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Citation de missmolko1


Dans le quartier du East End de Londres, la mort était monnaie courante, la violence et le crime n'étaient pas rares, mais la férocité de ces crimes était telle que la police même en fut choquée, et le tollé général fut à un point que les parlementaires allèrent jusqu’à intervenir dans les deux chambres du palais de Westminster.
L’événement donna également lieu à une rafale de pamphlets sinistres à deux sous rapportant des événements macabres qui n'avaient qu'un lien ténu avec les deux meurtres, et la presse ne tarda pas à publier des affirmations sensationnalistes à propos de l'identité du tueur.
On prétendit que rivincita, le mot italien pour "vengeance", avait été inscrit en lettres de sang sur les murs, et un article évoquait un mystérieux Napolitain aux cheveux roux que l'on aurait vu se livrer à des actes louches dans le quartier, ce qui résulta en une vague d'agressions contre les immigrants qui travaillaient sur les quais.
Une chanson sinistre, Le carnage de Slurry Street, remporta brièvement un grand succès, de même qu'une production mélodramatique intitulée Meurtre au Lion rouge, mais, sans suspects dignes de ce nom et en l'absence de nouveaux rebondissements, l’intérêt du public finit par s’étioler.
Le meurtrier ne fut jamais appréhendé. Cependant, il ne devait pas seulement inspirer les auteurs de ballades et de pamphlets. Il allait stimuler l'imagination d'au moins une personne qui n'hésiterait pas a lui emboîter le pas.
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