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Critiques de Mack Reynolds (14)
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Les gaspilleurs

Pendant la guerre froide, Paul Kosloff est envoyé dans un groupe dont on ne connait que très peu les motivations mais qui semble dangereux. Réputé pour ses infiltrations, il arrive à récupérer des informations sur leurs motivations mais lui-même est suivi…

Les gaspilleurs, nouveau titre découvert dans cette collection Dyschroniques. Pourtant, je suis étonnée, cette nouvelle n’a que peu de science-fiction dans son histoire. Les idées développées par Lincoln et ses acolytes peuvent être celles d’un parti prônant la mesure dans la consommation des biens. Mack Reynolds décortique très bien le modèle économique des Etats-Unis mais je m’attendais à plus d’originalité technologique que de politique… Déçue même si la nouvelle se lit bien.

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Les gaspilleurs

Décidément, plus je lis les textes publiés par les éditions Le passager clandestin et plus je suis accroc à cette petite maison d’édition et notamment à sa collection « Dyschroniques ».



Lorsque j’ai vu dans une Masse critique de Babelio la présence de livres de cette collection, je n’ai pas hésité une seconde, j’ai cliqué. Un grand merci donc à Babelio et aux éditions Le passager clandestin pour ce livre.



Ce texte m’a enthousiasmé. Comme souvent avec les ouvrages de cette collection, on a du mal à croire à la date de la première parution tellement les textes sont modernes et entrent en résonance avec l’actualité.

Ce texte ne fait pas exception, loin de là.

Cette nouvelle de Mack Reynolds date de 1967. L’auteur y parle d’obsolescence programmée, de gâchis des ressources naturelles, de surexploitation, d’une agriculture déréglée avec notamment une surconsommation d’engrais, de néocolonialisme économique, et de bien d’autres thèmes actuels.

Et comme cela est dit dans la post-face, nous ne sommes pas devant un simple texte de science-fiction, nous sommes ici face à de la « science-sociale-fiction ».



Pour faire un point rapide sur l’histoire, qui est très bien résumée sur le quatrième de couverture, nous sommes en pleine guerre froide et nous suivons Paul Kosloff, un agent secret américain originaire du bloc de l’Est et qui voue une haine absolue aux communistes. C’est l’un des meilleurs, mais il est aussi bourru, imprévisible, ingérable et ne fait que peu de cas de la hiérarchie. Pour lui, tous les moyens sont bons pour réussir ses missions et surtout pour vaincre le communisme.

Mais la période n’est plus aux esclandres et il se retrouve placardisé. On lui confie une mission sur le sol américain, lui qui ne vie que pour les missions dans le bloc de l’Est, infiltrer un groupuscule gauchisant…

Je n’en dis pas plus. Tout ne va pas être si simple qu’il l’imaginait, etc. Lisez ce livre pour en savoir plus.



Comme toujours avec la collection « Dyschroniques », ce qu’il y a autour du texte est presque aussi intéressant que le texte lui-même (les pages sur l’auteur, le contexte d’écriture, le contexte politique, les en plus).

On comprend notamment un peu mieux ce texte quand on sait que l’auteur est le fils aîné de Verne Reynolds, candidat au poste de vice-président des États-Unis pour le Socialist Labor Party en 1924, et candidat à la Présidence en 1928 et 1932.



Pour conclure et pour ne rien gâcher, j’aime beaucoup l’esthétique de cette collection et notamment le joli travail sur la typographie avec des lettrines de début de chapitres originales et faisant penser au travail des enlumineurs.



Bref une chose est certaine, mon aventure littéraire avec les éditions Le passager clandestin est loin d’être terminée.

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Le mercenaire

Et bien cela se confirme : la collection Dyschroniques aux Editions Le passager Clandestin va nous régaler !! Je découvre la plume de Mack Reynolds. Sa nouvelle " le mercenaire" parut pour la première en 1962 est certainement ce qui est le plus "politiquement- correctement" écrit depuis longtemps. 1962, le personnage de Joe Mauser venait de naître dans un monde qui se promettait le bonheur...

Il y a du Jack London dans cette nouvelle. Une vision très lucide de l'orchestration du monde. Dominés, dominants se tolèrent afin de perpétuer leur monde . Au sommet de l'absurdité humaine : l'entêtement à vouloir maintenir envers et au nom de tous un système obsolète. Mack Reynolds décrit ici ce qu'il appelle le capitalisme du peuple qui marche en cadence avec le communisme d'état. C'est une analyse qui tombe à point nommé ( il était donc grand temps que cette nouvelle se rappelle à nous) en cette période où l'occident s'entête à vouloir faire fonctionner un système économique qu'il sait sans issue, et où des empires ne chante plus qu'une seule Internationale : celle du profit . Que certains économistes prennent le temps de lire Reynolds et qu'ils aillent murmurer à l'oreille des politiques ( qui ne sont que nos propres bouches ) : Arrêtons, ça ne peut pas marcher comme ça. Rappelons nous les paroles de Victor Hugo : " L'entêtement sans l'intelligence, c'est la sottise soudée au bout de la bêtise et lui servant de rallonge. Cela va loin.En général, quand une catastrophe privée ou publique s'est écroulée sur nous, si nous examinons, d'après les décombres qui gisent à terre, de quelle façon elle s'est échafaudée, nous trouvons presque toujours qu'elle a été aveuglement construite par un homme médiocre et obstiné qui avait foi en lui et qui s'admirait. Il y a par le monde beaucoup de ces petites fatalités têtues qui se croient des providences." Le Mercenaire? Peut être une nouvelle idée de combat!



Astrid SHRIQUI GARAIN
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Les gaspilleurs

Que faire d’un espion paranoïaque quand la guerre froide est terminée ? La solution a priori la plus simple est de lui trouver une mission mise au placard. Pour cela, c’est facile, il suffit de l’embarquer dans une nouvelle mission d’espionnage en choisissant un groupe politique marginal et inoffensif. Enfin facile, facile pas si sûr.

Aborder l’épuisement des ressources et l’écologie sous fond de guerre froide est une approche originale et pertinente. L’aspect complotiste et paranoïa donne un texte truculent. J’ai beaucoup aimé ce texte et découvrir l’évolution de notre espion placardisé qui peu à peu va remettre en cause ses convictions.
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Les gaspilleurs

Sous les dehors légers de la littérature de genre, Mack Reynolds nous permet ainsi de mesurer, de façon simple et synthétique, réfléchi et documentée, l'instauration d'hier à aujourd'hui, des Etats-Unis à l'Europe toute entière, d'un système oligarchique, autocratique, autoritaire et, à terme, totalitaire. La suite ici : http://ericdarsan.blogspot.fr/2015/08/la-voie-des-indes-de-lete-12-les.html
Lien : http://ericdarsan.blogspot.f..
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Les gaspilleurs

Ce n'est pas la première fois que je lis des ouvrages publiés par les éditions du passager clandestin et j'aime beaucoup leur sélection de textes. Toutefois, pour Les gaspilleurs de Mack Reynolds, si vous cherchez une nouvelle de science fiction, vous risquez d'être déçu tant les éléments sont peu nombreux et très distillés dans l'intrigue. Toutefois, l'intérêt du texte réside surtout dans le discours virulent contre le gaspillage de la société de consommation américaine et le consumérisme. Cette nouvelle a été écrite dans les années 60 et je dois dire que son message devait être assez novateur à l'époque bien qu'il soit aujourd'hui plus répandu. J'ai apprécié le style d'écriture et l'intrigue même si j'ai trouvé le personnage de Paul Kosloff un peu terne. En revanche, la chute de la nouvelle est plutôt bien trouvée car l'auteur dévoile le nom du groupuscule qui commence à monter au niveau politique. Il est bien trouvé et assez amusant.



Merci aux éditions Le passager clandestin ainsi que Babelio pour l'envoi du livre.
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Le mercenaire

L'un des meilleurs opus de la collection Dyschroniques à mon sens (des nouvelles écrites pour la plupart entre les années 50 et 70 et qui imaginent l'avenir).

Dans ce futur - qui est de fait notre passé proche - nous suivons les affres d'une guerre commerciale. La particularité ? Dans cette version du monde, la guerre n'est pas symbolique.

Les entreprises se disputent les marchés sur le champ de bataille, ayant recours à des armées de mercenaires.

La suite est à découvrir dans ce court texte ô combien jouissif dans sa pertinente inventivité.

Une réussite.
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Les gaspilleurs

Peu connu, voire inconnu en France, Mack Reynolds (1917 — 1983), auteur populaire aux États-Unis durant les années 1960, est redécouvert par les éditions, « Le Passager Clandestin », qui traduisent deux de ces nouvelles : « Les gaspilleurs » ainsi que « Le mercenaire ». Je vais m’intéresser dans cette critique au premier titre cité, à savoir, les gaspilleurs.

L’histoire se déroule en pleine guerre froide. Ainsi, Paul Kosloff, agent secret étasunien d’origine russe, reçoit un nouvel ordre de mission. Cet espion que la réputation précède doit infiltrer un groupe communiste originaire des États-Unis et soupçonné de vouloir renverser le modèle économique et sociétal étasunien. À la fois froid, convaincu et redoutablement efficace, Paul Kosloff parviendra sans trop de mal à se faire accepter au sein de cette nouvelle organisation. Anticommuniste convaincu, Paul Kosloff va cependant, peu à peu, voir ses convictions ébranlées. Mais. Jusqu’où ?

« Les gaspilleurs » est donc le rite d’une nouvelle de science-fiction qui traite de sujets sérieux comme la politique et surtout l’économie. Je dirais même que l’intérêt du livre réside justement dans l’analyse que fait Mack Reynolds sur le modèle économique qui domine à l’époque aux États-Unis. Il s’agit bien entendu d’une analyse critique montrant les travers du capitalisme et du tout consumériste. Aussi, du point de vue de l’analyse économique, le livre de Mack Reynolds est extrêmement moderne puisqu’il est bien entendu question de la surconsommation et du gaspillage, mais aussi de l’obsolescence programmée et de bien d’autres thèmes encore débattus de nos jours. Le père de Mack Reynolds fut candidat au poste de vice préside des États-Unis pour le Socialist Labor Party of America en 1924 et l’on ressent indéniablement dans cette nouvelle (les gaspilleurs) l’influence que ce dernier a pu avoir sur son fils.

Par contre, les éléments de science-fiction introduits par petites touches au fur et à mesure de l’intrigue n’apportent que peu de chose à l’histoire. Je dirais même que ce texte aurait pu ne pas être considéré comme un livre de science-fiction. Ainsi, autant l’analyse économique est restée pertinente et toujours d’actualité, autant les éléments qui caractérisent ce livre de science-fiction n’ont à mon sens pas très bien vieilli. Le court passage du livre qui traite de la carte bancaire d’un point de vue technologique illustre parfaitement mon précédent propos, mais je n’en dirai pas plus afin de ne pas trop dévoiler l’intrigue. Bien que très différente, cette nouvelle de Mack Reynolds me fait penser au chef-d'œuvre d'idéalisme d’Edward Bellamy : « C'était demain ».

Alors, qu’ai-je pensé du livre ? Tout au long de l’histoire, la tension est palpable ainsi que la paranoïa ambiante et le style de l’auteur est agréable. L’intrigue quant à elle est aussi très bien menée. Cependant, si vous vous attendez à un livre de science-fiction au sens strict vous risquez d’être déçu. Les éléments futuristes sont bien présents dans l’histoire, mais ils sont aussi que très peu développés. Ces derniers ne servent pas l’intrigue et la nouvelle de Mack Reynolds sert surtout à dénoncer la décadence du capitalisme et en cela elle remplit parfaitement son but. La nouvelle est agréable à lire et elle se lit d’une traite. Cependant, l'intrigue n’est pas non plus transcendante et c’est surtout l’analyse des dérives du capitalisme aux États-Unis qui rend l’œuvre de Mack Reynolds intéressante.
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Le mercenaire

Voilà un tout petit roman d’anticipation redécouvert par les éditions Le Passager Clandestin. Le thème est plutôt original, une société où les conflits commerciaux se règle par un authentique conflit armé où toutes les armes post-1900 sont interdites. Le roman est bien sûr un prétexte à une thèse socialisante sur la décadence du capitalisme. L'ensemble n'est pas s'en rappeler les romans socialisants de Jack London. C'est agréable à lire, mais rien de transcendant, pas une pépite, juste un petit caillou sympa.
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Le mercenaire

Encore une fois, la Masse Critique a été l’occasion d’une belle découverte. Cette fois-ci, j’ai découvert la science-fiction des années 60 avec Le Mercenaire de Mack Reynolds.



Joe (Joseph) Mauser est un vétéran, un pro, un habitué des champs de bataille sur lesquels règlent leurs comptes les directeurs de grandes sociétés. Alors pourquoi est-il venu s’engager chez Transports Aspirotube alors qu’on donne sans hésitation gagnant Aéroglisseur Continental ? Ce combattant émérite (quoi que malchanceux, puisqu’il n’est jamais dans la ligne de mire des caméras lors de ses meilleures actions) saurait-il quelque chose que tout le monde ignore ?



L’intérêt principal de ce livre est, à mon sens, la description de la société qui y est faite : des gens désabusés et dont le travail est fait par des machines, passant leur temps à se shooter aux « tranks » et s’abrutissant en chœur devant leurs télévisions, et en particulier devant les retransmissions de combats ; une société dans laquelle l’ascension sociale tient de l’exploit et dans laquelle les hommes d’honneur et de paroles sont rares. J’y ai trouvé quelques ressemblances avec notre temps, même si de manière exagérée. En effet, le stress (de la vie ou du travail) de plus en plus présent oblige les populations à se bourrer de médicaments calmants, anti-déprimes, etc., pendant que la TV prend de plus en plus de place dans nos vies (comparé à l’époque de nos parents voire grand-parents). De plus, les grandes nations se regardent en douce, sachant pertinemment que le moindre conflit détruira la planète, mais gardant tout de même prête leur force armée.



Malgré ce constat quelque peu déprimant, je me suis profondément amusée à lire ce livre. Si l’on compare Le Mercenaire à un roman de science-fiction écrit dans les vingt dernières années, on s’aperçoit tout de suite de l’écart dans la situation géopolitique : Mack Reynolds décrit un monde où coexistent encore les tensions de la guerre froide entre l’URSS et les USA. Oui, j’ai bien dit l’URSS !! Vous l’aurez compris, la dyschronie involontaire due à une réédition m’a apporté un immense plaisir ! Et j’espère que vous en aurez également en le lisant.



Mais en dehors de cela, l’histoire, bien que sympathique, ne m’a pas transcendée. C’est bien écrit, le suspens est bien amené, la société bien décrite, mais pas de quoi en faire un fromage.



Mon coup de cœur est donc peut-être plus sur le travail des éditeurs (qui ont littéralement créé un décalage entre le temps actuel et les pensées de l’écrivain) que sur le texte-même. Donc, bravo au Passager clandestin.
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Le mercenaire

Ecrite en 1962, cette nouvelle pointe un futur où les multinationales se font la guerre, selon un traité d'avant 1900, et où les pays n'interviennent même plus. Dénonçant les castes, la promotion, la vanité, la stratégie militaire, on suit Joe Mauser qui veut se hisser, par ses talents de mercenaire, en tête de gondole. Intéressant.
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Le mercenaire

Utopie aigre et réjouissante où les conflits entre entreprises se résolvent à balles réelles.



Sur mon blog : http://charybde2.wordpress.com/2015/05/17/note-de-lecture-le-mercenaire-mack-reynolds/


Lien : http://charybde2.wordpress.c..
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Le mercenaire

Ce livre est particulièrement intéressant pour une raison simple : il a été écrit en 1962 et l’histoire se déroule une cinquantaine d’années plus tard. Le calcul est vite fait, nous sommes environ en 2012. L’auteur imagine ce que va devenir son monde dans tous les domaines : sociologique, économique, politique… Et il n’est pas si loin de la réalité.



L’intérêt de l’ouvrage ne se trouve pas dans le récit malgré un semblant d’histoire d’amour impossible qui n’est là que pour faire joli. Le personnage principal, Joe / Joseph Mauser est un militaire ambitieux. Coincé dans une société sclérosée et divisée à l’extrême ou l’ascenseur social ne fonctionne plus, il est conscient que le système est brisé mais veut tout de même atteindre les sommets. Attention, il ne faut pas s’attendre à un preux chevalier idéaliste prêt à se sacrifier au nom du changement : rapidement on s’aperçoit que son intérêt est purement égoïste. Il n’empêche que c’est lui qui se charge de la description à travers des discussions avec le jeune soldat qu’il prend sous son aile ou avec la fille de son employeur : lui voit le monde d’en bas, elle d’en haut.



On nous expose un monde ou le peuple est heureux et soumis par un antique principe : du pain et des jeux. La population ne manque de rien. Le système de sécurité sociale fonctionne à merveille (comme quoi Mack Reynolds ne peut avoir raison sur tout), chacun a la pension qui lui revient de droit, des actions en début de vie… Les entreprises règlent leurs différents par des combats armés qui permettent de maintenir les soldats en forme en cas de conflit armé avec les soviétiques (l’URSS n’était pas encore tombée en 1962 et existe encore dans ce futur). Ces batailles qui sont prévues à l’avance, se déroulent sur un site donné avec des armes qui datent d’avant 1900. Surtout, ils sont diffusés à la télévision au même titre que les rencontres sportives que nous connaissons actuellement avec une starification des combattants dont on peut suivre les exploits dans des magasines spécialisés. A cela s’ajoute l’éducation scolaire qui inculque des principes simples mais efficaces tels que « Ce qui est bon pour mon père est bon pour moi ». Cet ensemble fait que la population ne se pose pas de question, ne pense pas à sortir du rang pour bouger les catégories dominantes qui dirigent et maintiennent tranquillement leur statut.



Au moment où nous est racontée l’histoire on sent que le système arrive en bout de course. Joe et son aide de camp en sont les symboles : ils ont trouvé la faille. L’armée permet de monter les échelons et de devenir populaire. Du coté des nantis, Nadine voit la réalité en face. Elle fait partie des privilégiés par défauts que le hasard a fait bien nés mais qui n’ont pas vraiment de rôle à jouer : le discours est beau mais elle ne changera pas les choses.



En conclusion, un livre court mais intéressant dans lequel l’auteur tente avec plus ou moins de réussite d’imaginer le futur du capitalisme à l’époque de son apogée. Pour cela, une bonne dose d’imagination mais aussi des regards en arrière : la chute de Rome, le moyen-âge ou, plus proche de nous, le IIIe Reich sont autant d’exemples et de sources d’inspiration.


Lien : http://megworld.over-blog.co..
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Le mercenaire

Mes cent premières pages d'un livre en cent mots.



La collection « dyschroniques » parue chez le passager clandestin réunit des récits courts et regorge de pépites SF. Dans « Le Mercenaire », Mack Reynolds dépeint un monde où les grandes compagnies tranchent leurs différents en organisant des guerres réglementées pour lesquelles elles font appel à des recrues. Joseph Mauser, un vétéran né dans une caste inférieure, prépare la prochaine bataille où s’affronteront deux conglomérats des transports, et partage son questionnement sur une société américaine régie par le Capitalisme du Peuple, système dans lequel chaque individu est entièrement pris en charge mais condamné à rester dans sa catégorie d’origine.



CENT pour 100 - numéro 8



Le Mercenaire – Mack Reynolds, le passager clandestin, 2013
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