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3.67/5 (sur 99 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , 1976
Biographie :

Ludovic Ninet est un ancien journaliste de l'Equipe, fondateur et rédacteur en chef du blog Rugby Connection.
Plus de dix ans de journalisme dont sept au sein du groupe L’Equipe (rubrique rugby du quotidien, Rugby Hebdo) et vingt ans de rugby amateur en troisième ligne aile (ACBB, PUC, RCP15) l’ont conduit à la création de http://rugbyconnection.com/, un blog d’analyse et de débat sur le rugby pro ainsi qu’un univers consacré au XV de France. Au Rugbynistère, il tient la rubrique "Les intellos du Rugby" une chronique bimensuelle, dont l'objectif est d'amener les lecteurs à réfléchir et participer à un débat autour d'une question d'actualité rugby.
Il vit aujourd’hui en Vendée.


Source : http://www.lerugbynistere.fr
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
C'est l'instant fou. La seconde et demie en suspension avant que tout, d'un coup, réaccélère en sens inverse sous l'effet de la gravité, qui impose aux pieds de déjà redescendre vers la terre ferme, entraînant dans leur chute les jambes, le buste, les fesses, la tête qui bascule en arrière comme celle d'un nourrisson le cou insuffisamment musclé et, pour finir, les bras. Avant ce retour à la réalité, là-haut , tu es libre, totalement, dans l'air.
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Le geste sportif me touche pour ce qu'il est, un spectacle vivant qui associe le corps en mouvement, l'expression de la puissance physique, l'utilisation d'une technique (voire d'un talent) et l'accomplissement individuel ou collectif par la réussite d'une action entraînant un résultat.
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Après la médaille d’or ? C’est la fin du voyage. Il y a le grand saut. Puis tu retombes. Et ça peut faire très mal… Je suis aspiré vers le haut mais dessous je sais qu’il y a le vide.
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Je suis fils de Harki, vous pensez fils de bougnoule ou fils de traître, moi je dis Harki avec un grand H, les traîtres, c'est vous, et ce que vous n'avez pas voulu me donner, je vais le prendre...
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Le soleil du soir, plein ouest et enfin doux, arrive rasant sur les contours du toit de tuiles roses. La brise tombée, l'étang assagi vire au bleu clair azurin avant de basculer dans les profondeurs nocturnes. Tout le paysage semble se retirer, fatigué de lumière et de chaleur.
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Face à l'eau, depuis des heures, elle contemple les gouttes piqueter la surface de l'étang et se demande comment l'eau salée et l'eau douce parviennent à fusionner.
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Ils jouaient dans leurs fauteuils roulants, dans les couloirs et dans les ascenseurs, ils se chambraient, ils étaient fiers, diraient-ils, d'avoir accompli leur devoir, il y avait bien ces cauchemars, en pleine nuit, le trou béant dans leur regard d'enfant effarouché mais rien de pire que les accidentés de la route, te dirais-tu, et ils le répétaient, leur sacrifice avait été utile.
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Pierre ouvre la bouche, la referme, la rouvre mais reste muet. Sonja, voudrait-il dire, tu poses des perfs, tu extrais des balles, tu identifies des cartouches, tu dors dans un van, tu me possèdes et me fais jouir, tu me fais parler, tu es une foutue énigme.
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Il pense, et ça le glace, cet abandon est inutile. Il faut trouver un autre moyen de court-circuiter les souvenirs. Il a essayé , lui, maintes fois de se construire un nouvel imaginaire, je tire un trait, je suis un homme neuf, je débute une nouvelle vie, de Paris à Bordeaux, puis à nouveau Paris, par intermittence, et puis Sète, les perches enfin rangées. Pour retrouver un futur. Mais le passé colle. Le passé poursuit.
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La guerre est sous ton nez. Pas celle qu'on te raconte en costume ou en tailleur à travers un écran de télévision, la vraie, qui empeste les boyaux, la peau et les poils grillés, refoule la peur quand le blessé vit encore, mais pour combien de temps et dans quel état, les fluides, tous, dégoulinent, suintent, tu as les mains dedans, tout te salit et t'envahit et c'est quotidien. Tu dors avec. p. 72
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