Jésus n'a pas dévisagé avec curiosité, concupiscence ou jugement cette femme [adultère], il a baissé le regard en s'abaissant lui-même jusqu'à terre. Marque de respect pour chaque humain, pécheur ou non, non-violence absolue de l'amour qui s'oppose à la loi si facilement détournée pour servir des desseins peu avouables. (p.64, La Femme adultère).
La lumière du Christ est lumière incréée, comme en Orient les Pères de l’Église la nomment, impossible à représenter. (p.6, Au commencement).
La méditation dans la tradition chrétienne consiste à se laisser interpeler par le texte, à voir ce qu'il a à nous dire personnellement et pour aujourd'hui. L'une des approches classiques , comme le recommande Saint Ignace de Loyola, est de se représenter mentalement la scène, voir d'en devenir soi-même un personnage.
Dans cette perspective, la peinture s'offre comme une aide précieuse qui aiguise notre regard. La vue enrichit l'intelligence, entraîne l'imagination, parle à l'affectivité et mobilise la mémoire. (p.5, incipit, introduction).
Se centrer sur l'essentiel écarte les soucis. Ils ne disparaissent pas [...], mais ils n'envahissent plus l’âme. (p.108, Saint François aux oiseaux).
De la crèche à la croix, trois hommes puis trois femmes repartent pleins d'émerveillement. (p.144, Le matin du troisième jour).
La vie ordinaire peut être chemin vers la paix et vers le ciel. (p.54, Marthe et Marie comme une transfiguration).
Nous pouvons, quant à nous, nous représenter le visage du Christ à la façon du linceul de Turin, simultanément dans sa majesté divine et dans son humanité souffrante. (p.118, Sainte face n°3).
Jésus nous révèle le Père, mais il nous révèle également ce qu'il y a au fond de nous. (p.128).