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3.56/5 (sur 33 notes)

Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Ballyroney, comté de Down , le 04/04/1818
Mort(e) à : Londres , le 22/10/1883
Biographie :

Thomas Mayne Reid, connu sous le nom de Capitaine Mayne Reid, est un romancier américain d’origine irlandaise.

Son père, un pasteur presbytérien rigoriste, le destinait au sacerdoce. Mais Thomas ne ressentait que peu de goût pour cette carrière sédentaire, et l'appel de l'aventure le poussa à s'embarquer à l'âge de vingt-deux ans pour les États-Unis. En décembre 1839, il monte à bord du "Dumfriesshire" direction la Nouvelle-Orléans, où il débarque en janvier 1840. Il ne reste que six mois à la Nouvelle-Orléans.

Il fait du commerce le long de la Red River, puis du Missouri, étudiant au passage aussi bien les mœurs des tribus indiennes que celles des pionniers blancs. Il aboutit en 1843 à Philadelphie, où il reste trois années, travaillant en tant que journaliste, et vivant aussi de la publication de ses poésies dans diverses revues. Il y rencontre Edgar Allan Poe dont il deviendra l'ami fidèle.

Quand débute la Guerre américano-mexicaine au printemps 1846, Reid est correspondant pour le "New York Herald" à Newport (Rhode Island). Il s'engage dans les troupes américaines, reçoit le grade de capitaine et prend part au siège de Vera Cruz où il est blessé. Le 5 mai 1848 Reid démissionne et, en juillet, retourne à New York avec son régiment.

À l’annonce des Révolutions de 1848, il se rend en Angleterre pour se porter volontaire. Mais, après la traversée de l’Atlantique, il change d’avis, et se rend en Irlande du Nord. Il vit quelque temps à Londres, et c’est là qu’en 1849 est publié son premier roman, "Les Francs tireurs" ("War Life"/"The Rifle Rangers"). En 1854, il épouse la fille de son éditeur, Elizabeth Hyde, une jeune femme de 15 ans.

Continuant à baser ses romans sur ses aventures en Amérique, il réalise plusieurs romans plus réussis dont "Océola" ("Oceala the Seminole", 1859) et "Le Cavalier sans tête" ("The Headless horseman", 1865). Ses récits d'aventures évoquant la culture indienne ont obtenu un succès considérable. Par ailleurs, il fut champion de croquet et il a écrit un livre sur ce jeu ("Croquet",1863).

La blessure qu’il a reçue à Chapultepec le handicape, et il est hospitalisé plusieurs mois. Souffrant de mélancolie aiguë, il essaye d’écrire, mais achève peu de projets. Vivant principalement de sa pension de l’armée américaine, qui n’est pas suffisante pour couvrir sa situation, Reid meurt à Londres, à l’âge de 65 ans.

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Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
« Et, maintenant, je vais vous dire ce que j’entends par un chasseur de plantes : c’est un homme dont la profession consiste à recueillir des fleurs et des plantes rares ; en un mot, un homme qui consacre à cette occupation tout son temps et toute son intelligence. Ce n’est pas ce qu’on appelle un botaniste pur et simple, bien qu’il soit indispensable qu’il connaisse la botanique. Jusqu’à présent, on l’a désigné sous le nom de botaniste collecteur. Mais, en dépit du rang modeste qu’il occupe aux yeux du monde scientifique, et malgré la supériorité qu’affecte à son égard le savant de cabinet, j’ose affirmer que le plus humble de ces collecteurs de plantes a rendu plus de services au genre humain que le grand Linnée lui-même. Ce sont des botanistes d’une véritable valeur, ceux-là qui non-seulement nous ont fait connaître les richesses du monde végétal, mais encore nous en ont apporté les échantillons les plus rares et nous ont fait respirer des fleurs qui, sans eux, seraient restées inconnues et verseraient inutilement leurs parfums au désert.
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Chaque fois que je les passais en revue ils me demandaient quand arriverait le moment de livrer bataille ; le vieux Hickman était le plus empressé. Son âge et son expérience lui avaient valu le grade de sergent et nous causions fréquemment ensemble ; il m'était dévoué et, ce jour -là même, me voyant soucieux, il me donna la preuve de son attachement à ma famille en me parlant ainsi :

_Lieutenant, j'aimerais mieux qu'un Indien prît mon scalp que de voir votre soeur épouser Arens ! Tout le monde les dit fiancés.

_Comment "tout le monde" peut-il savoir cela ?

_Dame, c'est le bruit qui court dans le district, mais si je m'appelais Georges Randolph, je ne souffrirais pas que ma soeur devînt la femme de cette homme, malgré tous ses dollars. Je vous dis, Randolph, qu'il la rendra malheureuse toute sa vie.

_ Je vous remercie de l'intérêt qui vous fait parler, Hickman, mais je crois que l'évènement que vous redoutez n'est pas probable

_J'ai entendu pourtant dire que c'était une chose arrêtée, et si je n'avais pas été un bon ami de votre père, et le vôtre, je n'aurais pas pris cette liberté. Nous pouvons détester les Indiens, mais pas un seul parmi eux n'est aussi voleur que le père et le fils Kinggold. Le père doit avoir de rudes comptes à rendre pour tous les tours qu'il a joués ici-bàs ; quand ce ne serait que pour les injustices qu'il a faites aux pauvres sang-mêlé de l'autre côté de la rivière.

Page 1025
(Océola le Roi des Séminoles)
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Mais nous n'étions pas à bout de surprises, mon compagnon et moi. Devant la maison, et autour du petit porche sous lequel était assise la femme, se montraient des animaux dont l'aspect n'était rien moins que rassurant. C'étaient d'abord deux grands ours noirs, parfaitement libres qui jouaient l'un avec l'autre ! Puis d'autres bêtes plus petites, que nous avions prises d'abord pour des chiens, mais que nous reconnumes, à leur queue touffue, à leur museau pointu, à leurs oreilles droites, pour appartenir au moins autant à la famille des loups qu'à celle des chiens. Ils étaient de cette espèce qu'on rencontre souvent parmi les Indiens, et qui serait plus convenablement désignée sous le nom de loups-chiens que sous celui de chiens-loups. Il y en avait au moins une demi-douzaine, flairant ça et là. Mais les plus effrayants à voir étaient deux animaux d'un rouge fauve, accroupis sous le porche, presque aux pieds de la femme. Leurs têtes arrondies et leurs oreilles semblables à celles des chats, leurs museaux courts et noirs, leur cou blanc et leur poitrail d'une teinte rougeâtre et pâle, les faisaient reconnaître au premier coup d'œil.

- Des panthères ! s'écria mon compagnon, aspirant longuement et me regardant d'un air stupéfait.

Page 538
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Telle était la résolution de Carlos, mais il fallait échanger de nouveaux serments, fixer le jour d'un nouveau rendez-vous, qui serait peut-être le dernier avant leur fuite à travers les grandes plaines. Plusieurs fois le cibolero mit le pied sur le pont, mais il revenait sans cesse pour obtenir une douce parole, un baiser d'adieu. Enfin les amants se séparèrent. Catalina se dirigea vers la maison, et Carlos allait traverser le pont, lorsque Cibolo fit entendre un grognement sourd, suivi bientôt d'aboiements prolongés.
Son maître était menacé d'un danger. La première idée de Carlos fut de courir auprès de son cheval. Il aurait eu le temps de fuir, mais il voulut d'abord avertir Catalina, et il vint la rejoindre au milieu de la pelouse, ou elle s'était arrêtée en entendant les aboiements du chien. Presque aussitôt des pas de chevaux retentirent en dehors des murs du jardin et sur les solives du grand pont qui menait à la prairie. Cibolo aboya avec fureur, et des cavaliers se montrèrent à travers les arbres de l'autre côté de la rivière. Le jardin était cerné.

Page 851 (Le Chef Blanc)
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Pablo découvrit... une plante dont chaque arbre (du bois) était entouré; cette plante parasite qui ressemblait un peu au lierre par les racines de sa tiges, était chargée de fleurs d'un jaune verdâtre mêlé de blanc. Il reconnut dans cette liane celle qui donne la vanille.
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Premières lignes du livre:
Etendez devant vous une carte de l'Amérique du Sud; fixez vos yeux sur le confluent de deux grandes rivières: le Salado, qui vient des montagnes des Andes dans une direction sud, et le Parana, qui descend du nord. Remontez le premier fleuve jusqu'à la ville de Salta dans l'ancienne province du Tucuman; puis, le long du second fleuve et de son tributaire le Paraguay, allez jusqu'au fort brésilien de Coïmbra; joignez ces deux points par une ligne légèrement recourbée, tournant sa convexité vers la grande Cordillère des Andes, et vous aurez tracé la frontière qui limite une des contrées du continent d'Amérique les moins connues, et pourtant l'une des plus interressantes.
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Il n'était pas loin, à l'exemple d'autres coeurs généreux, de blâmer la civilisation qui refoule chaque année davantage au désert ces pauvres fils de la nature et les dépossède de leurs anciens domaines.
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Le sentiment des convenances enchaînait ma langue ; mais toutes les convenances du monde n'auraient pas pu empêcher mes yeux de se servir de leur langage silencieux mais expressif.

, p.90
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Francesca s'était tenue immobile et comme insensible à tout sous le manteau du jeune chef. Quand il vint à elle pour reprendre possession de cet insigne de sa grandeur, il n'obtint pas d'elle un regard. Ayant, avec l'aide d'un de ses hommes, fait mine de vouloir la replacer sur sa selle, d'un geste plein de dédain, elle l'écarta, et légère comme un oiseau elle se retrouva à cheval. Un cri d'admiration échappa à toute cette horde: elle était à leurs yeux digne d'être leur reine, celle sur laquelle l'effroyable tourmente avait pu passer comme sans la toucher.
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La souffrance de la faim est une des plus difficiles à supporter quoiqu'il en soit une encore plus rude : celle de la soif.
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