En signant le registre, je remarquai un léger froissement sur la peau fine de ma main, et pour la première fois, je compris dans ma chair la durée éphémère de la jeunesse, aucun mouvement, seulement une pensée fugitive et triste. Mon corps changeait peu à peu d’identité, s’apprêtait à revêtir le vêtement de l’âge qui désormais me cacherait aux autres, et si je n’y prenais garde, peut-être aussi à moi-même