Le brouhaha des gens qui se rencontraient par hasard entre deux rayons ou à proximité de la caisse, les cris d'enfants, les remarques impatientes de certains, les apartés entre vieilles connaissances perdues de vue qui privatisaient un coin du magasin à l'écart de la foule pour prendre des nouvelles et rattraper en quelques minutes le temps perdu, les landaus encombrants, les chiens qui aboient après s'être reniflés, toute cette vie je l'ai connue, je l'ai vécue.
Mes dimanches. (p. 97)