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Il hante la politique française depuis plus d'un siècle
Charles Maurras fut un antisémite virulent, dirigeant de l'Action française et fervent pétainiste. Il reste une référence pour certains souverainistes et l'extrême droite, dont il incarne la figure de proue durant la première moitié du XXe siècle.
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Ni aujourd'hui ni jamais, la richesse ne suffit à classer un homme, mais aujourd'hui plus que jamais la pauvreté déclasse.
La neutralité est un mensonge. Il n'y a point d'Etat, sans doctrine d'Etat.
Ces institutions « meurtrières », comme les a précisément nommées M. Paul Bourget, travaillent depuis cent ans à affaiblir, faute de pouvoir les détruire complètement, la famille, l'association, la commune, la province
et, en bref, tout ce qui seconde et fortifie l'individu, tout ce qui n'enferme pas le citoyen dans son maigre statut personnel. Chacune des faiblesses de la France moderne coule de ces institutions comme de sa source première. De là vient l'importance de l'Etat juif au milieu de nous.
Un président de la République, ce n'est rien. Un dictateur, c'est trop. Ou plutôt, ce n'est pas assez, car le dictateur, c'est lui-même et non pas la France. Pour personnifier la Patrie, toute la Patrie, il nous faut un Roi.
Quand une République tend aux formes démocratiques, elle passe d'un régime de production régulière et coordonnée à un régime de pure consommation. C'est le pillage et le partage des ressources morales et physiques de l'Etat. Les intérêts particuliers se font les destructeurs de l'intérêt général; parasites, ils en vivent, ils ne peuvent plus le servir : une divergence funeste, toujours accrue, éclate entre les citoyens, qui sont
voués dès lors à la tyrannie des factions (souvent représentées par un nom d'homme), puis, à la conquête étrangère précédée ou suivie d'un épuisement général.
« Le suffrage universel est notre maître à tous. Quand il a fait entendre sa
voix, chacun doit s'incliner devant son verdict. » C'est un fait que nul ne s'incline. On s'incline devant la force. Mais le vaincu hait le vainqueur à proportion de sa victoire. Il travaille à la tourner et à la fausser.
Le citoyen use du vote pour sa commodité du jour. Il n'use
pas du vote pour s'imposer une contrainte ou pour assumer un fardeau public.
[E]n me disant « antisémite », pour parler comme tout le monde, j'ai toujours voulu dire antijuif et, par exemple, je n'ai jamais témoigné d'hostilité à nos Arabes ni Kabyles d'Algérie ; je les ai même défendus contre l'exploitation juive. De plus, si les Allemands pratiquaient un antisémitisme de race (nous disons: de peau), le nôtre est : d'Etat ; il s'agissait de nous opposer (nous) à une coalition politique et économique de citoyens étrangers organisés chez nous en manière de peuple conquérant ou d'Etat dans l'Etat. Mais nous traitons en concitoyens, compatriotes, et vrais nationaux historiques les hommes d'origine juive qui se sont assimilés à la vie séculaire de la France. (Note de Charles Maurras à L.S Roudiez, 1950, "Cahiers Charles Maurras", nº 25, 1968)
La couronne héréditaire conjure ces deux maux. Le pouvoir qu'elle donne ne peut pas être constitué par l'or; elle nationalise ce pouvoir, l'arrache aux divisions des partis comme aux enchères des trafiquants et aux prises de l'Étranger.
"Le suicide au scapulaire" permet d'associer la mort libératrice avec la beauté et la morale. "Ah ! Mourir, mon Seigneur, en Vous ! Mourir vêtu du scapulaire... Pur, en vêtements blancs comme un ange de Pâques... La corde au cou (cordelette du scapulaire), Octave est monté sur le parapet. Il prépare le petit geste qui va suffire à le tirer de l'inquiétude... Il resserre le noeud qu'il a formé lui-même autour de sa gorge, s'élance du balcon de pierre et fait comme il a résolu... son corps fluet se balance dans la lumière..."
Un écrivain espagnol, qui n'est cependant point des nôtres, me disait dernièrement : « Comme Paris est changé ! Je ne retrouve plus son luxe, son élégance, sa joie d'autrefois ! » C'est la vérité. On ne reconnaît plus Paris, on ne reconnaît plus les villes de France. La République qui n'a le temps que d'élever ses palais de carton-pâte, s'attaque avec rage à tout ce qui est noble et durable, à tout ce qui rappelle la splendeur de notre passé, aux châteaux, aux jardins des rois. Elle en est si humiliée I