AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Lucien Rebatet (86)


Lucien Rebatet
L'ENTERREMENT DE CÉLINE

« Nous rentrons à l’instant de l’enterrement de Céline. Il est mort samedi vers 6h du soir, d’une congestion cérébrale. Depuis le matin, il se sentait encore plus patraque que d’habitude, il avait les nerfs à vif. Il s’est étendu un instant en disant à Lucette :

- Je vais crever.

À quoi Lucette lui répond avec son air serein :

- Tu dis ça tous les jours.

- Non, cette fois je sens que je vais crever.

Peu après, il a perdu connaissance, et en vingt minutes, tout était fini.

Je n’ai appris sa mort qu’hier soir par un coup de téléphone de Robert Poulet. Lucette tenait absolument que cette nouvelle restât aussi secrète que possible, que les meutes de journalistes ne fussent pas alertées. Elle a bien fait. Nous n’étions ce matin qu’une trentaine d’amis (pour la littérature, Roger Nimier, Marcel Aymé, Robert Poulet, Claude Gallimard et moi). Et cet enterrement presque clandestin a été une extraordinaire page célinienne. Le cercueil était posé dans sa chambre à coucher, à côté de la porte de la salle de bain grande ouverte. On voyait le lavabo, les serviettes, et en tournant la tête de l’autre côté, les hardes de Louis-Ferdinand, ses cinq ou six canadiennes élimées, accrochées en tas à un porte-manteau. Lucette aurait voulu une messe (Céline s’en fichait, il aurait voulu la fosse commune), mais le curé du Bas-Meudon a refusé. Il a refusé d’envoyer aussi une religieuse pour faire sa dernière toilette. Nous sommes donc allés directement au cimetière du Vieux-Meudon. Juste à cet instant, il s’est mis à tomber un petit crachin, comme pour une illustration de /Mort à crédit/. Ce fut vraiment étonnant, car nous étions à peine sortis du cimetière que le soleil reparaissait sur cette banlieue hétéroclite. Nous avons tous jugé qu’il était parfaitement dans l’ordre de ce temps que le plus grand écrivain français d’aujourd’hui fût enterré ainsi, à la sauvette, par une poignée de copains, beaucoup plus pauvrement qu’un concierge. »

[Journal de L. Rebatet, cahier XX, p. 334 – 335 (inédit) ; extrait publié dans le volume I des /Études Rebatiennes/]
Commenter  J’apprécie          626
Le sermon était commencé, et l’église comble, l’assistance masculine surtout – ce Carême étant de la rubrique « conférences pour hommes », genre relevé, où certaines hardiesses de vues, sur les mœurs entre autres, sont admises et même conseillées, où l’on s’adresse en principe à un auditoire raisonnablement cultivé – robustes bourgeois lyonnais aux gros os et aux portefeuilles replets, dignes, volontiers rengorgés, satisfaits d’accomplir leur devoir religieux en même temps qu’un rite distingué, de posséder les vêtements adéquats à ce rite, draps neutres et solides, régates demi-deuil ou carmélite dans des cols importants et bien glacés, de réentendre la consécration de leur valeur et de leurs coffres-forts, sous cette chaire d’où l’on parlait à l’élite.
Commenter  J’apprécie          190
Il adore cette jeune fille, je n’en doute plus après ton témoignage. Mais je n’en démords pas : son projet est odieux, c’est un compromis où le curé est destiné à tuer l’homme. Abélard et Héloïse, c’était fort joli, mais Abélard n’avait plus de couilles, ça simplifiait singulièrement la question.
Commenter  J’apprécie          170
L'un d'eux disait de Pujo : " Il dort vingt heures sur vingt-quatre, et il lui faut quatre heures pour se réveiller."
Commenter  J’apprécie          130
— Eh bien, reprit-il, veux-tu toujours m’interroger ?
— C’est-à-dire… fit Michel encore tout embrouillé dans de moites et fondantes images, et qui luttait mal contre l’invasion d’une assez nauséeuse tristesse, c’est-à-dire… je chasse des hypothèses. Voyons, c’est une idée qui me passe par la tête : est-ce que tu ne vas pas te faire curé ?
Il y eut un bref silence.
— Oui, reprit Régis… C’est assez curieux, je ne pensais pas qu’on le voyait à ce point. J’entrerai chez les Jésuites après mon service militaire. Mais, ça n’est pas tout… Je m’exprime stupidement. Enfin, tu me comprends. J’ai quelque chose de bien plus grave encore à te dire. J’aime une jeune fille et elle m’aime…
Commenter  J’apprécie          130
Mais Maurras y était porté par sa nature autant que par ses calculs. Je l'ai vu dix ans durant, chaque semaine, exercer sur les rubriques littéraires de son journal une censure aussi comique et vétilleuse que celle de l'abbé Bethléem. Il avait devant Baudelaire, Rimbaud, André Gide ou Proust des répulsions non point seulement esthétiques, mais de vieille demoiselle qu'effarouche une peinture un peu crue du vrai.
Cette disposition n'a pas peu contribué à faire de l'Action française un rassemblement d'abbesses, d'antiques vierges, de dames et de puceaux d’œuvres, de gentilshommes bretons à bottines et sacrés-cœurs, de vieillards qui ont perpétué jusqu'à notre âge la race des ultras et des zouaves pontificaux. Il resterait à savoir de quelle utilité pouvaient bien être ces curieux fossiles de notre paléontologie sociale dans un parti qui se réclamait si volontiers de la subversion.
Commenter  J’apprécie          120
Je me sens un homme nouveau, invincible. Ô mitrailleuse si souvent caressée en rêve, devant les ignobles troupeaux du Front populaire, les estrades de Blum, de Thorez, de Daladier, de La Rocque, les ghettos dorés et les Sodomes des fêtes bien parisiennes ! Cent fusils mitrailleurs bien pointés et la face de la France... Je tire comme un dieu, goulûment...

(Les Décombres).
Commenter  J’apprécie          124
De quel métal suis-je donc moi-même pour juger ainsi les autres ? Serais-je seulement fichu de décrire mon fameux étalon de beauté et de vérité ? Ma métaphysique ? Ces étincelles chipées aux lampes des poètes, dont la brûlure m’a fait frissonner, dont l’éclat m’a ébloui un instant ? Quelles raisons profondes as-tu su te donner à toi-même, petit homme, entre tes nuits de quatorze ans où le dernier éveillé, dans l’affreux dortoir de Saint-Chély, tu priais Dieu de te garder jusqu’à la mort ta foi, – quelle foi ! cette frousse de gamin – et le jour de tes dix- sept ans, où dans la même heure tu as quitté le collège et l’Église apostolique et romaine ? Fais donc le bilan sincère de ces immenses études dont tu as brassé voluptueusement les programmes, et vois jusqu’à quel point tu as su les conduire. De Ruysbroeck à Picasso ! Un fier panorama. Qu’en connais-tu ? Est-il seulement un coin qui soit à toi dans ce fabuleux empire ? Qu’as-tu gagné sinon de t’être perdu toi- même, empêtré dans cette forêt vierge de formes et de systèmes ? Si le bourgeois est d’abord le pourceau qui tue son âme et qui vivra l’éternité comme une larve de chenille, parce qu’il est trop stupide ou trop lâche pour en soutenir la pensée, toi qui t’es dit muni de si glorieux flambeaux, qui les as laissés un par un s’éteindre, n’as-tu pas dans la porcherie une place de choix ?
Commenter  J’apprécie          80
« Ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste. »
(Pascal)
Commenter  J’apprécie          70
« Cousteau - (...) La pire engeance en prison ce sont les innocents. Car de deux choses l’une : ou bien ils sont vraiment innocents, et alors je me désintéresse de leur sort puisque ce ne sont pas des copains à nous, ou bien ils sont faussement innocents et c’est bien pire. Car ils sont entrés ainsi dans le jeu de l’ennemi, ils ont accepté l’échelle des valeurs de l’ennemi, et en en se proclamant innocents, ils admettent implicitement que les autres condamnations sont légitimes. La seule réaction honorable est de répudier ce mythe dégradant de l’innocence et de la culpabilité, et de n’accepter que des vainqueurs et des vaincus. Tout le reste n’est que fariboles et fumisteries.
Commenter  J’apprécie          70
N'y manquait jamais, avec sa figure de maniaque sexuel dévoré de tics, le sieur André Malraux, espèce de sous-Barrès bolcheviste, rigoureusement illisible, et qui soulevait pourtant l'admiration à Saint-Germain-des-Prés, même chez les jeunes gogos de droite, grâce à un certain éréthisme du vocabulaire et une façon hermétique de raconter des faits-divers chinois effilochés dans un bouillon d'adjectifs.
Commenter  J’apprécie          62
Tandis que je n’ai jamais pu me visser plus de huit jours dans le crâne les preuves classiques de l’existence du Très-Haut, je ne me fatigue pas de dresser le catalogue des innombrables solutions que trois siècles ont proposées au casse-tête de l’Homme-Dieu ; les adoptianistes pour qui Jésus a reçu l’esprit divin lors de son baptême, mais n’est devenu Dieu qu’après sa résurrection ; les docètes, qui veulent que Jésus soit un corps astral, un fantôme n’appartenant pas à notre monde pondérable ; les aphtartodocètes qui cherchent à écarter l’insoutenable et scandaleuse notion d’un Dieu souffrant, et font un Christ doté d’un corps pareil au nôtre mais jouissant d’une surnaturelle insensibilité ; les origénistes qui ne peuvent pas s’empêcher de nuancer l’égalité du Père et du Fils ; les sahéliens, les subordinationnistes, les ariens qui soutiennent que Jésus n’a été qu’un homme inspiré de Dieu, le plus grand des hommes créés ; les nestoriens qui donnent au Christ deux natures, humaine et divine, mais les séparent totalement et enseignent que l’homme seul est mort sur la croix ; l’évêque Photin qui invente un Verbe à extensions, Raison impersonnelle de Dieu dans la première extension, mais devenant fils de Dieu dans la seconde, pénétrant ainsi l’humanité de Jésus jusqu’à en faire une espèce de Dieu ; les monophysites, qui acceptent la nature humaine du Christ, mais enseignent qu’elle a été absorbée par sa nature divine ; les monothélites qui disent qu’il n’y a eu dans la nature humaine du Christ d’autre volonté que celle de Dieu, que son corps était un instrument du Tout-Puissant…
[...]
Je vois que la Vérité s’est confondue rapidement avec la plus vulgaire politique, qu’elle en a suivi les hasards, qu’il s’en est fallu d’un cheveu, d’un pape plus ou moins couillu, d’un empoisonnement plus ou moins réussi, d’une bataille gagnée, pour que nous devinssions tous ariens ou monophysites ; que la Croix, le Dieu Trinitaire, le Christ consubstantiel au Père ont gagné par la force, par les soldats, l’argent, la police et la censure, ni plus ni moins que tous les conquérants. Je vois le symbole de Nicée, fruit d’une interminable querelle parlementaire, imposé par un déploiement de gendarmes, d’anathèmes et de bûchers. Je vois les plus grands Pères de l’Église, Jérôme, Ambroise, Augustin, sous les traits de polémistes féroces, de fanatiques impitoyables, réclamant toujours davantage de flics, de juges et de prisons pour le service de leur Dieu. Et je n’ai guère lu que des histoires orthodoxes. À quoi bon lire les autres ? Que pourrais-je souhaiter d’y trouver encore ? Je n’oublie pas les martyrs, leur fermeté, leur grandeur, mais je n’oublie pas non plus les martyrs innombrables des autres partis. Combien d’ariens qui se firent égorger pour défendre leur Dieu contre l’idée d’une Incarnation qu’ils jugeaient dégradante, impie ?
Commenter  J’apprécie          60
Les vrais créateurs ont toujours eu beaucoup de problèmes à différencier fond et forme.
Commenter  J’apprécie          60
Ce furent les jours où l'on pouvait voir, dans les feuilles gasconnes et périgourdines, devenues les premières gazettes de France, des colonels d'infanterie demandant à la rubrique des objets perdus si quelqu'un n'avait pas retrouvé leur CHR [Compagnie Hors Rang].
Commenter  J’apprécie          50
Quand la polémique devient un déshonneur, à propos de Maritain:

La farce énorme de la main tendue des communiste avait trouvé chez les catholiques militants et chez les ministres de l'Eglise non seulement des complices, mais des crédules fervents. Jacques Maritain, coupant des poils de rabbin en quatre au nom du Sacré-Coeur, mobilisait toute la théologie et toute la métaphysique pour innocenter Israël, voire pour le proposer en modèle. Ce thomisme de synagogue avait, comme tant d'autres choses qui semblent planer dans une haute spiritualité, la plus triviale des explications: le partage du lit et du bidet, le conjuguo de notre philosophe avec la juive Raissa. [ J’avais souligné ce petit détail dans un de mes articles, et qualifié Maritain, comme il convenait,de souilleur de la race, Rassenschander. Quelques jours plus tard, dans une feuille soi-disant nationale, un dévot tricolore me répondait en s'étranglant d'horreur et en stigmatisant mon paganisme hitlérien.] p.87/88, 'Les Décombres"
Commenter  J’apprécie          50
Le Duce avait toujours professé des idées saines, réalistes. Par sa bouche, le fascisme s’opposait à la lutte des classes, fondait les classes sociales en une seule réalité économique et morale. Il optait pour la qualité contre la quantité, il refoulait le dogme démocratique qui assimilait le peuple au plus grand nombre d’individus et le rabaissait à ce niveau. Au lieu de berner l’électeur par l’octroi de droits illusoires, il l’aidait à accomplir un devoir. Il disait que la liberté abstraite n’existait pas, mais qu’il fallait conserver des libertés précieuses. Il affirmait l’inégalité irrémédiable, mais bienfaisante et féconde, des hommes qui ne peuvent devenir égaux par un fait mécanique et extrinsèque tel que le suffrage universel. Le fascisme surtout restaurait, exaltait le civisme en persuadant le plus simple travailleur qu’il œuvrait à la prospérité et à la grandeur de la nation indivisible.

Le Duce, formé par Renan, Georges Sorel, Maurras, le socialiste Lagardelle, avait ardemment désiré l’accord latin avec la France. Elle lui avait répondu par le canal de Paul-Boncour – lui-même personnage de guignol – le traitant en pleine Chambre de « César de carnaval », par le député socialiste Renaudel, jetant à la figure d’un député fasciste, au cours d’assises internationales à Genève : « Dans un pays où il n’y a pas de liberté, il n’y a pas de justice. » Les F… du Grand Orient et de la Grande Loge ne pardonnaient pas à Mussolini d’avoir évincé les maçons des fascios, et toléré l’assassinat du député maçon Matteoti, au cours d’une tornade parlementaire qui avait failli le renverser. Ce sectarisme de la IIIe République contenait les germes de la guerre idéologique.
Commenter  J’apprécie          40
Le plus bel ornement de ce cénacle était un colonel du nom de Schweller, si je ne me trompe pas, qui jugea utile de se présenter en faisant distribuer sa biographie, rédigée de sa main, relatant dans le style d'un cahier de rapport ses vertus domestiques, les soins qu'il prodiguait à sa vieille mère, et où on lisait entre autres: "A pu acquérir une honnête aisance grâce à sa probité et son travail."
Commenter  J’apprécie          40
« Ça devient infernal. Tournis frénétique. J'éprouve très fortement dans ces instants-là la tentation de la prière. Je ressens combien il serait doux, reposant de tomber à genoux, de s'abandonner à une Providence. J'imagine qu'à ma place bien peu y résisteraient. Mais si mes nerfs sont tout près de me trahir (nerfs d'un littérateur, d'un sensuel, d'un artiste) ma probité intellectuelle demeure entière. C'est elle qui m'interdit de céder à un mouvement sentimental et aux illusions et forgeries qui en seraient la conséquence. Je ne commettrai pas cette suave lâcheté. J'ai depuis trop longtemps prévu une semblable défaillance, j'en ai trop étudié les effets sur autrui, dans les livres ou autour de moi. Telle est la forme de mon courage. »
Commenter  J’apprécie          40
En 1823, Schubert fut atteint de graves malaises d’origine syphilitique. Les pharmacopées de l’époque lui procurèrent une apparence de guérison, sur laquelle il se faisait peu d’illusions: “Figure-toi, écrivait-il à un ami, un homme dont la santé ne se refera jamais, et qui, par le chagrin que cela lui cause, voit son état empirer au lieu de s’améliorer.” Le tréponème en effet le minait lentement. Son organisme ne put résister à une typhoïde qui le terrassa en trois semaines. Il n’avait pas trente-deux ans. Il mourut selon différents témoignages en murmurant le nom de Beethoven. (Et la mélodie de Schubert a si bien sa vie propre, elle se déroule avec un tel naturel, elle se suffit tellement à elle-même qu’elle refuse de se prêter aux analyses, aux découpages par segments que Beethoven pratique sur ses motifs. Schubert est un chanteur, Beethoven un constructeur) Il est enterré près de lui dans le cimetière central de Vienne.

De tous les grands musiciens, Schubert est sans doute celui qui échappe le plus aux définitions et aux catégories. L’un de ses meilleurs exégètes, Alfred Eistein, le voit traditionnellement comme “le classique du romantisme”, ce qui est vrai pour les œuvres, la plupart mineur, où il se rattache à Haydn et Mozart, mais n’a plus grand sens lorsqu’on se réfère à tant d’autres pages prodigieusement émancipées dans leur style comme dans leur esprit.

Lorsqu’on fait de Schubert un poète hanté par la mort, tantôt s’y abandonnant comme la consolatrice baudelairienne, tantôt désespéré par sa fatalité, on rapproche des œuvres éparses sur toute une carrière, et souvent contemporaines des partitions les plus joyeuses.

Si le Voyage en hiver est tragiquement accordé au déclin physique d’un grand malade, le roi des Aulnes, le lied de La jeune fille et la mort datent de 1815 et 1817.
Commenter  J’apprécie          40
Il paraît que vous représentez le cinéma français. Je ne vous félicite
pas. Votre cinéma est une ordure, et vous en êtes tous responsables. Nous pouvons très bien le considérer comme une arme de guerre et le supprimer, l'anéantir.Vous êtes des vaincus, qui n'ont pas volé leur défaite. Vous ne méritez aucune confiance de notre part. Cependant puisque votre gouvernement de Vichy prétend avoir des intentions pacifiques, nous allons vous laisser une chance. Vous aurez six mois pour montrer si vous êtes capables de sortir de votre ordure, de fabriquer des films à peu près propres. Passé ce délai, si nous estimons que vous n'avez pas abouti, vous pourrez aller chercher un autre travail. Votre public verra des films
allemands, pour se régénérer, s'il le peut. Le cinéma français sera interdit
définitivement. Nous aurons écrasé cette cochonnerie.
Commenter  J’apprécie          30



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Lucien Rebatet (296)Voir plus

Quiz Voir plus

"Les deux étendards" de Lucien Rebatet

Où Lucien Rebatet a-t-il écrit "Les deux étendards"?

Au Fort de Brégançon
Au Montreux Palace
En prison, à Clairvaux
Dans sa salle de bains

10 questions
15 lecteurs ont répondu
Thème : Les deux étendards de Lucien RebatetCréer un quiz sur cet auteur

{* *} .._..