postérité mieux qu’une héroïne, l’ultime combattante de la Révolution. Avant tout, qu’en ces instants cruels elle se montre digne de sa destinée, que son épopée s’accomplisse dans le sublime.