Hendrix fit de toutes ses faiblesses autant de forces conquises.
De sa timidité foncière, il fit jaillir des audaces (...)
De la solitude où sa singularité l'enfermait, il fit le lieu où déployer et affermir son talent.
De sa taciturnité légendaire, la condition idéale pour, musicalement, se concentrer et se parfaire.
De ses années de mouise, une expérience fortifiante où sa passion put s'éprouver, ainsi que sa persévérance.
De sa triple appartenance, de son sang triplement mêlé, la capacité inouïe d'associer et d'embrasser comme personne ces voix qui en lui se mêlaient.
Hendrix osa être lui, et n'abdiqua jamais aucun de ses défauts.