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Critiques de Luis Do Santos (12)
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L'enfant du fleuve

Merci aux Éditions Yovana pour cette belle découverte. L'enfant du fleuve de Luis Do Santos est ce ravissant récit d'un gamin pas méchant mais oui turbulent, toujours prêt à faire de mauvais coups, ce gamin que personne ne comprend et ne veut côtoyer. C'est une vie dure, isolée, rude, sans tendresse, surtout pas paternelle, que nous racontent les années d'enfance de ce garçon en quête d'amour et d'amitié. Une écriture empreinte de poésie, de lyrisme et malgré la rusticité , de grâce. Une vie conditionnée par ce fleuve, l'Uruguay, une vie de rêves et d'ailleurs meilleurs comme celle de tous les gamins libres et prisonniers en même temps. Une vie de rencontres plus ou moins marquantes racontées avec respect et amour. Une fin peut-être un brin précipitée mais une lecture enchanteresse et inspirée. Un très beau moment !
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L'enfant du fleuve

Le fleuve du titre, c'est le fleuve Uruguay, tel qu'il borde la petite ville de Bella Unión, à la frontière avec le Brésil et l'Argentine.

L'enfant, c'est un jeune garçon turbulent, pas vraiment méchant mais attiré par les bêtises et la violence. Il vénère son père, un homme dur et taciturne, qui a le don de retrouver les noyés et dont le métier consiste à plonger en apnée dans la boue du fleuve pour y réparer les canalisations du réseau d'irrigation des champs de canne à sucre. L'enfant aime aussi sa mère, mais celle-ci est trop accablée par le poids des tâches quotidiennes pour trouver le temps de donner de l'affection à ses enfants.

L'enfant grandit comme une herbe folle, en manque de tendresse, sans autre repère éducatif que les coups qu'il reçoit de son père pour le punir de la malveillance qu'il porte en lui et qu'il ne parvient pas toujours à endiguer. Mais ce contexte âpre et impitoyable, miséreux, permet aussi les amitiés profondes et les rencontres marquantes, pour le meilleur ou pour le pire. Son copain Emilio, le fantôme de son grand-père, le chien Titan, l'ermite du village ou son oncle simple d'esprit, autant de personnages qui le touchent à vie.

De moments chaotiques en respirations lumineuses, ce court récit est un très joli texte sur la transmission, très bien écrit (et très bien traduit), teinté de réalisme magique, avec des portraits magnifiques et des scènes bouleversantes qui vous prennent les tripes.

Une enfance tumultueuse à l'image du fleuve, un parcours initiatique, la vie qui coule, pas toujours tranquille, et à la fin, quand l'enfant devenu adulte revient auprès de son père, il reste le don et le pardon.



En partenariat avec les Editions Yovana.
Lien : https://voyagesaufildespages..
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L'enfant du fleuve

Dépaysement assuré! Et superbe découverte de cet auteur uruguayen.



La préface, écrite par le traducteur Antoine Barral, nous précise bien que, même si certains événements et lieux font penser à l'enfance de Luis Do Santos, il s'agit bien d'une oeuvre de fiction, et non d'une autobiographie.



L'écriture s'est révélée pour moi l'atout majeur de ce livre. Poétique, portée par des images fortes, elle nous entraîne dans les méandres du fleuve Uruguay, auprès duquel le narrateur( comme l'auteur) a passé son enfance. " Les jours de vent du nord, le fleuve se fait plus âpre, imprévisible, son dos se hérisse comme un chat"...



L'enfance est pauvre, dénuée de tendresse, heureusement ponctuée d'amitiés lumineuses. Le père est vu comme un héros, qui domine le fleuve, mais inaccessible, violent, sans aucun geste d'affection. La mère est épuisée par le travail. " Quand tu ne te sens relié à personne, la tristesse te rentre dans les os jusqu'à te briser l'âme. "



Alors, pour se sentir exister, le narrateur accumule les bêtises. Jusqu'à devoir partir quelques mois en exil chez sa grand-mère si dure. J'ai aimé suivre son parcours chaotique, émouvant.



Le fantôme du grand-père, la figure formidable de Martinidad, le paraiso, arbre-refuge de l'enfant, l'yarara, vipère dangereuse, autant d'éléments saisissants et qui me resteront en mémoire. Je conseille cette lecture!
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L'enfant du fleuve

Je remercie chaleureusement les éditions Yovana et plus particulièrement Julien Poujol pour l'envoi, en service presse, du roman L'enfant du fleuve de Luis Do Santos.

À cinq cents kilomètres au nord-ouest de Montevideo, dans un village bordé par le fleuve Uruguay, un jeune garçon cherche sa voie entre un père aussi admiré que violent et une mère dont la tendresse s’est dissoute dans un quotidien harassant.

Les liens qu’il tisse autour de lui, que ce soit avec l’intrépide camarade Emilio, le chien Titan, le légendaire ermite Martinidad ou le spectre de son grand-père, sont tantôt salutaires, tantôt ravageurs.

Un jour où trop de sang et de larmes ont coulé, l’enfant terrible est exilé au Brésil chez son aïeule, de l’autre côté de la frontière....

L'enfant du fleuve est un roman très touchant qui nous relate la vie assez âpre d'un jeune garçon plein de vie (et très turbulent) dans un endroit où les calottes remplacent régulièrement la tendresse ! Et comme il fait pas mal de bêtises, notre jeune garçon est souvent malmené par son père. Quand à sa mère, elle l'aime sûrement à sa manière, sans pour autant le montrer.

Il est ami avec Emilio et ensemble ils font les quatre cent coups. Quand le sceptre de son grand-père lui apparaît, c'est l'occasion de faire mille bêtises.

Mais le long de ce fleuve, rien n'est rose et lors d'une bêtise de trop il va devoir partir..

Ce roman m'a beaucoup plu même si parfois il est un peu difficile à lire.

Il n'est pas toujours facile d'accepter la violence, surtout contre les enfants. Certes, vu le nombre de bêtises faites, il cherche les ennuis ! Mais après tout... ce n'est qu'un enfant !

La fin m'a touché car une fois adulte, il ne souhaite qu'une chose : le pardon de son père, en fin de vie. (Ce n'est pas spoiler, c'est indiqué dans le résumé ;)

C'est un gamin attachant dans le fond, il ne souhaite que se faire aimer !

J'ai découvert la vie d'une jeune garçon près d'un fleuve, avec une culture et une façon d'être très différente de la notre. Nos enfants sont beaucoup plus choyés, et nous sommes moins durs en général quand ils font les quatre cent coups.

L'enfant du fleuve est un roman que je vous recommande sans aucune hésitation, je me souviendrais longtemps de ce jeune garçon.

Ma note : 4,5 étoiles.
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L'enfant du fleuve

Je tiens à remercier les Editions Yovana et Babelio pour cette petite perle reçue dans le cadre de la Masse Critique de janvier 2020.



Au fin fond de l’Utuguay, dans un village au bord du fleuve éponyme (ou l’inverse ?) coincé entre le Brésil et l’Argentine, un jeune garçon cherche sa place et son identité dans une société dure et impitoyable. Il se donne tout entier dans le peu de relations qu’il se fait, pour le meilleur et bien souvent pour le pire sans jamais exprimer ses sentiments ou son attachement !



Le fleuve rythme la vie de ces hommes et elle est sans pitié au milieu de la nature luxuriante et foisonnante de dangers.



Son père est taciturne, violent et malgré tout admiré. Il travaille au fond du fleuve à fixer des canalisations pour l’irrigation des cultures et a le don de retrouver les noyés. Il n’admet aucun écart à ce fils qui peut se muer en démon malveillant.



C’est le premier roman de Luis do Santos, qu’il situe dans le village de son enfance sans être autobiographique, et j’y ai retrouvé une certaine atmosphère présente dans les romans de Jorge Amado et Gabriel Garcia Marquez où le fantastique n’est jamais loin malgré la dureté des existences et du silence !



Un quasi coup de cœur pour ce roman qui m’a semblé trop bref et pour ce petit garçon à l’enfance si chahutée et chaotique ! J’espère que Luis do Santos ne va pas s’arrêter en si bon chemin.



Je tiens aussi à faire remarquer que le traducteur, Antoine Baral, a réussi à retranscrire cette ambiance si particulière des lieux reculés d’Amérique du sud et à laquelle je suis très sensible. Elle est aux antipodes de ce que nous connaissons. On oublie bien souvent que le succès ou l’insuccès d’un livre se doit à un intervenant de l’ombre qui transmet (ou pas) l’âme d’un écrivain et de son ouvrage sans le trahir.



CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020

CHALLENGE RIQUIQUI 2020

CHALLENGE MASSE CRITIQUE JANVIER 2020

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L'enfant du fleuve

L'enfant du fleuve est un roman initiatique qui se doit d'être parcouru avec attention et en prenant soin de repérer où l'auteur a voulu en venir et ce qu'il a bien voulu nous transmettre sur l'enfance de ce jeune garçon en son petit village d'Uruguay en bordure du fleuve quasi sacré là-bas.

Ce 1er roman écrit tout en finesse et très bien traduit, nous parle de solitude, de cette quête de soi pendant l'enfance, toutes les ressources que peut découvrir un enfant quant à ses propres émotions. Qu'elles soient bonnes ou mauvaises cet enfant a besoin d'être entouré d'amour et surtout d'être éduqué pour bien se construire. La vie dans ces petites campagnes où la misère règne en maître n'est pas facile et la violence nest pas toujours le bon chemin à prendre. C'est grâce à ce petit récit qu'on va cheminer avec cet enfant en recherche de sagesse auprès des adultes qui le croiseront dans sa construction personnelle.

En tout cas c'est un roman qui vaut la peine d'être lu et je remercie l'éditeur Yovana d'avoir bien voulu le publier pour le public français sans oublier Babelio qui m'a permis de le découvrir grace à sa masse critique de janvier 2020.

Je ferai voyager ce petit roman dans d'autres mains c'est certain.
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L'enfant du fleuve

Subtropiko 15 février 2020

Belle idée d'avoir rebaptisé « le plongeur » (titre original, en espagnol : « El zambullidor »). Il est devenu « L'enfant du fleuve ». Ce titre met au premier plan le jeune garçon plutôt que son père, même si, on le devine, ce dernier tiendra une place prépondérante dans son histoire et dans son esprit.

J'ai énormément aimé le cadre de ce roman, original, étrange (on n'est pas seulement sur, mais sous le fleuve, avec les tuyaux, les humains qui en prennent soin) comme le langage, poétique à la limite du fantastique : « Les rêves se firent alors si réels que je m'éveillais souvent les bras fatigués de lutter et les pieds blessés de tant courir » ou, ailleurs : « la lune s'ébat tranquillement […], instruite des fins et des destins ».

Dès l'incipit et les premières pages, l'eau est présente partout, ce qui est de plus en plus, je crois, une vérité conflictuelle dans cette région d'Amérique latine (entre autres !) : quand on voit les chutes d'Iguaçu, on a l'impression que les généreux robinets de la nature ne se tariront jamais, et pourtant je me souviens d'un chauffeur de taxi expliquant qu'il y aurait la guerre parce que les uns déviaient ou pompaient, au détour des fleuves, l'eau qui était due aux autres…

Emilio, le blondinet aux semelles de vent est à la fois le compagnon, le complice et le bourreau : après avoir présidé à la naissance de la pirogue rêvée, la Fille de l'Eau, il joue… la fille de l'air, et disparaît de la vie du héros.

L'enfant du fleuve, devenu un homme, a hérité de son père un « don incroyable »… Avec la brève réapparition de ces deux personnages – le Blondinet, le père – la boucle du récit est bouclée.

Pas un instant on ne « sent » la traduction, le texte coule, lui aussi, les métaphores viennent d'être inventées (« des mottes de terre tombaient doucement de la berge, comme des plaintes retenues »… « Nous apprîmes à déchiffrer les messages écrits par le vent sur l'échine du fleuve ») … Antoine Barral, le traducteur, se joue de la difficulté. Bravo, l'artiste !

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L'enfant du fleuve

Une enfance de débrouillardise, de roublardise, d'amitiés et aussi de solitude au sein d'une famille nombreuse dont les parents sont accaparés par des préoccupations de survie quotidienne qui font que les enfants sont un peu livrés à eux-mêmes pour le meilleur et pour le pire... Un très joli petit roman qui n'est pas sans rappeler un voisin brésilien : "Mon bel oranger" de José Mauro de Vasconcelos.
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L'enfant du fleuve

Dans le titre en espagnol El zambullidor, on fait référence au père de L’enfant du fleuve qui est le protagoniste de cette belle histoire où le fleuve Uruguay de 1600 Km de long, joue aussi un rôle important.

Ce court roman de 80 pages narre l’histoire d’un garçon (sans nom) dont les parents, des gens pauvres, vivent sur les rives du fleuve et survivent grâce à l’agriculture locale et le rôle de plongeur (zambullidor) occasionnel du père.

Ce père est un homme taciturne, assez violent et très connu par ses capacités d’apnée sous l’eau. Chaque fois qu’un travail se présente il est appelé à la rescousse. Mais aussi ce père a un don, le don infaillible pour repêcher les noyés du fleuve qui sont nombreux.

L’enfant grandit tout seul, il s’ennuie, sa mère est débordée par ses multiples tâches. Alors, l’enfant passe son temps à ourdir des bêtises pour s’amuser, mais aussi comme un moyen d’attirer l’attention sur lui parce qu’il manque d’expressions d’affection. A chaque bêtise, il aura droit à une correction mémorable.

Puis il fera la connaissance d’Emilio, un garçon de son âge et il sera le plus heureux des gosses parce qu’il va s’amuser beaucoup plus et faire encore plus de bévues, parfois cocasses mais toujours sévèrement punies. Il a aussi son chien Titan, qu’il a sauvé de la noyade dans le fleuve.



Un jour Emilio va disparaitre parce que ses parents vont aller ailleurs, le chien Titan se fera mordre par un serpent et restera très handicapé. Lui même se fera mordre par un serpent et sera hospitalisé un certain temps; il va adorer ce temps parce qu’il aura sa mère toute à lui, jour et nuit, à son chevet.

Lorsqu’il grandira, il quittera les lieux pour aller travailler ailleurs et lorsque son père sera à l’agonie, il reviendra pour faire la paix avec ce père qu’il n’a pas su aimer.

Une jolie histoire sur fond de nature , racontée avec un langage assez musical et un travail , de la part de l’auteur, sur la mémoire, l’amitié et le pardon.
Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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L'enfant du fleuve

Un vent de fraîcheur a flotté durant toute la lecture de ce très joli roman...



La plongée dans le récit d'enfance  du narrateur en 8 chapître courts mais complets est addictive, l'Uruguay (c'est le cadre dans lequel ce récit prend lieu) connaît son Tom Sawyer avec ce récit de souvenirs entre amitiés sincères, portraits de famille, trahisons et récit d'apprentissage autour de ce fameux fleuve, l'autre personnage principal de ce livre. On passe cette galerie de portraits, de moments forts comme autant d'étapes attendrissantes envers ses personnages et leur récit de vie. Une écriture extrêment fluide et sensible sans attendrissement excessif



Un grand plaisir de lecture et un vrai dépaysement, quoi attendre d'autre dans la littérature et le roman.
Lien : http://passiondelecteur.over..
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L'enfant du fleuve

Le livre commence un jour de crue où les habitants du rivage, affolés, recherchent désespérément un corps. Enfin arrive « el zambullidor », « le plongeur », l’homme qui a le don de retrouver les noyés, en jetant sur l’eau quelques fleurs du jasmin béni de son jardin. Le narrateur est un garnement de neuf ans, le fils du « zambullidor », qui assiste à la scène caché dans les branches d’un arbre. Avec son ami Emilio, ils font les quatre-cents coups, toujours à la recherche d’un bêtise ou d’une aventure, qui finissent en général par une raclée mémorable. C’est que la vie est dure sur ces rivages, les familles sont nombreuses et la tendresse n’est pas de mise ! Le père, homme maigre et taiseux, plonge souvent, et toujours en apnée, pour placer et entretenir les tuyaux des pompes qui alimentent les systèmes d’irrigation. La mère a fort à faire pour s’occuper de sa maison et de toute sa progéniture, ainsi que des nombreux animaux qui partagent leur vie.



Les deux jeunes garçons sont compagnons de jeux, de pêches, et de rêves quand il partent à la recherche du trésor caché d’un fameux contrebandier d’antan. Faute de bateau, ils empruntent la barque d’un pêcheur du voisinage et frôlent la catastrophe, ce qui leur vaudra encore une terrible punition. Quand le narrateur se met à voir le fantôme de son grand-père, puis à lui parler, et que celui-ci lui suggère les bêtises les plus folles, il devient la bête noire de tout le voisinage. Il faudra l’amitié d’Emilio pour que le fantôme cesse de se mêler de leur vie. C’est à ce moment aussi qu’ils adoptent le chiot Titan, seul rescapé d’une portée promise à la noyade. Et pour se lancer dans de nouvelles aventures les garçons décident de construire leur propre barque. Malheureusement les parents d’Emilio quittent la région et cette amitié lui est arrachée.



Plus tard, c’est la rencontre avec Pedro Martinidad, le pêcheur-contrebandier auquel la rumeur prête plusieurs meurtres. Après des débuts difficiles, le garçon apprendra auprès de lui tous les secrets du fleuve. Mais la mort de Titan, puis de Martinidad seront de nouvelles déchirures. Ne sachant plus que faire de ce fils, ses parents l’envoient quelques mois chez une sévère grand-mère, de l’autre côté de la frontière brésilienne, occasion de nouvelles amitiés et aventures. D’autres épisodes suivront : celui de l’oncle amnésique retombé en enfance, celui du cinéma du village et ses films projetés sur un drap dans un hangar, puis l’affrontement avec le père…



Ce roman, très court, accroche tout de suite le lecteur. Horacio Quiroga n’est pas loin, avec ces histoires de fleuves et de serpents mortels, et on pense aussi parfois à Tom Sawyer et Huckleberry Finn sur les rives du Mississippi. On a rarement ce sentiment, en découvrant un livre publié quelques semaines auparavant, d’assister à l’irruption d’un auteur dont on voudrait déjà lire l’oeuvre suivante !
Lien : http://lettrestrapiche.canal..
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L'enfant du fleuve

On ne peut parler de ce roman sans parler de l'objet, splendide! Une édition qui soigne le squelette littéraire avec des couvertures somptueuses. Jugez par vous-même :



 



 



On tient un roman beau, dans tous les sens du terme. Ce n'est vraiment pas le genre de livres que je lis habituellement. Les romans d'initiation, j'en ai beaucoup lu plus jeune, mais ce n'est plus un genre qui m'attire.



J'ai apprécié néanmoins de lire ce roman qui est un ode à ce fleuve qui se veut le contexte des aventures et des sentiments du jeune homme. Les descriptions sont somptueuses, on se plait à observer les alentours de ce fleuve et ses différents visages.



Ce qui me ravit dans ce genre de romans, ce sont les rencontres qui se succèdent, qui font grandir, qui nous façonnent. Ce jeune homme évolue au rythme de ces rencontres qui marqueront sa vie.



Par ailleurs, la fin est belle, elle marque les occasions manquées, les malentendus qui sous-tendent une relation... Un bien joli roman en somme même si je ne parlerai pas de coup de cœur, je le concède.
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