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Critiques de Ludovic Bouquin (50)
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Du noir à Bordeaux

J'aime bien les nouvelles (un format qui invite à la lecture, même les plus récalcitrants.) J'aime bien les auteurs de polars bordelais. Mais je dois confesser que ce recueil m'a un peu déçu. Il me semble que, par rapport à ce que j'ai pu lire d'eux précédemment, certains auteurs sont tombés dans la facilité. Dommage...



- J'ai beaucoup aimé : "Le migrateur de la Garonne", de Pierre Willi ; "Surenchères macabres" de Ludovic Bouquin et "Trois hommes et une souris" de Maxbarteam ;



- J'ai bien aimé : "Madame Martin a disparu", de Patrick Niéto ; "Maudits" de Dan Edragal et "Go, faster !" de Jérémy Bouquin ;



- J'ai moins aimé : "Mort subite récupérée", de Frédéric Villar ; "Meurtres à la Saint-Valentin" d'Ovide Blondel ; "Les faux frères" de Guy Rechenmann et "L'enfant du Port de la Lune" de Simone Gélin.
Lien : http://michelgiraud.fr/2023/..
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Enfantillages



Tout à l'heure je me rends au salon du livre de Bondues. J'ai hâte.

Les plus grandes stars de la littérature seront là : Nelson Monfort, Mireille Dumas, Nathalie Marquay ( prix Miss France 1987, plus prestigieux encore que le Goncourt ).

Mais je vais m'y rendre surtout pour croiser des auteurs plus modestes, et me réjouis de croiser de nouveau Amélie Antoine, Arnaud Codeville, Magali Collet, Solène Bakowski ou de rencontrer Maud Tabachnik, Christophe Royer, Ophélie Cohen avec laquelle j'ai déjà eu le plaisir d'échanger sur Babelio au sujet de son roman Héloïse, Noémie Adenis, Alex Türk ou encore Xavier Massé.

Xavier Massé dont j'ai les quatre romans ( Répercussions, L'inconnue de l'équation, Némésis et le très récent 30 secondes... ). Mais ne voulant pas venir les mains pleines en lui disant "Je ne vous connais pas mais j'ai confiance en vos histoires", quand je suis tombé par hasard sur internet sur ces Enfantillages contenant une de ses nouvelles pour un prix somme toute très modique, petit recueil lu en quelques heures à peine et qui m'a permis de faire brièvement connaissance avec l'auteur.



J'aime les livres. Je n'y peux rien, c'est génétique. Mon père en a quasiment autant que moi, avec des goûts parfois similaires aux miens, parfois totalement différents.

Je vis dans un appartement de 62 mètres carrés et j'ai six mille bouquins. Quasiment tous en version papier, un tiers en grand format. Et ils décorent quasiment tous les murs de mon appartement qui commence à peiner pour leur trouver de petites places restantes.

J'aime lire aussi, bien évidemment, en règle générale l'un ne va pas sans l'autre. Mais je suis aussi un acheteur compulsif. Certains romans je sais à coup sûr qu'ils seront lus rapidement, pour d'autres c'est plus aléatoire ou moins urgent.

Je ne suis même pas sûr d'en avoir lu la moitié.

En fait je vis un peu dans ma propre bibliothèque municipale. Le concept de "Pile A Lire" est très abstrait pour moi.

Comment j'en suis arrivé là ? Je suis peut-être un peu fou mais je suis un collectionneur. Alors non, pas d'incunables chez moi, pas de première version des Misérables de Victor Hugo ni de seconde de Thérèse Raquin d'Emile Zola. Presque que des livres récents en réalité, édités après 1950 et pour leur grande majorité après les années 1980 si on excepte la collection "Angoisse" chez Fleuve noir : 261 numéros que j'ai mis un temps fou à rassembler au gré des brocantes, des bouquinistes et des quais de Seine au début des années 2000. Après il y a eu internet et j'ai déniché avec une facilité déconcertante le seul numéro qui me manquait. J'ai tous les Bob Morane également en édition originale. Tous les pocket terreur, et j'en passe. Certaines collections se terminent mais ne le sont pas encore tout à fait, comme les néos fantastiques. Et puis je collectionne certains auteurs aussi, et ça n'est pas évident de réunir leur bibliographie complète quand on les découvre alors qu'ils sévissent depuis un demi-siècle. Je crois avoir tous les romans de Serge Brussolo, auteur que j'ai par ailleurs logiquement le plus lu, il me manque deux Franz Bartlelt devenus totalement introuvables. Et le premier Thilliez dont je parle souvent, Conscience animale. Et de fil en aiguille, à des prix donnés ou plus difficilement abordables, s'est construite ma grande arche du fantastique, de l'horreur, du thriller, du roman noir, avec quelques exceptions également.



Tout ça pour dire que lorsque je me suis rendu compte que ce livre était le sixième d'une collection, ni une ni deux il a fallu que j'aille voir sur internet pour m'y intéresser de plus près et éventuellement acquérir les exemplaires manquants. Présentés par Dora-Suarez-leblog, qui comme son nom l'indique est un blog de littérature noire de Ludovic Francioli, dont le nom fait référence au chef d'oeuvre de Robin Cook, il existe huit recueils en tout. Celui-ci s'achève par trois chroniques des auteurs ici présents, faisant le lien entre ces nouvelles inédites et le site internet concerné. Il existe par ailleurs un prix Dora Suarez depuis 2013 qu'ont remporté Barbara Abel, Bernard Minier, Victor Del Arbol mais aussi un bon nombre d'auteurs qui seront présents dans ces courts recueils, à l'instar de Xavier Massé pour son premier roman Répercussions, mais aussi Julie C. Combe, Gaëlle Perrin-Guillet, Philippe Setbon, James Holin, Nicolas Zeimet. Signalons aussi les présences de Ian Manook ou de Cédric Cham dans au moins un de ces livres : Un petit noir, A table !, Au fil de l'eau, Irresponsable ?, Jusqu'à la lie, Le diable vous emporte et Kintsugi.

Bon, le premier de ces recueils ayant été édité en 2016 il ne devrait pas être difficile à trouver.

Eh bien si en fait. Totalement introuvable. Sans doute édité en peu d'exemplaires tous vendus depuis longtemps. C'est mal parti pour la collection. Ma bibliothèque va faire la gueule. Je devrais réussir à réunir les numéros 3, 5, 6, 7 et 8 et les vilaines langues qui regarderont mes collections se moqueront de moi en disant "Han, il lui manque trois numéros, bis bis la galette" ( les gens sont méchants ).



Et pour l'anecdote, j'aurais pu en avoir un sixième. A table !, le second volume de la collection.

Vendu par Recyclivre ( qui lutte contre l'illettrisme, et j'ai cru un moment ne plus savoir lire à cause d'eux ) : 1 972.93 €. Ancien support de bibliothèque en plus. Hallucinant.

Bon, sur un autre site ils le proposent à 400 €. Mais bon, ça reste ahurissant. Pour un livre plastifié, étiqueté, lu et relu, et qui n'a aucune valeur intrinsèque !

Enfin c'est l'offre de la loi et de la demande. Ils sont les seuls à le proposer donc ils suffit d'un acheteur potentiel et c'est le jackpot.

C'est toujours amusant de faire des petits tours sur internet comme ça et de constater les prix démentiels de livres récents inconnus. Pour le coup on est loin d'un livre imprimé en 1640 et dont la valeur est cotée. Je me surprends aussi parfois à constater que j'ai moi même des romans rares, épuisés ou jamais réédités qu'un commerçant tente de vendre la peau des fesses. Je me demande toujours si parmi mes livres aux quatre cinquièmes sans la moindre valeur se cachent réellement des petits trésors ou si les vendeurs sont fous et ont perdu le sens des réalités.

Enfantillages vaudra-t-il cent fois le prix auquel je l'ai acheté d'ici un an ou deux ?

Voilà voilà, je pense que j'ai tout dit.



Ah non, mince, je n'ai pas parlé du livre !

Eh bien le recueil se divise en deux nouvelles sur l'enfance, et deux autres sur l'adulte resté ou retombé en enfance.



Xavier Massé, dans Pour maman, évoque ce que trois adolescents de 20,18 et 15 ans sont prêts à faire pour sauver leur mère qui ne survivra pas sans greffe de rein. Mais aux Etats-Unis la sécurité sociale ne fonctionne pas très bien et pour rassembler les 150 000 dollars demandés par l'hôpital, ils n'auront pas assez de livres à vendre sur internet et vont envisager de cambrioler la maison d'un riche propriétaire.

Tout ne ne passera évidemment pas comme prévu.

Un texte de facture assez classique mais qui propose une fin que j'ai beaucoup aimé, comme un nouveau commencement.



Patrick Cargnalotti propose quant à lui "Amin", prénom de son footballeur africain.

"Il y avait lui et il y avait les autres, sans discussion possible, une élégance naturelle et une intelligence de jeu hors norme pour son âge."

Pas du tout convaincu au départ par l'histoire tirée par les cheveux de cet enfant jouant sur un simple terrain vague et rêvant d'intégrer la Juventus de Turin ou Manchester United, qui reçoit l'amulette d'un féticheur pour lui assurer la gloire et lui éviter les blessures, le récit devient bien plus intéressant quand l'homme blanc arrive chez Amin pour se servir et s'emparer de ses richesses.

"L'atmosphère du village n'était plus que vacarme des compresseurs et de générateurs à gasoil."

"Puis une fois le gisement exploité : Ne restaient que la terre empoisonnée, l'eau toxique et les herbes brulées."

Et quand Amin devient migrant pour fouler les terres européennes des pays qui l'ont chassé et pourquoi pas venir jouer au racing club de Lens, la noirceur du texte entre en parfaite opposition avec l'innocence un peu niaise de son début.



Céline Laurent-Santran nous donne quant à elle plutôt le sourire avec Maille à partir, texte dans lequel son héroïne Marthe, tueuse en de rares occasions, devient aveugle et doit être placée en maison de retraite.

Ses vieux démons la rattrapent tandis qu'elle partage sa chambre avec une petite farceuse de 84 ans passionnée de tricot.

"Annie, une mégère décatie qui se complaît dans une pathétique régression enfantine."

Avec son handicap, parviendra-t-elle à ses fins ?



Et pour conclure, Ludovic Bouquin a concocté "Histoires d'os", texte dans lequel deux amis d'enfance se retrouvent trente ans plus tard. Les parents de Laurent ne voulaient plus que celui-ci côtoie Frédéric qui avait une passion pour le moins originale : Reproduire une cité lacustre miniature en faisant de la sculpture sur dents. Son père étant dentiste il avait accès à de la matière première issue de la bouche des patients mais le travail n'avançait pas assez vite à son goût.

A quarante ans aujourd'hui il est probablement passé à autre chose.

Ou pas.

Une nouvelle qui se lit vite et bien mais sans la moindre surprise finale ...



Rien à dire de plus, un très court recueil plaisant présensant quatre auteurs avec des nouvelles noires inédites très lisibles mais sans beaucoup d'ambition. Avec au rendez-vous humour, noirceur, immoralité, chutes.



Me voilà prêt en tout cas à tenir une conversation de trente secondes avec Xavier Massé cet après-midi, mission accomplie !





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La fille qui voyait le mal

Un policier – thriller saupoudré d’ésotérisme et planté dans le décor du Vatican ; ça vous dit ? J’avoue qu’au début, j’étais sceptique… Encore un remâché du « Da Vinci Code » ? Hé bien, non, pas du tout. Pas de recherches symboliques ni bibliques ici. Nous sommes bien ancrés dans le présent, avec même un pied dans un futur que d’aucuns souhaitent rendre chaotique. Et pour lutter contre cet immonde complot, Ludovic Bouquin nous propose une héroïne attachante dotée d’un don particulier, celui de voir le Mal…



« Elle distinguait une personne et deux spectres colorés à gauche et à droite de cette personne. Le spectre de couleur variait du blanc jusqu'au noir, sans omettre une seule des couleurs qui existaient sur terre. Dans une version simplifiée, ça représentait le bien et le mal chez tout individu. » Dossi fait partie de la garde suisse qui a pour mission de protéger le Pape lors de ses déplacements. D’origine béninoise, elle a hérité de sa famille un don particulier : celui de percevoir l’aura des personnes et donc de pouvoir discerner les éventuels actes de violence à venir.



« - Je doute toujours de ce que je vois, c'est une accusation très grave. J'attends, impuissante, que le pire arrive et je ne me trompe pas jamais. » Malgré son talent inestimable, Dossi est une jeune femme humble, qui ne rêve que de vivre paisiblement, loin de l’agitation et de la foule. Mais voilà qu’on lui donne une mission à remplir : enquêter sur des actes brusques et violents qui se déroulent en plein jour et en plein Paris. Et on lui adjoint deux équipiers : Axelle, la policière rebelle, et Gédéon, le psychiatre farfelu. Ce trio improbable va devoir se serrer les coudes pour remonter la piste des ignobles comploteurs qui ont pour objectif de mettre le monde sans dessus dessous.



« Elle avait réussi à créer le chaos, elle pouvait toucher plus de personnes. Les applications étaient multiples et redoutables. Le monde allait changer profondément, et elle serait à l'origine de sa mutation. » Le Vatican cache bien des mystères, et quelques cardinaux à l’âme bien impure. L’argent, le pouvoir et l’orgueil sont des vices intrinsèques à la plupart des Hommes, quels qu’ils soient. Et quand des scientifiques promettent de trouver un moyen d’insérer la violence « à la demande » sur Terre, les billets s’abattent sur la table entre les mains de bien vils scélérats. Notre trio va devoir surmonter bien des épreuves pour arriver à faire tomber les coupables…



Au final, un roman qui se lit tout seul. La première moitié est menée tambour battant, et le rythme est intense, entre les rencontres et les revers de fortune de nos trois protagonistes. La dernière partie est un peu plus lente ; on sent un peu la fin arriver ! Sinon, j’ai énormément apprécié le personnage de Dossi ; j’aurais presque envie de la rencontrer en vrai !!! Gédéon est lui aussi très attachant. Personnellement, j’aimerais bien qu’il y ait une suite !

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La fille qui voyait le mal

Bonjour amis lecteurs,

Je remercie chaleureusement M+ Editions pour l’envoi en service presse du livre de Ludovic Bouquin: « La fille qui voyait le mal ». Une très belle découverte avec ce thriller fantastique saupoudré d’ésotérisme et au rythme trépidant. L’auteur nous embarque dans une intrigue captivante qui nous fait voyager de Paris à Libreville en faisant quelques haltes à Amsterdam, à Bordeaux et au Vatican. Les personnages sont hauts en couleur , attachants et complexes surtout l’héroïne dotée d’un don unique qui lui fait percevoir le mal. J’ai apprécié la plume de l’auteur, percutante, visuelle et agrémentée de petites doses d’humour. Les citations de Bob Marley en tête de tous les chapitres donnent au texte un relief particulier. J’ai dévoré ce livre qui m’a envoûté jusqu’au mot Fin. Un excellent thriller original et passionnant !
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La liste microcebus

Un polar qui mêle une hacker, un flic de la criminelle, une commissaire en charge de la cybercriminalité, une détective privée et nous voila parti à 150 km/heure pour arrêter un criminel.

Cela se joue entre Bordeaux, Lyon et la Russie et tous les personnages vont finir par se croiser.

Un roman au style simple et agrèable.

On ne s'ennuie jamais même si la fin est un peu tirée par les cheveux.

Merci à Babelio et aux éditions AO pour cette découverte.

Je retrouverais avec plaisir le commissaire Nekka ; c'est mon préféré dans cette enquête.

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Olagarro

Ce qui m’a attiré en premier dans ce livre c’est sa couverture ! Comme quoi, son importance est grande. Ensuite le quatrième de couverture a fait le reste.



Une jeune artiste peintre qui vend toutes ses toiles à un mécène inconnu, se retrouve prise dans les filets d’une histoire qu’elle n’imaginait pas…



2015 – Paris, Alicia, artiste peintre en plein essor, confronté&e à son passé.



2015 – Bordeaux, un homme retrouvé mort dévoré par des fauves. Ce mot étrange, olagarro, l’unique point de départ d’une enquête qui s’annonce difficile pour le commissaire Nekka.



1979 – Pays Basque espagnol, un douanier poignardé sur une montagne.



Plusieurs histoires en parallèle mais avec pour fil conducteur ce fameux mécène inconnu…Pour en fin de compte ne faire qu’une histoire bien amenée et bien construite.



Le roman débute sur les chapeaux de roues, à travers un voyage aux Pays Basque à la recherche de la vérité…



Une vraie enquête menée sans temps morts, ce qui donne un rythme intéressant à la lecture. A peine 200 pages pour ce livre qui se lit vite et avec plaisir, malgré une seconde partie moins intéressante, qui s’essouffle un peu…



Avec « Olagarro » on plonge dans un polar intéressant et bien construit, avec les codes que les amateurs de polars apprécient. N’étant pas une fana de ce genre, l’auteur a réussi à m’embarquer dans son univers et j’ai lu avec plaisir.
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Rémission spontanée

Critique de Cassiopée sur Amazon :



Avant de commencer, une mention particulière pour la couverture absolument superbe ! Elle colle très bien au roman, mélange de traditions et de croyances ancestrales africaines face à la froideur des résultats scientifiques où les molécules étudiées détiennent la vérité.

A ma gauche, la spontanéité, la fantaisie, la couleur…

A ma droite, l’uniformité d’un bleu froid, la rigidité, la vérité ? ….



Michaël vit entre l’Afrique (Libreville) et la France, son père est hospitalisé dans la capitale gabonaise en soins palliatifs. Une nigérienne, la ménagère de ses parents, lui propose un « médicament de noirs » qui peut soigner son père. Au point où ils en sont, pourquoi ne pas essayer ? Après tout, vu l’état de son père… C’est là, que le « miracle » se produit, les cellules cancéreuses régressent puis disparaissent et l’homme est déclaré guéri. Formidable espoir pour des milliers de malades, Michaël propose le breuvage à l’Institut Curie à Paris….



La cupidité des hommes fera le reste… Ce produit miracle fait des envieux et certains n’hésitent pas à tuer pour se l’accaparer. Une course poursuite s’engage et il faut même que Michaël se méfie de ceux qu’il aime… Ballotté entre diverses régions françaises et l’Afrique, il fait tout pour échapper à ses poursuivants, comprendre ce qui se passe et sauver ce qui peut l’être….



Que ce soit sur le continent français ou le continent africain, l’atmosphère est parfaitement retranscrite. L’auteur imprègne son écriture d’odeurs, de sensations, de couleurs, de lieux, de coutumes, de façons de vivre…. Les relations entre les hommes sont également bien évoquées car on ne se côtoie pas de la même façon dans ces deux mondes que tout semble opposer.



C’est avec une écriture fluide et sans temps mort que Ludovic Bouquin nous entraîne dans le sillon de ses personnages, de rebondissements en rebondissements, nous les suivons dans leurs pérégrinations. Tout est bien mis en place, certains êtres ambivalents nous surprennent. C’est un excellent premier roman qui ne manque pas de soulever quelques questions importantes comme la place des médecines dites parallèles…et le regard que nous portons sur tout cela….

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La liste microcebus

La chronique jubilatoire de Dany pour Collectif Polar

Le sujet central est d’actualité et l’expertise de l’auteur ne fait pas de doute. Les réseaux sociaux, le net, ont envahi nos vies et nous en ont rendu dépendants. Dès lors la préservation de la vie privée devient un enjeu majeur faute de quoi les « prises d’otages virtuelles » vont se multiplier. De tristes faits divers récents en attestent : les demandes de rançon sur des segments essentiels de notre économie, de notre santé et de notre sécurité, risquent d’augmenter. Ce roman n’est sans doute pas le seul fruit de l’imagination de l’auteur, mais bien une intrigue découlant d’un fait de société.

A partir de ce qui parait comme un fait divers, nos protagonistes, flics ou hackers de génie, vont se faire aspirer par les méchants trafiquants. Pour Muriel, tout partait d’une bonne intention : dénoncer un scandale en identifiant publiquement les responsables … un peu comme Snowden. Ainsi, nous suivons quelques victimes pas très morales qui n’ont pas attendu l’informatique pour mettre en œuvre leur perversité, mais leur dénonciation devient plus médiatique et très vite le fait divers devient une aventure internationale.

J’ai aimé ce pur polar très visuel et documenté. Les réflexions sur nos pratiques ou notre déni, face à la technologie du numérique, sont posées. La responsabilité est entre nos mains, individuellement et collectivement et comme dans ce monde de brutes l’appât du gain est une valeur cardinale, gageons que nous n’avons pas fini de trembler. L’intelligence artificielle ne doit pas être l’alternative à nos incompétences : il faut dresser les garde-fous efficaces rapidement.

J’ai aimé aussi cette traque, cette fuite inventive de la part les jeunes femmes, dans les paysages du sud-ouest. Ce court roman est rythmé et alors que tout semble bouclé, l’ultime rebondissement, même un peu prévisible, est bienvenu.

Si vous êtes intéressé par ce sujet je ne peux que vous conseiller deux ouvrages de 2022 :

Sara, elle veille sur nous de Sylvain Forge

et

Ego, libère moi de Maxime Girardeau
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Rémission spontanée

Chronique d’une Flingueuse, l’Avis d’Isa

La rumeur d’un miracle embrase Libreville. Jade Wirowski, agent du service action à la DGSE, est dépêchée sur place. Sa mission : découvrir si la guérison de Georges Delau est le résultat de l’oeuvre divine… ou si elle est due à un remède capable de vaincre le cancer, potion miracle venue du fin fond de l’Afrique et découverte par Michaël Delau, un ressortissant français. Au cours de cette mission inhabituelle et pourtant banale, Jade va se retrouver beaucoup plus impliquée qu’elle ne l’aurait imaginé. Son enquête la plonge dans un monde originel impénétrable, qui lui échappe par sa densité de sensations et ses codes.

J’ai rencontré Ludovic Bouquin au salon des Thermes noirs cet été. Nous avons beaucoup échangé durant le week-end et c’est tout naturellement que je lui ai acheté l’un de ses romans à la fin du salon. Ludovic a vécu en Côte d’ivoire et cela se ressent immédiatement dans notre lecture. Dès les premières pages, nous sommes transportés en Afrique, au Gabon. Ludovic sans tomber dans de longues descriptions, parvient à nous faire ressentir les odeurs, les couleurs, l’agitation de la ville, des marchés. On entend le bruit dans les rues. Vous l’aurez compris, le dépaysement est garanti et crédible.

L’histoire est aussi très originale. Un « médicament de noirs » qui parvient à guérir le cancer… il fallait y penser. S’en suit évidemment des allers-retours en France, l’intervention évidente de la DGSE et de la CIA. On va parler sciences mais aussi miracles et traditions ancestrales. Le rythme est effréné. Aucun temps mort. L’écriture est fluide, palpitante, parsemé d’humour.

Bref vous l’aurez compris, j’ai adoré cette lecture. Seul petit bémol en ce qui me concerne, j’ai trouvé la fin beaucoup trop brutale et rapide. Je suis restée un peu sur ma faim. J’aurais aimé quelques pages supplémentaires….

A très bientôt Ludovic !
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La liste microcebus

Un petit bout de suspens sur un hacker( hackeuse) plutôt honnête ( heureusement car il s'avère qu'elle a plus que des accointances avec la responsable de la SDLC (sous direction de la cybercriminalité !!!), un amour inconditionnel entre cette même hackeuse et la sœur d'un chef d'entreprise victime d'un cyber-pirate complètement perverti, un déroulement de l'action avec quelques rebondissements sans grande surprise : en voilà un bouquin( Bouquin)- jeu de mots facile- honnête, mais qui ne va pas révolutionner le genre. L'intrigue est en phase avec la société actuelle, le style est un peu "plat" mais correctement basique, les protagonistes sont plutôt attachants et la " happy end", bien qu'un peu super fabriquée ne fait pas de mal et éclaire d' un jour nouveau le genre polar.

J'ai donc passé un bon moment avec ce Bouquin et je ne saurai trop remercier Nicolas et masse critique .
Lien : http://frangesdhumeur.over-b..
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Gâteau de semoule 2.0

Je remercie les éditions M+ éditions pour l'envoi en SP du dernier livre de Ludovic Bouquin " gâteau de semoule 2.0".

Mon avis :

L'histoire se déroule du côté du bassin d'Arcachon en alternant deux temps 2020 et 2023 entre beaux décors et beaux paysages sur fond de trafic de drogues et cybercriminalité.

Le ton est donné.

En effet, en 2020, des ballots de cocaïne pur sont retrouvés sur les plages du littoral atlantique. Quatre amis vont en profiter et sceller un pacte pendant des années jusqu'à ce que ...

En 2023, un adolescent meurt suite à une overdose de cocaïne...



Lien entre la découverte des ballots en 2020 ? La cyber-attaque que subit une partie du commissariat ?

Ce sont les deux enquêtes que mènent le commissaire Nekka que je découvre puisque c'est le 1er livre de Ludovic Bouquin que je lis, aidé de Christophe Rousseau spécialiste en cybercriminalité.



Dans l'ensemble, je suis plus thriller que policier donc cette histoire n'est pas un coup de coeur mais je l'ai apprécié pour l'écriture fluide, les chapitres courts et pour : les rebondissements, les enquêtes...

L'écrivain a su maîtriser les deux thèmes principaux ( trafic de drogues et la cybercriminalité) sans que cela soit stéréotypé. J'ai pris plaisir à lire même si je me suis doutée de la fin.



Seul bémol : suis-je la seule à trouver bizarre que des amis d'enfance, sans être gênés ou vus peuvent tranquillement plonger sous l'eau et récupérer d'une épave de bateau des ballots de cocaïne ? Ils sont les seuls à savoir alors que ça a été sûrement dans les journaux du fait de tous les ballots échoués sur les plages ?
Lien : https://instagram.com/comme...
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La liste microcebus

Le sujet central est d’actualité et l’expertise de l’auteur ne fait pas de doute. Les réseaux sociaux, le net, ont envahi nos vies et nous en ont rendu dépendants. Dès lors la préservation de la vie privée devient un enjeu majeur faute de quoi les « prises d’otages virtuelles » vont se multiplier. De tristes faits divers récents en attestent : les demandes de rançon sur des segments essentiels de notre économie, de notre santé et de notre sécurité, risquent d’augmenter. Ce roman n’est sans doute pas le seul fruit de l’imagination de l’auteur, mais bien une intrigue découlant d’un fait de société.

A partir de ce qui parait comme un fait divers, nos protagonistes, flics ou hackers de génie, vont se faire aspirer par les méchants trafiquants. Pour Muriel, tout partait d’une bonne intention : dénoncer un scandale en identifiant publiquement les responsables … un peu comme Snowden. Ainsi, nous suivons quelques victimes pas très morales qui n’ont pas attendu l’informatique pour mettre en œuvre leur perversité, mais leur dénonciation devient plus médiatique et très vite le fait divers devient une aventure internationale.

J’ai aimé ce pur polar très visuel et documenté. Les réflexions sur nos pratiques ou notre déni, face à la technologie du numérique, sont posées. La responsabilité est entre nos mains, individuellement et collectivement et comme dans ce monde de brutes l’appât du gain est une valeur cardinale, gageons que nous n’avons pas fini de trembler. L’intelligence artificielle ne doit pas être l’alternative à nos incompétences : il faut dresser les garde-fous efficaces rapidement.

J’ai aimé aussi cette traque, cette fuite inventive de la part les jeunes femmes, dans les paysages du sud-ouest. Ce court roman est rythmé et alors que tout semble bouclé, l’ultime rebondissement, même un peu prévisible, est bienvenu.

Si vous êtes intéressé par ce sujet je ne peux que vous conseiller deux ouvrages de 2022 :

https://collectifpolar.blog/2022/03/09/sara-elle-veille-sur-vous-sylvain-forge/

et

https://collectifpolar.blog/2022/03/03/ego-libere-moi-de-maxime-girardeau/



Je remercie les éditions Caïrn et l’auteur pour cette découverte.




Lien : https://collectifpolar.blog/..
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La liste microcebus

Bonjour,



Nouvelle chronique en retour de lecture : "la liste Microcebus" de Ludovic dans la collection Du Noir au Sud aux éditions Cairn.



Bordeaux. Une entreprise bordelaise vient de se faire pirater. Une demande de rançon est réclamée. Mais le plus grave, c'est le suicide d'un employé après les révélations fracassantes d'une vidéo très dégradante le montrant en train de se pervertir avec un enfant.



Tout ça c'est l'œuvre de Microcebus, un hacker qui dénonce les dérives de la société. Mais derrière ce pseudo se cache une jeune femme, Muriel. Elle a créé un logiciel capable de déceler les pires criminels ou les comportements tendancieux jusque là indétectables. Une petite révolution qui vaut son pesant d'or et que beaucoup de criminels et de hackers veulent s'emparer.



Les commissaires Pascal Nekka et Carole Zubbrivna-Didier vont tout mettre en œuvre pour trouver l'identité de Microcebus et empêcher les hackers russes de s'emparer de la liste de Microcebus.



Très bon roman policier. Je l'ai lu très vite, totalement captivée, une lecture très intéressante du début à la fin. La cybercriminalité est un sujet surprenant, on n'imagine pas une seule seconde toutes les manipulations à faire et tous les pièges à déjouer pour traquer les cyber criminels.



Heureusement ici, la hackeuse est gentille et se sert de ses connaissances pour faire le bien. Et vu ses connaissances, ça laisse à réfléchir de savoir qu'elle pourrait faire les pires atrocités si elle passait du côté obscur de la force.



Les personnages sont bien développés, on comprends au fur et à mesure ce qui relie les deux commissaires, ainsi que le reste des protagonistes. Les filles Emeline et Muriel je les ai trouvées attachantes. Je pense que le dénouement à la fin sous forme de happy end est un peu poussé. Il n'y avait pas besoin d'aller jusque là, l'histoire pouvait s'arrêter avant.



On voyage beaucoup également, de Bordeaux, on passe à la côte basque puis à Lyon pour finir en Russie, c'est dépaysant. Le récit se déroule à un rythme assez effréné, ponctué par des règlements de compte, il va y avoir de la casse et des morts. Oui, c'est animé !



Je suis ravie d'avoir découvert la plume de Ludovic. J'ai passé un très bon moment de lecture. Le sujet de la cybercriminalité est traitée de manière à convenir autant aux connaisseurs qu'aux amateurs. La trame du polar permet de rendre les dérives effroyables. C'est passionnant de découvrir autant de choses là dessus.



Bonne lecture amis lecteurs,



Je remercie chaleureusement les éditions Cairn pour leur confiance renouvelée.
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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Gâteau de semoule 2.0

Son titre ne le laisse pas vraiment sous-entendre, mais c’est un polar. Un bon moment de lecture qui nos emmène dans le sud-ouest de la France.



2020- Des ballots de cocaïne sont découverts sur les plages du littoral atlantique.

2023-Florence a revu des amis d’enfance à qui la vie semble avoir souri. Ça la chamboule un peu, l’un d’eux est un ex avec qui elle a vécu quelque temps. De plus, elle apprend que sa belle-mère, Marie-Pierre, est accusée de piratage informatique, ce dont elle doute fortement.



J’ai découvert le commissaire Paul Nekka, chargé de cette enquête de piratage. Il était déjà présent dans un roman précédent, mais ce n’est pas gênant, l’enquête est indépendante.



Comme je le disais, j’ai passé un bon moment. Pourtant ce n’était pas gagné au départ. Un titre qui ne me parle pas spécialement, mais surtout des thèmes qui ne sont pas forcément ceux que j’aime le plus, du moins en ce moment. A savoir la cybercriminalité et le trafic de drogue. Je suis donc partie avec un petit a priori.



Mais l’écriture est agréable et je me suis laissée entrainer. L’auteur nous emmène sur deux enquêtes qui apparemment n’ont pas de lien entre elles. D’un côté un vol de documents informatiques (un hackeur est parvenu à rentrer dans les ordinateurs du CEA). De l’autre, la mort d’un jeune homme par overdose. Les ballots de cocaïne refont surface… A l’époque, les citoyens avaient pour la plupart ramené leurs « trouvailles » aux forces de l’ordre. Mais tout n’avait pas été récupéré. Or , c’est de la cocaïne issue des ballots manquants qui a coûté la vie au lycéen.



L’auteur a su poser son décor et ses personnages pour nous donner quelque chose de réaliste, de crédible. Je les ai suivis avec plaisir, d’autant que les rebondissements sont au rendez-vous. Pas tout à fait assez pour moi, cependant c’est suffisant pour que j’ai envie de connaitre l’issue de cette enquête.



Finalement, le livre se lit bien. Il y a un certain rythme, l’intrigue est bien construite, on a une double temporalité (2020 et 2023) et ce qui ne gâche rien, de jolis décors. La fin est un peu « soft », mais pas désagréable. Ce roman n’est pas un coup de cœur, mais une bonne lecture entre deux livres plus difficiles.
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Gâteau de semoule 2.0

Un grand merci à M+ éditions pour m'avoir permis l'année dernière de lire pas mal de coup de cœurs dans leurs livres publiés. 



Énorme coup de cœur pour ce livre, dès le départ j'ai été plongé dans diverses histoires qui je ne vous en dirais pas plus ont fait que je n'ai pas lâcher le livre jusqu'à la fin.



Tout commence lorsque des ballots de cocaine sont retrouvées sur la plage dans l'Atlantique. Quatre amis vont en faire leur profit. Quant à Florence Lasserre va voir sa vie basculer en peu de temps, sa belle mère accusée de hackage, ses anciens amis croquent la vie à pleine dents. Le commissaire Nekka enquête sur la cybercriminalité dans l'entourage des Lasserre, Entre drames et découvertes florence se retrouve au cœur de tout ça.



Si vous aimez les enquêtes de cybercriminalité je ne peux que vous recommander ce livre.
Lien : https://myreadbooks.over-blo..
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Gâteau de semoule 2.0

Gâteau de semoule 2.0 de Ludovic Bouquin fut pour moi un très bon moment de lecture. L'intrigue capte le lecteur de 2023 tout d'abord parce qu'elle est fondée sur une actualité récente mais aussi parce qu'elle évoque des thèmes qui nous touchent en ce début de 21e siècle : le trafic de drogue, la cybercriminalité, les hackers, la protection des données,...



Le point de départ de ce polar est la découverte de ballots de cocaïne pure sur une plage du Sud-Ouest. Ludovic Bouquin a probablement eu l'idée de cette histoire à la suite du fait divers analogue survenu sur différentes plages de l'atlantique depuis 2019.



L'action se déroule avec une alternance bien maîtrisée entre 2020 et 2023 et l'évocation de cette période étrange et inquiétante que fut la pandémie avec ses épisodes de confinement replace encore le lecteur dans une actualité proche.



Enfin, ce qui fait le sel d'un bon roman policier, l'enquête, est très bien construite et entretient le suspense tout au long de la lecture sans longueurs.



Le seul bémol que j'attribuerais à la qualité de ce roman et qui justifie selon moi 4 étoiles sur 5 concerne un ou deux éléments qui m'ont semblé peu vraisemblables dans la deuxième partie du roman, mais ce n'est que mon avis et encore une fois, ce roman mérite d'être lu.



Merci à Babelio et aux Editions M+ qui m'ont permis de découvrir ce roman à l'occasion d'une opération Masse Critique.
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Gâteau de semoule 2.0

Un fait divers récent a inspiré le point de départ de ce polar original. Dans la région on se souvient de l’engouement de certains à se promener sur les plages atlantiques pendant le confinement… Plusieurs tonnes de cocaïne s’y étaient échouées probablement en raison d’un naufrage.

Trois ans plus tard, Marie-Pierre est suspectée d’avoir dérobé des dossiers secrets au CEA. Elle ne semble pas avoir de compétences particulières pour exploiter ce piratage, alors qu’un curieux hacker, MdBZ, commence à diffuser la terreur. Florence, sa belle-fille n’y croit pas non plus et même les enquêteurs sont perplexes. Florence a du temps libre pour renouer avec ses anciens amis, elle est nouvellement demandeuse d’emploi. Stéphane, son ex, est moniteur de plongée, Maxime et sa compagne sont restaurateurs, Laurent possède une pharmacie et tous ont particulièrement bien réussi dans la vie, sauf peut-être Grégoire qui poursuit encore ses études d’informatique.

Et si leur réussite était douteuse ? Le temps n’efface pas tout et les enquêteurs peuvent raviver des souvenirs … Ils doivent donner le change, faire oublier l’origine de leur réussite et vont devoir passer sous les radars de la mafia marocaine notamment. Par ailleurs, y a-t-il un lien entre le hacker et Marie-Pierre ?

Le duo de flics rencontré dans le précédent roman de Ludovic Bouquin, La liste Microcebus

https://collectifpolar.blog/2023/08/06/la-liste-microcebus-de-ludovic-bouquin/

établira-t-il un lien entre les deux affaires ?

L’auteur nous propose un polar régional, bien ancré dans son temps où le virtuel l’emporte sur la vraie vie avec une note d’humour bien à propos et une façon bien à lui d’égratigner ses contemporains. Agréable moment de lecture qui donne envie d’aller respirer l’air de l’océan et de gouter au gâteau de la Mamie !

Je remercie les éditions Mplus et l’auteur pour leur confiance




Lien : https://collectifpolar.blog/..
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Rémission spontanée

Mon avis



"Un remède de noir " qui a guéri le père de Michael d'un cancer en phase terminale.

Comment un tel miracle a t'il pu avoir lieu?

C'est l'aide ménagère gabonnaise de la famille qui a permis au Père de Michael d avoir accès à cette potion traditionnelle africaine.

Mais bien vite ,la DGSE et la CIA s'en mêlent car s'approprier le remède et le synthétiser pour le monde occidental ouvre un champs de profits indéniable.

L'auteur nous emmene de Paris à Bordeaux, pour nous faire débarquer en Afrique plus exactement à Libreville.

j'ai pu suivre les intervenants dans cette région sentir les odeurs ,voir les couleurs car il a un certain talent pour donner vie aux lieux décrit.



Son écriture est fluide, les chapitres courts se succèdent à un rythme effréné et incitent à ne pas lâcher le livre.

Un seul bémol pour moi la fin m a laissé sur ma faim.

Un très bon moment de lecture.
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Gâteau de semoule 2.0

J’avoue, le titre ne m’envoyait pas du rêve à la réception du bouquin… Comme c’était une édition M+ et que leurs livres ne me déçoivent jamais, je l’ai sorti de ma PAL et j’ai finalement beaucoup apprécié !



Déjà, le cadre. L’intrigue se déroule dans le bassin d’Arcachon où une bande de quatre vieux potes de lycée et leurs épouses vit une existence sans histoire jusqu’au jour où l’un d’eux, Stéphane, moniteur de plongée sous-marine, découvre une épave pleine de cocaïne pure à 80%.

Parallèlement, le commissaire Nekka (personnage précédent d’un précédent roman de l’auteur) et son acolyte, Christophe, spécialiste en cybercriminalité, est envoyé dans le Bassin pour traquer MdBZ, un super hacker, qui serait une femme, Marie-Pierre, belle-mère de Florance, ex de Stéphane. Deux histoires qui se croisent, se heurtent et se complètent avec une grande dextérité, selon un principe de double temporalité, avant et après COVID, entre 2020 et 2023. De manière totalement inattendue, l’identité du pirate nous sera révélée à la fin, ménageant, pour le lecteur, un effet de surprise fort plaisant.



Si le roman est parfois un peu invraisemblable dans son déroulement, l’histoire tient globalement la route grâce notamment à un ancrage géographique solide et des personnages somme toute assez crédibles dans leurs attitudes et réactions.



On passe un bon moment de lecture même si la fin semble un peu trop soft pour qualifier le roman de noir, de polar ou de thriller.



Bref, je recommande pour une divertissante lecture de vacances !

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Gâteau de semoule 2.0

Un bon polar landais, des terrasses du Splendid à Dax au bassin d’Arcachon en passant par le lac d’Hossegor.



Je remercie au préalable Babelio ainsi que M+ Editions pour l'envoi du livre lors de la dernière masse critique.



Gâteau de semoule 2.0 est un polar original, d'aucuns diraient atypiques. Il traite de trafic de drogue, somme toute classique, mais sur la côte landaise avec un groupe d'adolescents aussi opportunistes qu'amateurs.



Un peu de surf, un peu de glamour, beaucoup de cybercriminalité et donc d'informatique. Ne fuyez pas, Ludovic Bouquin est excellent pour expliquer et rendre ce domaine complexe très accessible. Logique me rétorquerez vous, l'auteur travaille dans le domaine.



Qui dit polar dit enquêtes, en l'occurence ici deux qui vont forcément se recouper.

Qui dit polar dit rebondissements, événements inattendus et surprises. Vous ne serez pas déçu.



Qui dit polar dit violence, noirceur et horreur ? un peu forcément mais toute l'originalité est ici. C'est subtil et finement mené. C'est agréable et passionnant.



Je me suis attaché aux personnages ainsi qu'aux policiers. Christophe et Florence sont certainement mes préférés. Cependant, tous sont parfaitement dépeints.



Enfin, c'est un polar pédagogique qui éclairera à la fois les dangers d'internet mais également les ravages du trafic de drogues.



un excellent moment de lecture, aussi dépaysant que convaincant.

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