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Citations de Ludovic Miserole (130)


La victime a honte. Honte de ces outrages que cet homme lui a fait subir, mais aussi et surtout de sa propre naïveté et de sa passivité coupable.
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Seul compte son propre destin fait de petites joies et de grands malheurs. Ce n'est pas que ces gens-là soient indifférents, mais la misère ne se partage pas. Le fardeau est suffisamment lourd pour oser prendre ne serait-ce qu'une once de celui de son voisin. A trop courber le dos, ces pauvres hères finiraient par ramper. Un certain égoïsme contribue bien souvent à préserver un semblant de dignité.
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Ce qui était certain, c'est qu'on aime souvent à salir ceux que l'on envie.
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Julie savait utiliser les faiblesses de la gent masculine. Elles leu étaient presque toutes communes : le sexe, l'argent et un besoin presque vital d'être flatté. Il fallait qu'ils se sentent les meilleurs, que ce soit dans les alcôves, leur profession ou leurs prises de décision qui, coûte que coûte, étaient toujours les plus sages.
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L'impunité des puissants, aussi révoltante qu'elle soit, paraît immuable. Pourtant, on entend bien quelques oppositions au pouvoir. Elles sont même plus audibles qu'auparavant. [...] Les philosophes commencent à semer dans la tête des gens leurs idées nouvelles et de beaux rêves commencent à y germer. L'avenir est plus qu'incertain, mais peut-être bien qu'un jour, les personnes telles que le marquis de Sade seront jugées comme n'importe quel homme de ce pays.
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La quête désespérée de l'ostensible frise hélas bien souvent le ridicule.
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- Comment pourrais-je être fier ? Je ne serai fier de moi que lorsqu'on me parlera de ce que je suis plutôt de qui j'ai servi.
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La Rosette congédiée, voici justement qu'arrive Mariannette, à la belle figure et dont la bouche lippue dessine un sourire crispé. Sade se lève et fond vers sa proie tandis que des images démentes lui viennent à l'esprit, des images violentes où se mêlent le sang et les larmes émanant de corps désincarnés, morceaux de chair contraints à se faire dévorer jusqu'à satiété.
Le sexe gonflé d'envie et le torse bombé d'orgueil, le marquis se met à caresser les cheveux ondulés de celle qu'il s'apprête à disposer.
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Elle devait cesser de vivre dans la crainte d'un jugement dernier qui n'aurait pas lieu. Dieu n'était qu'une invention pour enchaîner les hommes et les assujettir. En "baisant" et en se faisant "baisée" de la sorte, elle se libérait de ses chaînes. Étrange conception de la liberté que celle de soumettre une femme à ses perversités plus innommables les unes que les autres. [...] Où était sa liberté dans toute cette immondice ? Cet homme était un démon vomi des enfers. Une atrocité de la nature [...].
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Ton Dieu n'est que chimères. L'homme l'a créé pour mieux se dérober. Et quelle ironie : sa créature le domine. Ta Bible n'est qu'un roman où l'homme, dans sa grande faiblesse, se considère comme son pire ennemi. Une fable où l'être vicieux porte la vertu en étendard.
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Elle met une telle intensité dans ses amitiés, ses haines et des colères. Point de tiédeur chez elle. Elle brûle du feu de ses convictions , elles la consument. Elle se bat pour elles et sa vie semble dépendre de ses victoires. Pourtant, ce brasier aura raison d'elle tôt ou tard
.
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— Me rendriez-vous responsable des agissements de ce pervers ? Car c’est bien de cela qu’il s’agit, n’est-ce pas ?

Le vieil homme a perdu de son flegme et devient blême. Pourquoi ne s’est-il pas tu comme à son habitude ? Les silences manquent de courage, certes, mais ils ont le mérite d’éviter bien des scènes inutiles.

— Je ne dis pas ça, mais…

— Comment osez-vous ? Vous qui avez pris l’habitude de rester caché dans votre bureau de la Cour des Aides en attendant que passent les orages.
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Je me souviens de Guy de Maupassant. Un écrivain que j’aimais beaucoup, devenu un monument de la littérature française et pour lequel j’ai toujours une profonde affection, malgré sa terrible réputation. Un homme qui possédait un appétit féroce, voire insatiable.
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Néron et Caligula feraient presque figure d'amateurs face au marquis.
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A trop donner aux autres, on s'oublie et l'on se perd, et la personne que vous rêviez d'être vous est étrangère. Pour être heureuse, il faudrait devenir un tantinet égoïste, mais hélas, ce n'est pas le cas. Elle s'est même effacée peu à peu jusqu'à s'oublier. L'altruisme à son paroxysme. Donner plutôt que recevoir.
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La Conciergerie était sous son autorité et ce tribunal populaire improvisé ne tolérait certainement pas que l'homme qui symbolisait l’autorité du Tribunal, et donc du peuple, soit mêlé à une telle bassesse. On lui confiait des aristocrates, des ci-devant comtes et barons, ces privilégiés qui s'étaient enrichis des siècles durant sur le dos des petites gens et lui, Toussaint Richard, s’autorisait quelques libertés au nez et à la barbe du peuple ....
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Croyez-moi, mieux vaut ne pas prendre la vie trop au sérieux. Elle est déjà bien assez dure et cruelle sans prendre tout avec gravité. C'est peut-être aussi à cause de cela que l'existence est belle et précieuse. Ce sont tous ces petits moments de bonheur et de joie qui succèdent à ceux de douleur et de chagrin, qui vous font prendre conscience de l'importance de chaque souffle, de la beauté de chaque instant et de la poésie même de l'existence.
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La méfiance et la peur habitent le cœur des Parisiens qui s'évertuent ç entretenir de bonnes relations avec leur voisinage et à ne déplaire à quiconque afin de ne pas finir sous la lame biseautée de la guillotine. Les dénonciations, fondées ou non, sont monnaie courant à Paris et en province. Quelqu'un dérange ? Une petite missive à l'accusateur public ou au Comité et on se débarrasse du gêneur d'une manière aussi expéditive que radicale.
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Il était revenu comme il le lui avait dit. Environ une heure après l’avoir laissée dans cette chambre des Halles avec des questions, des doutes et cette peur qui peu à peu l’avait envahie durant ces longues et interminables minutes. Une première torture mentale avant bien d’autres qui ne manqueraient pas de survenir. Avant aussi toutes ces tortures physiques dont elle serait victime. Mais cela, elle ne le savait pas encore.
Avec un sourire carnassier, il l’avait fait monter dans un fiacre dont il avait très vite monté les petits volets de bois pour en occulter les glaces. La peur, elle, n’avait que décuplé. La voiture s’ébranla dans un noir d’encre. Pas un mot n’avait été échangé durant le trajet à l’exception d’une fois, environ à mi parcours.
– Savez-vous où je vous mène ?
– Comment le saurais je ? Vous ne m’avez point dit et je n’y vois goutte, lui avait elle répondu avec un certain aplomb.
Il n’avait pas daigné répondre. Le silence était lourd. Une arme facile, à la portée de tous et qui, bien gérée comme elle l’était par cet homme, pouvait faire bien des ravages. Et en effet, Rose se liquéfiait. Lui, n’ayant que peu de considération pour sa compagne de voyage, fit mine de dormir
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Les mauvaises langues disaient que Maupassant choisissait ses conquêtes féminines comme côtelettes en boucherie. Cette quête irraisonnée des plaisirs éphémères lui avait fait contracter très tôt la syphilis. Une intruse et fidèle compagne, importune empoisonneuse, qui ne tarderait pas à faire mentir ceux qui prévoyaient à Maupassant, au vu de son physique robuste, une existence longue et féconde. Car hélas, dans sa recherche effrénée de la petite mort, il multiplia les excès et précipita sa fin.
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