AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Lucien Vuille (8)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Penalty

Tout d'abord, je tiens à remercier chaleureusement les éditions Kadaline pour l'envoi de ce service-presse et pour leur confiance.



J'ai tout de suite été attirée par le résumé de ce roman jeunesse sur le foot.



J'ai trouvé le personnage d'Ivo attachant et son amour pour ce sport touchant. L'histoire est prenante et bien construite et comme Ivo, vous ne comprendrez pas pourquoi son équipe refuse de lui laisser sa chance.



Naturellement, l'intrigue est principalement axée sur le foot. Je vous rassure, il n'y a pas besoin d'avoir de grosses connaissances dans la pratique de ce sport pour comprendre l'histoire. Personnellement, je regarde uniquement les matchs de mon équipe nationale. J'ai seulement dû chercher quelques termes techniques lors de la description des matchs afin de tout comprendre. Pour le reste, je n'ai pas rencontré de problème de compréhension.



En plus, ce roman est illustré par une artiste de ma région et j'ai été heureuse de pouvoir découvrir ses dessins. Je les ai trouvé magnifiques et ils permettent au lecteur de vraiment plonger pleinement dans l'intrigue.



La plume de l'auteur est prenante et vraiment bien détaillée concernant la description des entraînements et des matchs.



Le dénouement final est surprenant et je vous avoue que je ne m'attendais pas à trouver une fin ouverte dans ce roman. Finalement, je trouve qu'elle est vraiment appropriée et que le lecteur peut ainsi s'imaginer ce qu'il veut. Je peux juste vous dire que c'est une belle leçon de morale.



Je vous recommande vivement ce livre si vous appréciez le foot et les romans jeunesse illustrés.



J'ai dévoré les 203 pages de ce tome. Les chapitres sont assez courts et les paragraphes espacés pour permettre une lecture fluide. Pour le prix, vous pouvez vous procurer ce roman pour 11,90 euros ou pour 15 francs.



Vous l'avez deviné, j'ai eu beaucoup de plaisir à découvrir les aventures d'Ivo et son univers. Je me réjouis de lire les prochains tomes de cette saga. Du coup, je donne la note de 9 sur 10 à ce roman.
Lien : http://devoreusedelivres.ekl..
Commenter  J’apprécie          120
Éclats de chocolat

En bref, une anthologie au thème surprenant, mais traité avec brio !

Quoi de mieux pour un collectif d'auteurs suisses que d'inventer une nouvelle sur un des emblèmes nationaux : le chocolat ? Douze auteurs ont relevé le défi et j'étais très curieuse de découvrir comment ils allaient intégrer cet aliment dans des univers de l'imaginaire ou dans une enquête policière.

Et j'ai été très agréablement surprise de voir que le challenge a été relevé avec succès à chaque fois. Aucune nouvelle ne m'a déçue, j'ai même été happé à chaque fois même si certains univers ne me sont pas forcément familiers comme la nouvelle de K Sangil où il est question de voyage spatial.

Que ce soit uniquement le point de départ ou bien l'élément central de l'intrigue, le chocolat est mis à l'honneur tout au long de la lecture et chaque auteur a su trouver un axe intéressant et étonnant.

Je retiendrais notamment la chute de la nouvelle de Florence Cochet , la mise en scène des meurtres de Lucien Vuille, la genèse d'une très célèbre marque racontée par Marilyn Stellini et les descriptions dégoûtantes de Fabrice Pittet.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          50
La grande maison

Attention biais personnel: je connais l'auteur.



Pour les vieux, imaginez "L.627 chez les helvêtes", "les Ripoux du lac de G'nève" soit un roman librement inspiré de l'expérience de l'auteur dans la police genevoise, à mi-chemin entre le Bildungsroman et la descente aux enfers. Lucien a eu plusieurs vies, et je l'ai connu prof pour ados difficiles, puis aspirant condé. Les premiers chapitres qui décrivent le processus de sélection pour entrer à l'école d'inspecteur flairent donc les bons souvenirs de discussion entre potes de l'époque, et témoignent de la véracité du reste.



La dichotomie école/flic est omniprésente à travers le roman. Même s'il n'évoque pas ses années d'enseignant en détail, le clash entre son attitude pédagogique bienveillante/son pointillisme correcteur de fautes d'orthographe/son côté "bon élève, si je suis les instructions et que je travaille dur tout se passera bien en méritocratie" vs. l'environnement macho et autoritaire de la police est visible à travers tout le livre. Même son style d'écriture, débarrassé de toutes les fioritures dont débordait "Fables - La quête de l'oiseau noir" est à mi-chemin entre la rédaction scolaire et le rapport de police. C'est d'ailleurs ce côté dépouillé qui m'a le plus surpris, dès les premières pages. Sobre, factuel, employant des mots très simples pour décrire un réalité parfois insoutenable. Mais ça ne s'arrête pas au style: en tant que personnage, Lucien *veut* réussir (parfois en brisant les règles lui-même), *veut* être le stagiaire modèle, *veut* être dans une brigade passionnante... et le choc avec la réalité du monde du travail, mêlé au monde du crime, est dévastateur.



Autre choc, celui entre son enfance dans la petite Sibérie du canton de Neuchâtel et les rues interlopes de Genève. Pour beaucoup, Genève est une ville stérile, ripolinée, mais elle a bien ses trafics et sa violence, parfois avec armes à feu, ses quartiers chauds. J'ai d'ailleurs adoré la partie sur la politique du chiffre et la gestion de la géographie urbaine. Et surtout Genève a ses Genevois, qui sont bien les Parisiens de la Suisse Romande (plutôt XVIe que Belleville, hein. Ils n'appellent pas les non-Genevois "les provinciaux", juste "les confédérés", alors qu'ils font eux aussi partie de la Confédération Helvétique. En tant que Parisien, je trouve Genève petite, un peu light niveau crime, et très Blanche (les classes laborieuses ce sont les Français frontaliers). Le louchébem n'est pas un langage codé importé par les flics, c'est ma culture de parigot. Mais pour l'auteur, c'est la découverte d'une grande ville inconnue, l'apprentissage des différents physiques africains etc.



Content warning pour les gens habitués aux textes inclusifs et progressistes, le livre a une grosse dose de sexisme et de racisme, pas pour choquer le bourgeois, mais parce que la réalité n'épargne pas le narrateur qui a fait le choix de ne pas reformuler ou atténuer.



De même, les scènes d'opération policières ne sont pas là pour faire du hollywoodien, on est plus dans Strip Tease que dans Luc Besson. Elles sont passionnantes, parfois cocasses mais confirment mon problème principal avec le rôle réel de la police: elle sert aussi à maintenir un ordre bourgeois parfois absurde (les saisies de cannabis) et au delà du crime, elle est surtout en contact avec la pire misère humaine. Et même si les flics genevois sont sans doute mieux payés que leurs homologues frouzes, et donc moins dans la misère eux-même, les suicides et la violence gratuite sont aussi endémiques.



En lisant la description des affectations dans les différents services, les horaires hallucinants, la fatigue incessante, je comprends pourquoi j'ai perdu Lucien de vue, bien au-delà de la distance géographique. Lire des dizaines de pages de descente aux enfers, de mobbing, de doutes sur ses choix de vie m'a plongé dans des choses dont on n'avait jamais parlé, et même si c'est un roman, j'ai vraiment eu l'impression de lire son journal intime. Et quand c'est le journal intime d'un pote, ça fait toujours bizarre.



Bref, "La grande maison" n'est ni un livre au style divertissant ni une profonde réflexion philosophique. Il parlera moins aux titis parisiens qu'à des gens qui ont grandi en Romandie, voire qui connaissent Lucien. Mais je l'ai fini la semaine dernière et je n'arrive toujours pas à le sortir de ma tête.
Commenter  J’apprécie          20
La grande maison

« La Grande Maison » fait l’effet d’un coup de poing dans les gencives. Le livre se présente comme un récit constitué d’une série d’anecdotes, présentées dans l’ordre chronologique, vécues par un apprenti policier, lors de sa formation, puis au cours de stages dans différents services. Ce qu’on y découvre, c’est que la police, c’est comme les saucisses : on n’a pas vraiment envie de savoir ce qu’il y a dedans ou comment c’est fabriqué. Dans le cas des forces de l’ordre, tant qu’elles nous assurent une certaine quiétude ou nous éloignent des criminels, nous sommes trop heureux de fermer les yeux sur leur fonctionnement ou ce que cela coûte à celles et ceux qui y travaillent de côtoyer la fange de trop près.



C’est ça, « La Grande Maison » : l’occasion de découvrir de l’intérieur la violence effarante du système policier, qui semble gangréné par le favoritisme, le racisme, le sexisme et les débordements en tous genres, qui broie et épuise celles et ceux qui y travaillent. Certaines brigades sont présentées comme des clans, voire comme des sectes, et bien souvent, l’obéissance aveugle au chef l’emporte sur toutes les autres considérations. C’est comme si la violence de la rue avait fini par contaminer l’institution chargée de la combattre.



Le triomphe du livre, c’est qu’il s’interdit d’être démonstratif. Les fait sont présentés dans un langage simple, sans pathos et sans jugement particulier, en-dehors de l’état d’esprit du protagoniste, comme dans un carnet de notes. D’ailleurs, il ne s’agit pas d’un réquisitoire : à tout moment, on comprend ce qui a attiré le jeune inspecteur vers ce métier, et il évoque aussi librement ce qui lui plaît que ce qui lui fait horreur. La lectrice ou le lecteur est laissé libre de penser ce qu’il veut des faits qui sont relatés, et de situer où, pour lui, se situe la limite à ne pas dépasser. Ainsi, le mécanisme qui amène des policiers des stups qui n’ont affaire qu’à des Guinéens à haïr les Africains est décortiqué avec un certain recul. On comprend aussi ce qui peut amener un jeune inspecteur à voir comme une libération l’idée de se faire sauter le caisson avec son arme de service. C’est comme ça, tout simplement, et c’est cette prise de conscience d’une atrocité banale qui font par moment basculer le récit dans l’horreur.



La force du témoignage, la justesse du ton et une construction narrative faussement simple sont les triomphes de ce livre très réussi. On n’a aucune peine à s’imaginer qu’un producteur de télévision audacieux en tire une mini-série poignante un jour. Pour le moment, cela dit, difficile d’imaginer que des images aient autant de puissance que ces mots.
Lien : https://julienhirtauteur.com..
Commenter  J’apprécie          20
La Quete de l'Oiseau Noir - Fable

C’est rare d’avoir à faire ce constat, mais « Fable » est un roman plus réussi que nécessaire.



Parce qu’en réalité, le lecteur qui découvre les premières pages du livre se rend vite compte dans quel genre il se situe : on entre dans un univers médiéval-fantastique humoristique-mais-pas-seulement, parodique-mais-pas-toujours, quelque part entre Terry Pratchett, Naheulbeuk et Wakfu. C’est très marrant, on rit fréquemment à haute voix des nombreuses trouvailles comiques de l’auteur, et franchement, si c’était tout ce que ce roman avait à offrir, on serait déjà tout à fait satisfait.



Peu à peu, pourtant, l’auteur nous fait comprendre qu’il n’a pas du tout l’intention de se contenter de ça. Les cinq personnages que l’on suit au départ, et dont on s’imaginait qu’on allait les suivre dans des aventures au long cours, sont vite rejoints par toute une galerie d’autres personnages hauts en couleur, tous très mémorables, dont les destinées se croisent et se défont dans tous les sens, et, au moment où l’on pense avoir saisi où l’histoire va nous emmener, un coup de théâtre débarque de nulle part et rebat les cartes de façon inattendue, puis un autre, puis encore un autre, et ainsi plus ou moins jusqu’à la dernière page.



La maîtrise narrative de Lucien Vuille est impressionnante : il nous propose une trame complexe, faite d’intrigues secondaires qui semblent avoir des ramifications à l’infini, et continue à ajouter des personnages presque jusqu’à la fin du livre, et jamais on ne perd le fil, jamais la branche ne ploie sous le poids des mots. Tout cela a l’air élémentaire.



Autre qualité : le niveau d’inventivité est extrêmement élevé. On aurait pu, ici, se contenter d’idées réchauffées, en particulier dans la mesure où l’on s’attend à tomber dans une parodie, mais non, chaque personnage a quelque chose d’unique, chaque situation est imprévisible. La palme au personnage de la cuisinière du roi, une matrone dont on découvre rapidement qu’elle est capable de faire grandir sa cuillère et de s’en servir comme d’une arme… ou comme un moyen de transport. Et ce n’est que la première d’une très longue série de surprises – je ne mentionnerai pas ce qu’elle est capable de faire avec sa langue.



Haha ! La langue, justement. Le livre se lit très facilement, dans un style souvent simple, mais qui s’autorise régulièrement quelques savoureuses pépites de style. Les dialogues des personnages sont soignés, tous s’exprimant de manière singulière, avec quelques morceaux de bravoure au niveau des jeux de mots, ainsi que quelques passages en vers, parce que, après tout, pourquoi pas ? L’auteur, qui est Suisse romand, ne recule pas devant l’usage des régionalismes, ce que je trouve rafraîchissant. Il a par ailleurs un don extraordinaire pour nommer les gens et les choses.

Si les fils narratifs convergent agréablement vers une fin satisfaisante, certaines des intrigues secondaires ne mènent nulle part, peut-être afin d’être développés dans d’autres livres. C’est le seul élément qui m’a laissé un peu sur ma faim : même s’il y a deux autres volumes de « Fable », j’aurais bien aimé que celui-ci soit entièrement autosuffisant. Mais on touche ici davantage à mes préférences personnelles qu’à une critique.



Au final, « Fable – La Quête de l’Oiseau Noir » est à la fois un des livres les plus drôles que j’ai lu depuis longtemps, et un des meilleurs romans d’heroic fantasy qui me soit passé entre les mains depuis belle lurette. Il faut le lire.


Lien : https://julienhirtauteur.wor..
Commenter  J’apprécie          10
La Quete de l'Oiseau Noir - Fable

Dans cette histoire, nous suivons plusieurs personnages. Chacun amène sa propre aventure qui culmine, comme le nom l’indique, à la Quête de l’Oiseau noir.

Autant vous dire, l’auteur n’a pas ménagé ses méninges niveau imagination. Nous y retrouvons toutes sortes de créatures : des prêtres et prêtresses, des orques, des nains, des druides, des demi-homme, des oiseaux mécaniques, des frambraignées (oui, un mélange de framboise et d’araignée), des dieux et déesses, des chevaliers, des zombies,…

Une imagination débordante, impressionnante et une écriture qui ne nous laisse pas indifférent. J’ai souris à maintes reprises et j’ai aimé la diversité de la prose. En effet, vous trouverez une écriture atypique, drôle et adaptée aux caractéristiques de chaque personnage. J’ai particulièrement été impressionnée par la justesse des mots d’un certain personnage qui ne s’exprime qu’en rimant.

L’abondance de décors, les scènes épiques, nous transportent dans un univers unique que l’auteur a voulu riche et rempli d’humour. On pourrait y retrouver des naissances de décors de jeux vidéo, tant la diversité est omniprésente et rythmée.

De tous les personnages du roman, celui qui m’a plu le plus est Alis. Jeune guerrière elle possède l’insouciance liée à la force et j’ai trouvé la combinaison totale de son personnage adorable et costaud, maladroite et téméraire.

Chaque chapitre possède une petite introduction qui donne la cadence de chacun. Là encore, une intro pleine d’humour qui présente aux lecteurs, sans spoiler, le contenu à venir.

Un descriptif de lieux qui mérite une carte du monde et apparemment l’édition suivante à celle que je possède en présente une. Et pour un roman fantasy, c’est tout à fait approprié.

En bref, une réussite aventuresque, rocambolesque, un roman plein de surprise.


Lien : http://lepouvoirdecrire.com/..
Commenter  J’apprécie          10
Penalty

Ivo est passionné de foot, mais il ne comprend pas pourquoi il se retrouve toujours sur le banc des remplaçants. Se donnant à fond lors des entrainements, il espère que son coach et le reste de son équipe reconnaitra son talent.

Un livre avec de très belles valeurs. J’avoue ne pas trop être portée sur les romans jeunesse et encore moins sur les romans parlant de football, mais bien que j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, je me suis surprise à aimer suivre les matchs, l’histoire d’Ivo et des ses coéquipiers. L’histoire se lit facilement et plutôt rapidement, les chapitres sont courts et parfois illustrés avec quelques simples illustrations en noir et blanc très agréables dans l’histoire, surtout, pour ceux comme moi, qui n’y comprennent rien au foot (Cela peut aider à comprendre quelques actions). Mais bien que je n’y connaisse pas grand chose au football, dans ce livre, j’ai tout de même compris des valeurs importantes universelles, que ce soit dans le sport ou dans la vie : l’amitié et l’esprit d’équipe.

Bref, une bonne lecture qui me sort de ma zone de confort.

J’ai hâte de voir vos avis.

Bonne lecture !
Commenter  J’apprécie          00
Fable : Les deux princes

Nous ne méritons pas Lucien Vuille. Lorsque j’avais publié ici une critique du premier tome de sa série « Fable », je l’avais qualifiée de « plus réussi que nécessaire. » C’est encore le cas avec cette suite, en tous points égale en qualité au premier volume.



Je ne vais pas réécrire ce que j’ai déjà dit du premier volume, mais en deux mots, « Fable » offre au lecteur un livre humoristique de grande qualité doublé d’un livre de fantasy de grande qualité. Jamais l’un n’empiète sur l’autre, jamais un des aspects n’est mis entre parenthèses pour favoriser l’autre : les deux coexistent sur chaque page, dans un type d’équilibre impossible propre à faire rêver la plupart des écrivains. Pour le dire clairement : si les aventures qui nous sont racontées étaient médiocres, les personnages fades et le monde sans intérêt, « Les Deux Princes » serait malgré tout un livre très drôle, et mériterait d’être lu pour cela ; à l’inverse, si l’humour tombait à plat, on aurait malgré tout affaire à un roman de fantasy réussi, qui, là aussi, justifierait pleinement son existence. Que les deux aspects soient aussi accomplis l’un que l’autre tient du miracle.



Lucien Vuille ne se fixe aucune limite en matière d’humour. Au détour des pages, on a affaire à de la comédie de situation, de la comédie de caractère, du burlesque, du nonsense, de la parodie, des calembours, des anachronismes, et probablement encore une demi-douzaine d’autres formes de comédie. Les dialogues sont constamment savoureux. Quel que soit la sensibilité du lecteur, il y a fort à parier qu’il trouvera quelque chose susceptible de le faire rire. En ce qui me concerne, le roman a suscité chez moi un premier éclat de rire avant même de l’ouvrir, en découvrant le quatrième de couverture.



Le monde de « Fable » est régulièrement surprenant, riche de trouvailles qui semblent aller de soi lorsqu’on les rencontre au fil des pages, mais qui sont souvent puissamment originales, et détonnent dans un paysage de la fantasy où de nombreux auteurs se contentent souvent de raconter des histoires avec des Elfes et des malédictions. Là, oui, il y a des Elfes et des malédictions, mais il y a aussi des hommes-chats qui vénèrent la Grande Pelote, des goules qui s’interrogent sur leurs conditions de vie, des poussins explosifs, des guerriers-mineurs Nains. La quantité d’idées admirables est ici un peu plus faible que dans le premier volume, mais c’est parce que le livre est plus court et que l’intrigue est plus ramassée et se prête moins aux digressions.



D’ailleurs, la structure du livre est un tour de force, qui parvient à raconter une histoire distincte de celle du premier tome, et qui peut être appréciée pour elle-même, mais qui, par une série de tours de passe-passe narratifs, parvient malgré tout à intégrer pleinement celle-ci dans le déroulement plus large de la série. En d’autres termes : ce qu’on nous raconte n’est pas tout à fait ce qu’on croyait qu’on nous racontait, on ne s’en rend compte qu’à la fin, sans pour autant se sentir floués.



Dans un monde juste, la série « Fable » serait considérée comme un classique du genre. Faisons de notre mieux pour que cela soit le cas.
Lien : https://julienhirtauteur.com..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Lucien Vuille (17)Voir plus

Quiz Voir plus

La cuisine et les spécialités du Nord-Pas-de-Calais ღ

D'origine flamande, ce plat est un mélange de viandes de poule, de lapin, de porc et de veau pris dans de la gelée légèrement vinaigrée. Généralement servi avec des frites, il s'accompagne aussi de pommes dunkerquoises. Littéralement, son nom signifie « petit pot de viandes ».

La carbonnade flamande
Le waterzooï
Le welsh
Le potjevleesch

10 questions
35 lecteurs ont répondu
Thèmes : gastronomie , gastronomie française , Nord-Pas-de-Calais (France) , nord de la france , cuisine , Cuisine française , spécialitésCréer un quiz sur cet auteur

{* *}