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3.6/5 (sur 3100 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Autainville, Loir-et-Cher , le 05/09/1948
Biographie :

Écrivaine née Lydie Arjona.

Née d'un couple de républicains espagnols exilés dans le sud de la France depuis la fin de la guerre civile, son père est andalou, sa mère catalane. Elle passe son enfance à Auterive, près de Toulouse, dans le milieu modeste d'une colonie de réfugiés espagnols. Le français n'est pas sa langue maternelle, langue qu'elle découvre et avec laquelle elle se familiarise par la littérature.

Après son bac, elle suit des études de Lettres à l'Université de Toulouse, où elle obtient une licence de Lettres modernes et un certificat de littérature espagnole, avant de s'inscrire en 1969 à la Faculté de Médecine. Son diplôme de médecine en poche, elle part se spécialiser en psychiatrie à Marseille où elle exerce plusieurs années comme psychiatre à la clinique de Bouc Bel-Air.

Lydie Salvayre commence à écrire à la fin des années 70 et commence à publier de petits textes dans des revues littéraires d'Aix-en-Provence et de Marseille au début des années 80. En 1983, elle s'installe à Paris et exerce dans un dispensaire à Argenteuil. Dans ses romans on retrouve plusieurs portraits de psychiatres mais aussi les thèmes du travail et des inégalités sociales.

En 1990, elle publie son premier roman intitulé "La Déclaration". Le livre est bien reçu par la presse, se vend plutôt bien et obtient le Prix Hermès du premier roman.

Son style mâtiné d'espagnol rajeunit le français et se prête à l'adaptation théâtrale. Plusieurs de ses romans dont "La puissance des mouches" (1995) et "La Compagnie des spectres" (1997) ont déjà été portés sur scène.

À plusieurs reprises favorite lors des prix littéraires son roman "La Compagnie des spectres" a été élu "Meilleur livre de l'année" 1997 par le magazine Lire. Il a également reçu le prix Novembre (aujourd'hui prix Décembre) 1997. Elle a aussi obtenu le prix François Billetdoux 2010 pour son roman "BW" (2009).

En 2014, elle écrit son roman "Pas pleurer", qui met en scène sa mère, Montse, et l'écrivain Georges Bernanos. Il obtient le prix Goncourt 2014 et le Prix des libraires de Nancy et des journalistes du Point.

Lydie Salvayre est en couple avec l'éditeur et écrivain Bernard Wallet (1946), fondateur des éditions Verticales.

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Rencontre avec Lydie Salvayre à l'occasion de la parution de Depuis toujours nous aimons les dimanches aux éditions du Seuil. Lydie Salvayre, née en 1946 d'un père Andalou et d'une mère catalane, réfugiés en France en février1939, passe son enfance à Auterive, près de Toulouse. Elle devient pédopsychiatre, et est Médecin Directeur du CMPP de Bagnolet pendant 15 ans. Elle a écrit une douzaine de romans, traduits dans de nombreuses langues, parmi lesquels La Compagnie des spectres (prix Novembre), BW (prix François-Billetdoux) et Pas pleurer (prix Goncourt 2014). -- 09/03/2024 - Réalisation et mise en ondes Radio Radio, RR+, Radio TER Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite (https://ausha.co/politique-de-confidentialite) pour plus d'informations.

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Citations et extraits (817) Voir plus Ajouter une citation
On peut donc tuer des hommes comme on le fait des rats ? Sans en éprouver le moindre remords ? Et s'en flatter ?

Mais dans quel égarement, dans quel délire faut-il avoir sombré pour qu'une "juste cause" autorise de telles horreurs ?
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Rien de plus têtu, rien de plus tenace que l'espoir, surtout s'il est infondé. L'espoir est un chiendent.
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Lydie Salvayre
le silence est l'âme d'une conversation, sa sœur, son ciel, son au-delà, sa promenade, son souffle, son mystère, l'enthousiasme me rend élégiaque, son soupir, sa défaite autant que sa victoire.
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Je dis, Monsieur, que le Quichotte perçoit parfaitement la réalité, mais qu'il la perçoit depuis ce que victor Hugo appelle le promontoire du songe. Et depuis ce promontoire qui le porte aux confins du visible, la réalité qu'il découvre acquiert soudain une autre dimension. Elle se transme, s'élargit, se déploie, s'exorbite et prend parfois des aspects fantastiques.
(pages 11-12)
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... Shopenhauer déclara en son temps que la vérole et le nationalisme étaient les deux maux de son siècle, et que si l'on avait depuis longtemps guéri du premier, le deuxième restait incurable.
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Lydie Salvayre
Rien de plus têtu, rien de plus tenace que l'espoir, surtout s'il est infondé. L'espoir est un chiendent.
"Pas pleurer "
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Travailler moins pour lire plus, puisque la lecture s'acoquine merveilleusement à la paresse, puisque les bons et vrais lecteurs sont très souvent, sinon toujours, de fieffés paresseux.
Travailler moins pour lire immodérément, insatiablement, jouissivement, certains diraient dangereusement, voir la pauvre Bovary citée par Salvayre pour faire genre.
(page 66)
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La pensée lui vint qu'elle aurait beau, à l'avenir, se maquiller, se vêtir de robes coûteuses, se parer de bijoux précieux, apprendre les gestes de l'autorité en renvoyant les bonnes d'un revers de la main comme on chasse les mouches, elle garderait toute sa vie cet air modeste qui était un air intérieur, un air immaîtrisable, un air indélébile, un air qui autorisait tous les abus et toutes les humiliations, un air hérité d'une longue lignée de paysans pauvres, et son empreinte inscrite sur sa gueule et dans sa chair, une empreinte laissée par les acceptations sans gloire, les renoncements sans prestige, les révoltes sans cris, et cette conviction qu'on n'est sur terre que très peu de chose.
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L'épiscopat espagnol n'a cessé au long des siècles de trahir, de dévoyer et de défigurer le message christique en se détournant des pauvres au profit d'une poignée de "canailles dorées". L'Eglise espagnole est devenue l'Eglise des nantis, l'Eglise des puissants, l'Eglise des titrés. Et ce dévoiement et cette trahison ont atteint un sommet en 1936 lorsque les prêtres espagnols, de mèches avec les meurtriers franquistes, ont tendu leur crucifix aux pauvres mal-pensants pour qu'ils le baisent une dernière fois avant d'être expédiés ad patres. Pour l'exemple.
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Depuis que ma mère souffre de troubles mnésiques, elle éprouve un réel plaisir à prononcer les mots grossiers qu’elle s’est abstenue de formuler pendant plus de soixante-dix ans, manifestation fréquente chez ce type de patients, a expliqué son médecin, notamment chez des personnes qui reçurent dans leur jeunesse une éducation des plus strictes et pour lesquelles la maladie a permis d’ouvrir les portes blindées de la censure. P 82
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Lydie Salvayre

Née en ...

1939
1948
1957
1966

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