Graciano faisait partie des fauteurs de troubles – du fond de la salle il narguait les professeurs, pendant les récréations il provoquait ses ennemis. On enviait tous ses boucles blondes, au-dessus d’un tronc aux bras et aux pectoraux bien découplés. Bagarreur et vaniteux, il souffrait d’indigence intellectuelle. Sans son talent hors pair pour tricher aux épreuves – des connivences obtenues par le charme ou la menace – il n’aurait peut-être même pas fini le secondaire.