Ce nouveau cycle commence au Moyen-Âge, en 1165 plus précisément, où nous retrouvons Vedder propulsé au milieu du chantier de Notre-Dame de Paris. Vedder ne tardera pas à trouver son frère Fish qui a entrepris un nouveau projet pour changer la face du monde…
Ce premier tome tient ses promesses au niveau du scénario, plein de péripéties et de mystères où Vedder va devoir encore s’opposer aux idées insensées de son frère.
J’avouerais que l’on peut se lasser des voyages perpétuels des deux hommes et l’impression que le cours du temps ne peut être changé malgré leurs actions (enfin, Fish ne s’en rend pas compte, tout comme Vedder vraisemblablement). Vedder s’évertue même à laisser les traces du passé qu’il a vu dans le présent. bref, l’histoire peut peut-être lasser mais contrairement à d’autres séries, on sait que l’histoire se termine bientôt et le scénario est suffisamment bien ficelés pour nous tenir en haleine tout le long du récit. Un récit travaillé et qui est finalement assez facile à suivre - une preuve que la complexité d’un scénario n’est pas le signe d’une bonne histoire, et inversement.
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Avec ce neuvième tome du Décalogue, Giroud poursuit sa remontée dans le temps des origines du Nahik et du drame familial de la famille Fleury.
Construisant ce récit autour de la folie et de la psychanalyse, l’auteur va montrer les événements qui ont poussés Hortense à s’occuper du général Fleury et de son fils lors du tome précédent. Mais ce tome va surtout révéler l’origine du papyrus qui constitua les bases de la version roman du Nahik. Illustrant au passage le huitième précepte «Tu te montreras charitable envers les faibles, les démunis et les pauvres d’esprit», ce nouveau tome au titre évocateur est probablement l’un des meilleurs de la série jusqu’à présent.
Comme ses prédécesseurs sur cette série au même nombre de dessinateurs que de tomes, Lucien Rollin soutient de manière convaincante un scénario qui, cette fois, nous plonge dans les origines de cette saga et au cœur du mystère du Décalogue.
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Ninon Nadal a épousé le général Fleury, ils s'installent à Paris chez Hector le frère de Ninon. Ce dernier héberge son grand frère dément et ancien combattant de Napoléon tout comme Alexandre Fleury. Hector est écrivain et connait une certaine reconnaissance.
Nous sommes toujours sur les traces de Nahik et certains points s'éclaircissent.
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Le premier tome se terminait avec Hutgin devenant chef de bande. Ses ouailles étaient des tortes, comme lui. Des écorchés vifs, mutilés, qui avaient décidé de se venger.
Le deuxième tome commence avec des scènes de vengeance, où la bande des tortes envahit banquets et cours afin de semer terreur et mort.
Ensuite, on dérape dans le scénario. Le Torte, Hutgin, s'entiche de chevalerie, se fait prendre sou son aile par un jeune chevalier, et commence à croire que l'adoubement est possible.
Il est floué, leurré, et il mène l'ost du seigneur local vers le repaire du bandit local... commettant une sorte de parjure. Au final, il se venge du jeune chevalier en duel, et retourne vers ses tortes.
Le lecteur comprend enfin que la BD n'est pas historique au sens premier du texte. On est dans un univers fantasmé, mélange d'un peu de tout ce qui fait le moyen-âge dans notre inconscient collectif. Par rapport aux Chemins de Malefosse, ou aux Tours du Bois Maury, on est tout à fait en-dessous. Comme je l'ai dit pour le tome 1, on est dans un univers adulte avec un traitement graphique (mais pas seulement) de type "ado". C'est très perturbant, et largement frustrant.
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Très bon épisode qui nous amène à l'époque de l'Empire.
Dans cet épisode très réussi, nous découvrons l'auteur du fameux roman maudit...et quelle découverte!
Les dessins sont très réussis, bien documentés.
Entre folie, manipulation psychologique, liens fraternels et politique, ce tome est l'un des meilleurs de la série.
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La bête de l'Apocalypse nous entraine entre les murs du château des Ducs d'Anjou, à Angers. Là se trouve un joyau de l'art: la tapisserie de l'Apocalypse.
Et une nuit une ombre étrange se faufile dans le château à la recherche de quelque chose que cacherait cette tapisserie.
Mais quoi?
Personne ne sait!
Au fil de la tapisserie (oserais-je ce jeu de mots???!!), l’énigme se déroule et l'on découvre beaucoup de l'histoire de la création de cette monumentale œuvre.
L'histoire est très bien conçue mais malheureusement on reste sur sa "fin" (oui je sais encore un jeu de mots plus que moyen!!!!).
En effet, on aurait aimé un peu plus de romance policière!!!! Mais que cela ne vous empêche pas d'apprécier cette lecture somme toute divertissante!!!
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Ce neuvième tome inaugure le troisième et dernier cycle de cette série blockbuster de Glénat prévue en 13 tomes. Après un cycle dédié au Futur et un dédié au Présent, c'est dans le Passé que se poursuit cette grande aventure spatio-temporelle, constituée de 3 cycles de 4 tomes et d’un épilogue qui vient de paraître.
Un peu frustré de ne pas apprendre ce qu’il est advenu de Clara après s’être fait tirée dessus en fin de cycle précédent, le lecteur se retrouve au XIIe siècle, toujours dans la cathédrale Notre Dame de Paris, mais cette fois, au moment de sa construction. Si ce nouveau cycle emmène les deux frères Lou et Fish dans le passé, cet album se déroule surtout en compagnie de Lou, sans véritablement savoir où se trouve Fish.
Ce neuvième tome permet également de comprendre que les deux frères, aux visions diamétralement opposées, vont tenter d’influencer le passé pour d’agir sur leur futur et que chaque tome sera dédié à une époque. Tandis que les cycles précédents conservaient le même décor durant quatre tomes, celui-ci changera de décor à chaque album. Si ce tome a donc plus des allures de one-shot, son dénouement est malheureusement assez prévisible.
Au niveau du graphisme, après un cycle dessiné par Eric Stalner et un par Marc Bourgne, c'est Lucien Rollin qui a pris la relève de manière plutôt convaincante. Son style classique offre une grande lisibilité à l’ensemble et nous emmène dans un Paris moyenâgeux plutôt réussi. La couverture de Juanjo Guarnido ("Blacksad"), qui dessinera toutes les couvertures et l’épilogue de la série, contribue à insuffler une certaine uniformité graphique à l’ensemble.
Prêt pour l’époque suivante ?
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Le Torte croise les pas d'un étrange personnage, Eon de l'Etoile, en rapport à une étoile filante qui apparaît en meme temps que lui. C'est l'occasion de lorgner du côté de la foi, de la religion, de la richesse des moines supposés faire voeux de pauvreté. Et une occasion pour le Torte de continuer son oeuvre de destruction.
C'est le tome le plus convaincant de la saga (même si le récit pêche par trop d'hermétisme, surtout à la fin). Il oppose deux caractères forts, Hutgin et Eon, qui sont bien rendus, profonds, denses. Entre les deux hommes plein de rancoeur se trouve une belle qu'Eon aimerait voir toucher le coeur d'Hutgin. Mais celui-ci est froid et sec.
Pierre Dubois est un grand connaisseur de légendes, de mythes... Alors, une fois que le lecteur a compris qu'il ne se trouvait pas dans une BD purement historique, mais dans une réécriture personnelle d'un moyen-âge fantasmé, les choses s'aèrent un peu. C'est plus digeste, mais la conséquence est que c'est moins original, et l'intérêt faiblit un peu car le support de l'Histoire disparaît. Dans une réécriture légendaire, tout est possible mais, justement, le récit manque alors d'ampleur, d'amplitude, d'imagination. Cela reste fort terre-à-terre et c'est dommage.
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Terry est un quadragénaire qui gagne sa vie en piratant des jeux vidéos pour refiler les secrets aux plus offrants. Enfin, c'était avant qu'il rencontre Tina. Seulement, quitter son patron n'est pas aussi facile que ce qu'il croyait, surtout quand son meilleur ami et le frère de Tina décèdent tous les deux alors qu'ils sont connectés au jeu de réalité virtuelle Back World.Un anti-héro amoureux, un jeu addictif et meurtrier, ce premier tome pose le décors et apporte les mystères. A la fin, les questions sont bien là et donnent bien sûr envie de trouver des réponses. Les grosses ficelles de l'histoire (le hors-la-loi qui veut devenir clean par amour mais des évènements tragiques l'en empêchent ne sent pas vraiment la nouveauté) sont habilement mises en scène pour donner envie de lire la suite.
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Attention, la sérié commence par le Futur...et se décline jusqu'au passé en passant par le présent....
On le comprend vite en lisant cette BD.
Un scénario correct, des dessins corrects, une BD agréable.
Deux frères sont voyagent dans le temps et luttent l'un contre l'autre : le premier pour influencer la période, se second pour l'en empêcher....
Ce tome se déroule 1165 et plus précisément sur le lieu de construction d'une cathédrale....
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Aurès a bien accompli sa mission mais semble prendre ses distances avec l'Ordre : trop de questions demeurées sans réponses l'en éloigne. Ceci n'est pas du goût du père supérieur qui décide de l'éloigner... en apparence. Car la mission du précédent volume et ses conséquences immédiates (naissance d'une nouvelle Nakara) étaient souhaitées par l'Ordre. L'emprisonnement et la l'évasion d'Aurès tout autant.
Libéré par la Limace et son novice, Nathan, Aurès rejoint donc sa fille, la nouvelle Nakara, devenue en moins d'un mois la copie parfaite de sa mère. Tous les quatre partent rejoindre la communauté des déviants, jusqu'alors cachée de l'Ordre par des pouvoirs mystérieux. Cette communauté se trouve dans une aire occupée par les vestiges de notre civilisation et ses emblématiques centrales nucléaires. On comprend dès lors que les déviants, tous difformes et pustuleux, ont subi les radiations de ces centrales. A leur tête : Ariane. Et l'on apprend alors l'histoire d'Aurès - Olivier et Ariane. Celle-ci, à notre époque, est la pdg d'une grande entreprise spécialisée dans le nucléaire qui décide de mettre au point le projet Nakara. Mais ce projet lui échappe et la première Nakara fait exploser toutes les centrales nucléaires, réduisant le monde à néant. Cet événement, survenu quelques mille ans auparavant, a été oublié de tous et a replongé le monde dans l'obscurité. Cependant, la nouvelle Nakara, conforme à la toute première, pourra restaurer la paix. Pour cela Ariane décide de "l'enclencher".
et plus cela va, moins je perçois la qualité de l'ouvrage. Ce qui m'agace, en premier lieu, c'est le stéréotype médiéval. Faire coïncider le nucléaire et le médiéval est surprenant mais guère pertinent : franchement, si demain tout était à refaire, reprendrions-nous exactement le même chemin : cotte de maille, tunique à croix etc ? L'humanité est ici repartie à zéro et on a déjà du mal à y croire. L'incompréhension demeure : pourquoi Ariane veut-elle lever la protection de sa communauté si rapidement ? quelle est cette protection ? Bien évidemment, les réponses viendront plus tard,dans un prochain volume, mais cette Nakara, qui ressemble à un virus informatique balancé sur le web semble inconsistante.
D'une manière générale, les personnages sont creux, l'histoire avance sans rythme, tant dans l'intrigue que dans les planches.
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Dans un monde médiéval, un ordre religieux a pris le pouvoir et s'impose par l'épée des confesseurs. Aurès est l'un d'eux, le plus reconnu, le plus mystérieux aussi. Lorsqu'on le charge de Nathan, un apprenti, et d'une nouvelle mission, il s'exécute par respect pour l'Ordre. Cette mission est simple en apparence : ramener la tête de Nakara, la sorcière millénaire qui réapparaît en permanence. La belle sorcière n'est pourtant pas une étrangère aux yeux d'Aurès, sans pour autant savoir d'où lui vient cette certitude. Mais il y a tant de choses, dans sa propre vie, dont il ne sait rien...
Aurès part donc en quête de Nakara, qui est telle qu'il la voit en rêve : désirable. Il n'aura suffit que d'une fois pour que Nakara tombe enceinte et accouche, en un temps étrangement court et qui renforce l'altérité de cette femme démoniaque. Cependant, Aurès, rappelé à lui par ses amis, écarte l'enfant qui sera ainsi protégée, et tue Nakara, afin de remplir sa mission.
Il s'agit ici d'une bande dessinée assez décevante, prévisible et, dans le même temps, incompréhensible. Le déroulement de l'intrigue, sa trame de fond, est on ne peut plus basique et fade. Pourtant, beaucoup de questions se posent sur la logique même des détails. Pourquoi la Limace demande-t-elle à Aurès de tuer Nakara si c'est elle fait partie de son groupe ? pourquoi tantôt toucher le tatouage l'éloigne-t-il de Nakara et tantôt (dans le deuxième tome) cela agit-il comme un stimulant qui le pousse vers elle ? Comment, rationnellement, Aurès peut-il accepter de voir un enfant grandir si rapidement dans le ventre de Nakara ? Même dans les films d'horreur les personnages s'en offusquent ! Il n'est pas cogérent qu'un personnage aussi erre à terre l'accepte sans broncher. Quant à cet univers médiéval, il n'apporte rien de neuf à la littérature : abbaye isolée, mère supérieure secrète, rival d'Aurès méchant et crétin, sorcière rousse aux yeux verts... On se lasse vite.
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BD conseillée par Jacques Schraûwen
Histoire en deux parties.
La première raconte la vengeance de Saskia , belle d'Anvers (?) qui a perdu son promis Nilius le jour de ses noces. celui-ci ayant péri lors d'une attaque de pirates. Saskia passe un pacte avec un redouté corsaire pour arriver à ses fins.
Avant la 2° partie, Pierre Dubois nous présente un portrait inachevé de la jeune fille peint par Van Dyck.
Arrive ensuite la 2° partie ou la rencontre de Saskia et du légendaire Hollandais volant.
L'histoire tient la route et les dessins sont magnifiques.
La 2° partie étant un petit bonus non négligeable.
A conseiller pour les amateurs d'histoire de mer et de flibustiers.
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Encore une série dont la fin gâche tout
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Terry continue son enquête et décide de se faire embaucher par l'entreprise qui produit Back World. Mais rapidement, sa couverture pose problème et Loyd n'a plus de contact. Sa petite amie s'inquiète également.L'enquête continue et même si on a quelques réponses, on est encore dans le flou. Le récit est efficace, le dessin toujours un peu banal à mon goût.
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