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3.76/5 (sur 239 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Simla (Inde) , le 21/08/1908
Mort(e) à : Lavenham , le 29/01/2004
Biographie :

Mary Margaret ('Mollie ') Kaye, dite M. M. Kaye était un auteur britannique.

Son enfance et une partie de sa vie de femme mariée se déroulèrent dans son pays natal. Les liens de sa famille avec ce que l'on appelait alors les Indes étaient aussi nombreux que solides : en effet, son grand-père, son père, son frère et son mari servirent tous les quatre le gouvernement britannique et le cousin de son grand-père, Sir John Kaye, fut le rapporteur de la Révolte des Cipayes et de la première guerre afghane.

Lorsque l'Inde accéda à l'indépendance, son mari, le général Goff Hamilton, du Queen Victoria's Own Corps of Guides, rejoignit l'armée britannique et M. M. Kaye le suivit au Kenya, à Zanzibar, en Égypte, etc ...

Elle a écrit six ou sept romans pour enfants (dont "The Ordinary Princess"), tous illustrés dans leur édition originale par Margaret Tempest sauf justement "The Ordinary Princess", qui date de 1980, et "Thistledown", publié un an plus tard, à peu près autant de romans policiers ("Death in Kashmir", le premier, parut en 1953), une autobiographie en trois parties intitulée "Share of Summer", et trois romans historiques parmi lequel le seul qui, à ce jour, ait été traduit dans notre langue : "Pavillons Lointains."

Paru en 1978, "Pavillons Lointains" fut un succès mondial et donna lieu à une adaptation par la BBC, supervisée par la romancière elle-même. Le roman est d'autant plus intéressant que son auteur a scrupuleusement respecté les événements historiques et dépeint les différents problèmes de la société anglo-indienne au XIXème siècle.
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Source : notabene.forumactif.com
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Bibliographie de M.M. Kaye   (16)Voir plus

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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
- La jalousie est un horrible défaut, dit pensivement Kara-ji, mais bien rares sont ceux qui ne la connaissent pas. Moi-même dans ma jeunesse, je n'ai pas fait exception et il m'arrive encore d'en éprouver les affres, alors que l'âge aurait dû m'apprendre à vaincre de tels sentiments.
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Rien dans son existence n'avait jusqu'alors préparé Ash à la vie que l'on mène dans un collège anglais, et il y trouva tout odieux : l'embrigadement, le manque de vie privée, le conformisme, à quoi s'ajoutaient les brutalités et vexations dont étaient victimes les faibles ou ceux dont l'opinion différait de celle généralement exprimée, le sport obligatoire avec ce culte témoigné à des dieux tels que le chef des Sports et le capitaine de l'équipe de cricket.
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Bombay se cachait encore derrière l'horizon, mais le vent en rapportait les odeurs : des relents d'égouts et de végétation pourrissante s'y mêlaient à la poussière, aux senteurs des marchés enfiévrés, avec, planant sur le tout, un léger parfum de fleurs...œillets d'Inde, frangipaniers, jasmins et fleurs d'oranger...Tout concourait à lui faire sentir qu'il était de retour au pays.
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La clarté lunaire qui inondait la véranda avait diminué maintenant que la lune était plus haut dans le ciel, mais la longue véranda poudrée de neige, avec son feston de stalactites brillantes, était silencieuse et vide.
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L’existence ne lui paraissait plus longue du tout comme lorsqu’on est jeune et impatient, mais au contraire courte et rapide, telle l’ombre des nuages courant sur la terre. Mais cela n’était pas triste car le temps n’était qu’un. Anne-Marie avait porté cet anneau quand elle était jeune, maintenant elle était morte et l’épouse de son fils le portait, comme le ferait à son tour une fille de Sabrina. Anne-Marie était encore présente en Marcos et Juanita, comme elle le serait dans les enfants et petits-enfants des nouveaux mariés.
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Elle s'était bien doutée qu'un visage aussi douloureux devait être quelque peu marqué, mais elle ne s'attendait absolument pas à l'effrayant tableau composé par un œil tuméfié, une joue enflée, une lèvre fendue, en sus d'une chevelure raidie par le sel qui lui donnait un air de gorgone.
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Les quatre éléphants d'apparat étaient surmontés de splendides howdahs incrustés d'or et d'argent, dans lesquels prendraient place le jour du mariage les Rajkumaries avec leurs dames d'honneur, ainsi que leur jeune frère et certains hauts dignitaires.
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A l'est, la fraicheur perlée de l'aube s'était muée en rose vif, s'approfondissant à l'horizon en une barre rouge et brillante qui baignait la mer calme et les iles endormies d'un étrange rougeoiement de soleil couchant.
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- [..] Kaboul ! Ne seriez-vous pas aussi prêt à tout pour y aller ?
- Non, répondit Ash. Une fois suffit.
- Une fois... Oh ! oui, bien sûr, vous y êtes déjà allé ! Qu'est-ce que vous n'y avez pas aimé ?
- Un tas de choses. Certes, l'endroit ne manque pas de charme, surtout au printemps lorsque les amandiers sont en fleur et les montagnes environnantes encore blanches de neige. Mais ses rues et ses marchés sont sales, ses maisons croulantes, et ça n'est pas pour rien qu'on l'appelle le Pays de Caïn !
Ash ajouta que, selon lui, il n'y avait rien d'étrange à ce qu'une ville passant pour avoir été fondée par le premier assassin de notre monde ait cette réputation de violence et de fourberie, ni que ses dirigeants aient suivi la tradition de Caïn en s'adonnant au meurtre et au fratricide. Le passé des Emirs afghans n'était qu'une longue et sanglante histoire de pères tuant leurs fils, de fils complotant contre leurs pères et s'entre-tuant, d'oncles supprimant leurs neveux.
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La terre défilait devant elle comme un cortège de beautés. La jungle inextricable, les basses collines et les immenses plaines. Les larges méandres des fleuves indiens avec leurs bancs de sable argentés et les volées d'aigrettes blanches picorant les bas-fonds. Les jheels scintillants d'où les canards sauvages s'envolaient, sombres sur le ciel vert du soir. Les palmiers et les fleurs du kikar épineux, semblables à celles du mimosa. Le silence des routes poussiéreuses recuites par le soleil et les joyeux tumultes des paraos. Les petits villages avec leurs bazaars, les roues grinçantes des puits, les réservoirs et les temples. Le cri des paons dans le crépuscule et celui des oies sauvages et des grues à l'aube...
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