Mais votre mérite le plus grand à mes yeux tient au fait que, en en détournant pas votre regard du terrible, en n’atténuant jamais les noires aspérités du réel, en rendant compte sans sourciller de la part nocturne des hommes, vous avez permis à la littérature de faire un bond considérable, dont nous ne sommes pas encore tout à fait remis.
Je ne peux m’empêcher de vous rapporter cette phrase d’un de mes écrivains préférés et qui vous doit beaucoup comme il l’a souvent déclaré : William Faulkner (…)
« Ecrire c’est comme craquer une allumette au cœur de la nuit en pleine forêt. Ce que vous comprenez alors, c’est combien il y a d’obscurité partout. La littérature ne sert pas à mieux voir.
Elle sert seulement à mesurer l’épaisseur de l’ombre.