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Critiques de Luis Landero (9)
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La vie négociable

Ce roman, je l’avais choisi dans la Masse Critique de la rentrée littéraire, en 5ème position (sur 5 cochés). La 4ème de couverture m’avait attiré : « Un roman à l’humour amer qui nous renvoie à nos propres tractations avec l’existence ... ». De plus, un roman espagnol, or j’en connais assez peu et je suis curieux ... Hélas, ce bouquin ne m’a pas convaincu. D’abord l’incitation à s’identifier au personnage principal tombe à plat ; on ne peut pas s’identifier à un type versatile à l’extrême, sans aucune morale mais pourtant poursuivi par une culpabilité très catholique, et qui fait un chantage pécuniaire à ses parents, l’un étant un petit escroc et l’autre sa femme adultère. La première partie m’a semblé longue et pesante, le style plat comme un compte-rendu chronologique. La seconde partie m’a paru mieux maitrisée et puis il y a quelques passages plus légers et/ou plus intéressants ; l’épisode érotico-drolatique avec la colonelle, puis quelques considérations sur l’importance supposée des coiffeurs dans l’histoire de la civilisation, ou page 238 sur la « supériorité » de la vie militaire sur la vie civile par le cocu colonel. L’ensemble, reste à mon avis (et donc subjectivement), inégal autant en ce qui concerne l’écriture que le scénario, d’ailleurs les derniers chapitres sont plus courts comme si l’auteur avait hâte, lui aussi, d’en finir.

Je remercie néanmoins Babélio et les éditions du Rocher, un roman ne peut pas plaire à tout le monde, celui-ci trouvera sûrement son lectorat, c’est la première fois que je suis déçu par un livre reçu par la Masse Critique, mais c’est le jeu, j’aurai pu ne pas le cocher.

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Retrato de un hombre inmaduro

Un homme occidental en fin de vie se souvient de son parcours, de ce qu'il a vu et vécu. Des détails, des scènes lui reviennent à l'esprit. Le roman se lit facilement et nous rappelle la vacuité de l'existence et qu'on aurait tort de remettre au lendemain ce que l'on peut faire ce jour. Car qui sait c'est ce n'est pas la dernière fois que l'on prend un bain de mer, que l'on franchit le seuil de la porte de sa (son) bien-aimée (é)?
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Lluvia fina

J’ai eu du mal à entrer dans le roman. La narration peut être perturbante.

Je l’ai recommencé 3 fois car je sentais que si je ne m’accrochais pas j’allais rater quelque chose.

Je ne me suis pas rendue compte que j’entrais dans l’histoire et commençais à juger les protagonistes, à les aimer ou les détester.

Je n’ai as vu arriver la fin.

Un chef-d’œuvre à ne pas manquer.

Me costó mucho entrar en la historia. La narración puede molestar.

Volví a empezar 3 veces la novela para no perderme nada.

No me di cuenta de que iba entrando en la intriga ni de que empezaba a juzgar a los protagonistas, a quererlos u odiarlos.

No me esperaba el final.

Es una obra maestro que no hay que perderse.
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L'apprenti magicien

A Madrid, Matias Moro, un employé de bureau timide, solitaire et casanier, rencontre par hasard la jeune et belle Martina dans un squat de la ville. Très vite, il en tombe amoureux mais est incapable de lui avouer ses sentiments. Il va donc chercher un moyen détourné de lui venir en aide, d'être son sauveur et ainsi de se faire aimer d'elle. L'idée folle lui vient de racheter une usine d'emballages désaffectée afin de lui offrir un emploi. Poussé et secondé par ses collègues de travail, il se lance dans l'aventure.



Plus de quinze jours pour venir à bout de cette histoire sans intérêt! Dans un style plat et ennuyeux, Luis Landero nous décrit par le menu les hésitations sans fin de son anti-héros. Toujours partagé entre la raison et les sentiments, Matias Moro laisse la vie, les autres, les circonstances décider pour lui. Certes, il finit par se jeter dans le bain de la création d'entreprise mais toujours avec un recul et un pessimisme patents. Au final, il ne se passe rien. Son amour pour Martina ne sera jamais dévoilé et il se retrouve à son point de départ à la fin du livre. Les personnages, assez étranges, sont soit énervants, soit insignifiants, mais en aucun cas attachants. On l'aura compris, je n'ai pas du tout aimé ce livre. Je n'y ai trouvé ni passion ni humour mais plutôt de l'ennui et de la platitude.
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La vie négociable

Philosophe de formation, Luis Landero enseigne la littérature à l’Institut Caleron de Madrid, mais aussi à l’Ecole d’Arts dramatiques. Récipiendaire de nombreuses distinctions, il nous revient au faîte de son talent avec « La vie négociable », un roman qui se pare de grands élans enthousiastes et qui nous fait découvrir la banalité de l’existence d’Hugo Bayon, jeune homme qui se croit appelé aux plus hautes fonctions et qui espère décoller de la morosité du pavé. Néanmoins, il sait que ce ne sera pas gagné avec une maman adultère qu’il adore et un père qui nourrit les siens par le truchement d’escroqueries à répétition. Néanmoins, la réalité le rattrape lorsqu’il ouvre enfin les yeux sur le monde qui l’entoure et perd son innocence. A son tour, il sait qu’il doit agir pour exister et ne plus se contenter de fausses illusions. Le pouvoir naît de ce qu’il créera. Une voie royale s’ouvre à lui : celle de la faute, en pratiquant une activité de maître-chanteur, en négociant sans cesse ses acquis et en se baladant entre péché et rédemption, passé, présent et avenir. Le texte nous renvoie évidemment à nos propres démons, avec des accommodements indispensables pour ne pas sombrer et garder la tête hors de l’eau, repenser les échecs, restreindre certaines ambitions démesurées et caler nos contradictions face au mur d’une réalité peu amène. Au demeurant, il analyse l’âme humaine pour la sertir d’une réflexion à hauteur d’épaules. Un miroir de nos habitudes et de nos regimbements !
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La vie négociable

Livre reçu à l'occasion du vide-bibliothèque.

Le roman pourrait n'être que le récit d'un garçon qui tourne mal mais l'auteur tire le lecteur vers l'indulgence – parfois agacée – face à des confessions à l'aune de J. J Rousseau. Malgré l'autocritique lucide du « je » narratif qui se reproche ses défauts et ses manquements (« mon mépris de moi-même faisait office de pénitence »), le jeune homme est ramené sans cesse à ses prétentions démesurées, son aveuglement et son intolérance. Est-ce pour montrer un effet de jeunesse qui perdure au-delà de la maturité, maturité qui ne vient pas ? Enfin, Hugo décide de s'amender pour repartir à zéro (comme à chaque fois, se dit-on déjà). C'est alors la découverte d'un mystère insoupçonné sur la fuite de sa mère et la mort de son père.

Plus sur anne.vacquant.free.fr/av/
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La vie négociable

Livre lu dans le cadre d'une masse critique.



Malgré quelques longueurs, l'écriture est fluide et se lit facilement !

Le personnage principal, Hugo Bayo, fascine, étonne, dégoûte... Impossible de s'identifier à lui, et pourtant, on a envie de connaître son histoire (si "simple" parait-elle !).

Un roman avec une vision assez triste de l'Homme, incapable de se contenter, autodestructeur qui préfère se complaire dans ses illusions; il est question aussi du destin : est-il tracé ? Nous-sommes maître de notre destin ? Des questions sans forcément de réponse(s), mais qui fait de ce roman, un livre étonnant qui fait passer un bon moment au lecteur.
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La vie négociable

Livre lu dans le cadre de l'opération masse critique.

Ce n'est pas le genre de livre que je lis habituellement. Ce qui m’a attiré c’est la quatrième de couverture, je voulais savoir à quoi correspondait cet « humour amer ».

On suit la vie de Hugo, personnage principal, qui passe de l’enfance au monde adulte suite à des découvertes concernant ses parents. Ces découvertes vont le décevoir au point d’avoir une influence sur son caractère, ses émotions, sa relation avec les autres, bref sa vie.

La première partie traîne un peu en longueur mais permet de bien positionner le personnage. La seconde partie est beaucoup plus intéressante et j’ai pour ma part beaucoup apprécié la fin. J’ai au final passé un bon moment de lecture.

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La vie négociable

Un livre qui se lit facilement. Qui nous fait nous interroger sur la relation du narrateur aux autres : sa mère avec on se sent aucun lien émotionnel, sauf celui de la manipulation qui l'a construite, avec son père qui paraît absent mais se sacrifie pour lui, et avec les filles ou les garçons de son entourage. Un récit de vie qui dit tout sans jugement, mais auquel il me manque l'émotion.

Un roman un peu absurde dans le sens littéraire du terme, avec de belles qualités littéraires, qui pourrait plaire à ceux qui aiment le style de carlos ruiz zafon
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