AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.57/5 (sur 116 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1949
Biographie :

Pierre Lunel, agrégé de droit romain, est professeur des Universités en Droit à l'Université de Paris VIII («Vincennes à Saint-Denis») et Directeur du Laboratoire européen de droit de la santé. En 2007, il fait polémique en publiant un livre acerbe contre le système universitaire, et s'attire en particulier l'ire du Canard enchaîné (4 avril 2007) qui l'attaque ad hominem.

Après une thèse en droit sur Pouvoir municipal et gestion financière. Toulouse au XVIIIe siècle, à l'Université de Toulouse (1976. Prix de la thèse de l'Association des historiens du droit), Pierre Lunel entreprend une carrière de professeur. Cependant, en 1989, il est courtement Responsable de l'Unité de fiction à FR3. En 2001, il est élu Président de l'Université de Paris VIII («Vincennes à Saint-Denis»), jusqu'en 2006. En 2006, il est nommé Délégué interministériel à l'orientation, en charge du Schéma national de l’orientation et de l’insertion professionnelle (remis en 2007).

Son activité éditoriale est surprenante: cela va des essais sur le système éducatif (2007, 2008) aux hagiographies de gens d'Église (2006, 2000, 1994, 1989), en passant par des étrangetés sur les bébés, les poisons ou les romans dans la Rome antique.
+ Voir plus
Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de Pierre Lunel   (49)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

Première biographie sur l'oeuvre, le parcours et le message d'Amma, réalisée par Pierre Lunel qui l'a rencontrée et suivie pendant un an.


Citations et extraits (60) Voir plus Ajouter une citation
L'abbé riait peu. Mais quand il était heureux, il était tout sourire. Et même quand il ne souriait pas, il souriait intérieurement. Le sourire possède cette double vertu d'être à la fois dedans et dehors. Mais c'est quand il vient du dedans, traduit ou non sur un visage, qu'il est vrai. Il m'a suffi de voir son regard devant le souffrant pour y saisir mille sourires. J'avais toujours pensé qu'il fallait un rire tonitruant ou arborer une face de "ravi de la crèche" pour exprimer son bonheur à la face du monde. Je me trompais encore. Le sourire allait beaucoup plus loin que le rire aux éclats, il rejoignait un certain infini pendant que ma joie rigolarde fondait comme la neige au soleil. Je faisais partie de ces innombrables qui confondent le bonheur avec la joie (p. 169-170).
Commenter  J’apprécie          30
Peut-être y a-t-il une autre raison à cette mystérieuse attraction pour Assise : l'air ambiant est saturé du féminin, c'est-à-dire de l'âme féminine, qui lui est si chère. Celle de la tendresse, de la mère, de la piétà, de Myriam de Magdala. C'est tout cela à la fois le parfum de l'âme de sainte Claire. Cette Chiara Offreduccio qui enchanta et berça la jeunesse de saint François par sa beauté, et adoucit ses derniers instants sur terre par sa présence aimante. Elle était sa pietà, comme Marie l'était pour Jésus. La tendresse féminine accompagne l'âme de l'abbé Pierre toute sa vie dans son dialogue secret avec l'âme du monde. C'est ainsi qu'il la comprend, la rejoint et la chérie, jusque dans l'abandon, la trahison et la rédemption, qui n'attend qu'un signe pour remplir sa mission. Le féminin d'Assise est peut-être ce qui la rend si secrète, si mystérieuse et intime. C'est dans le féminin d'Assise que l'abbé Pierre entend les voix du silence (p. 156).
Commenter  J’apprécie          10
Il aimait les femmes ou plutôt la femme, le féminin sous tous ses aspects. Le Bon Dieu l'avait fait "charnel" et les euphémismes dont il recouvrait sa sensualité ne pouvaient cacher une évidence : son goût du plaisir et de la chair. Le "renoncement à la tendresse" dont il parle ne lui est pas seulement "difficile" mais impossible. Selon lui :
"Le renoncement ne fait pas disparaître le plaisir, et la chasteté paraît alors une injure à l'être humain. D'une part, il est faux, et cela offense le Créateur, d'associer plaisir et culpabilité et, d'autre part, le plaisir est d'une nature telle que celui qui en deviendrait l'esclave serait aussi pitoyable que celui qui en est privé."
Commenter  J’apprécie          10
Le pardon consiste à redonner à l'autre la scintillance du meilleur de lui, car on ne peut nier le passé, on ne peut que le dépasser.
Commenter  J’apprécie          140
Une analyse graphologique réalisée en 1946 éclaire le personnage, ses qualités et ses défauts. Être indépendant, il admet difficilement qu'on lui dicte ce qu'il a à faire et s'impose avec violence si nécessaire. Il entreprend trop et se sent débordé par ce qu'il crée. Il dispose d'un grand coeur qui vibre en permanence et éprouve un violent besoin d'aimer et d'être aimé. De protéger le faible. Sa sensualité est forte, ardente même, mais elle est compensée par un haut sens moral et un mépris pour le matériel. Le graphologue de conclure : "c'est un caractère vibrant, nerveux, enthousiaste, qui crée la vie autour de lui, y donnant toutes sa généreuse nature, sans compter, mais sans souci des réactions d'autrui" (p. 82).
Commenter  J’apprécie          10
Qu'est-ce que l'amour vrai ? Un contrat entre deux partenaires ou le don entier d'une âme, là où court une parole qui jamais ne s'achève.
Commenter  J’apprécie          90
- Sire, permettez-moi de vous présenter la plus jeune de mes suivantes, Agnès Sorel.
La main droite du roi serre le bras du haut fauteuil sur lequel il est assis. Il s'incline avec déférence vers Agnès :
- La plus jeune mais aussi la plus belle, dit-il dans un souffle. La plus belle du monde.
Agnès, lui dit-on est la fille d'un petit noble de rien du tout, du nom de Jean Sorel, et d'une Catherine de Maignelay de toute aussi petite extraction. Qu'importe ! Elle est belle au-delà de tout ce que l'on peut imaginer, une sorte d'apparition divine qui fait fondre tous les cœurs. Charles n'a cure du tourment des autres. Il est tout entier concentré sur le sien. Que faire, que l'on soit roi ou fils de rien, en présence d'une pareille divinité ? La regarder, la contempler, l'admirer, tout en rêvant de la découvrir un jour plus secrètement.
Commenter  J’apprécie          60
Un pèlerin c'est un voyageur recru d'avoir arpenté toutes les beautés du monde et qui éprouve un sentiment d'inachevé, un goût d'indicible manquant, une frontière qui sans cesse se dérobe et se fait plus lointaine. Un pèlerin c'est celui qui confond l'infini avec l'horizon...
Commenter  J’apprécie          71
Un ou à la rigueur deux miracles peuvent aider à faire de vous un saint mais trop de miracles font de vous un suspect.
Commenter  J’apprécie          72
L'enfant arrive à la cour de France six mois plus tard pour y être élevée, comme c'est alors la coutume. Prudent, le roi exige que l'on procède sur-le-champ à la célébration du mariage en s'épargnant le ridicule d'interroger la petite sur son consentement. Pour la nuit de noces, on verra plus tard quand elle sera nubile. Ainsi le monarque le plus rusé de notre Histoire se garde-t-il deux fers au feu : le mariage n'étant pas consommé, il se donne le temps de changer un jour d'avis en fonction des intérêts du royaume tout en gardant sous le coude la petite princesse Habsbourg !
Commenter  J’apprécie          50

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Pierre Lunel (244)Voir plus

Quiz Voir plus

Quiz Harry Potter (difficile:1-7)

De quoi la famille Dursley a-t'elle le plus peur?

des voisins curieux
des hiboux
de Harry
de tout ce qui peut les faire paraître étranges

20 questions
8133 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..