Quand on publie un texte de son vivant, je suppose que c'est comme une lettre de demande, un appel au secours. On s'imagine qu'un lecteur, une lectrice, répondra à l'appel. Mais des textes posthumes ne peuvent plus rien pour leur auteur. Ils renvoient les lecteurs à leur aveuglement, à tout ce qu'ils n'ont pas pu saisir. (p.97-98)