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Critiques de Madame Campan (22)
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Mémoires de Madame Campan, première femme de ch..

Bonjour et bienvenue à la Cour !

Auprès de Madame Campan nous allons côtoyer les rois et les reines ainsi que toute la haute société ! Mais c'est surtout pendant 18 ans que nous serons dans l'ombre de Marie Antoinette, puisque Madame Campan sera sa première femme de chambre jusqu'à ce que la reine perde sa tête.

Évidemment, ce sont des mémoires, donc il y a quelques erreurs dans certains faits ou dans quelques dates, mais des notes en fin de volume rétablissent la vérité. De plus, Madame Campan est parfois partiale et n'hésite pas à égratigner les gens qu'elle n'aime pas.

Par contre, en dehors des faits historiques connus, nous sommes aux premières loges pour assister à la vie quotidienne de Marie Antoinette, avec toutes les intrigues ourdies à son encontre.

Entre bagatelles et hauts faits historiques, c'est un réel plaisir de revivre ces années, sauf à la fin bien entendu !

Bref, des mémoires très intéressantes à lire pour ceux qui apprécient l'Histoire de France...

À lire dans le parc d'un château, en gardant votre tête sur vos épaules, en dégustant des boudoirs avec du Champagne. Bonne lecture !

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Mémoires de Madame Campan, première femme de ch..



Madame Campan, née Jeanne Louise Henriette Genet le 02 octobre 1752 est engagée à Versailles en octobre 1768 comme lectrice pour les filles cadettes de Louis XV. A l'arrivée de Marie-Antoinette en France, elle devient femme de chambre et au fil du temps confidente de Marie-Antoinette, cette dernière a 15 ans et Jeanne, 18.

Madame Campan voue une adoration sans bornes à Marie-Antoinette, vénération qui se poursuivra jusqu'à la mort de la reine et même bien au-delà.

Elle ne lui trouve que des qualités, pieuse, généreuse, naïve, bienfaisante et même ... économe ...

Je n'étais pas là pour en juger mais il m'apparaît que Madame Campan est quand même d'un sérieux parti pris dans son aveuglement sur les innombrables qualités de la reine ... Elle lui pardonne tout si tant est qu'elle trouve que quelque chose doive lui être pardonné ... La présentant comme une sainte et une martyre, elle omet tout de même de parler de ses relations avec Axel de Fersen dont le nom n'apparaît même pas dans le







livre.

L'affaire du collier ? C'est une intrigue ourdie par Madame de Lamotte ... et ainsi de suite ...

Il me semble également que Madame Campan se met beaucoup en avant, se présentant quasi comme une amie de Marie-Antoinette ...

Lorsque la reine est enfermée au temple, elle prétend avoir tout tenté à différentes reprises pour rejoindre sa maîtresse, ce qui lui sera toujours refusé ...

Il n'empêche que en 1807, Madame Campan est nommée directrice de la maison impériale Napoléon à Ecouen ... enfin il faut bien survivre, d'autant plus qu'elle a la charge des 3 enfants de sa soeur qui a été guillotinée.

Elle aura parmi ses élèves Hortense de Beauharnais ainsi que Caroline Bonaparte, la plus jeune soeur de Napoléon.



Si le livre est riche en anecdotes sur la vie du couple royal (couple parfait s'il en est ...), il me semble quand même que Madame Campan raconte SA version des faits. On ne peut cependant douter de sa profonde affection pour la reine mais je trouve qu'elle en fait un peu trop et enjolive l'Histoire comme cela lui convient, c'est pourquoi en dépit de l'intérêt de ses mémoires, je ne leur attribue que 3 étoiles mais il est vrai que je suis un peu béotienne en matière d'Histoire. Ceci explique peut-être cela.

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Mémoires de Madame Campan, première femme de ch..

C'est en 1768, alors âgée de quinze ans, que la future Madame Campan, dotée d'une bonne éducation - chant, diction, parlant l'anglais et l'italien - devient lectrice pour les filles de Louis XV, Adélaïde, Victoire Sophie et Louise qui rentrera dans les ordres au désespoir de son père. En 1786, elle est nommée Première femme de chambre de la jeune souveraine Marie-Antoinette.

Dans ses Mémoires qu'elle rédige et qui seront publiées après sa mort en 1822, elle évoque ses années passées au service de la famille royale, relatant de l'intérieur les moments intimes ou tragiques dont elle a été un des témoins privilégiés et ce, jusqu'à l'emprisonnement de la famille royale à la prison du Temple.

Les faits relatés dressent non seulement le portrait des membres de la famille royale mais également le propre portrait de Madame Campan. Intelligente et sensible elle n'en est pas moins critique avec certaines personnes de l'entourage de Marie-Antoinette, et souligne notamment, les faveurs accordées à la Duchesse de Polignac ou d'autres favoris, qui ne cessent de monter la noblesse contre la royauté. Servant quelquefois d'intermédiaire entre les courtisans et la reine, elle fait preuve de droiture et de fiabilité. Les Mémoires de Madame Campan permettent de comprendre le lent délitement du règne de Louis XVI qui conduira à la fin de son règne, un couple royal qui n'est pas fait pour diriger, des décisions maladroites qui mènent à des libelles qui sapent l'autorité royale, des scandales financiers ou des nominations dues à un clientélisme de moins en moins acceptable, un climat qui fera le lit de la Révolution, sans que cela soit véritablement compris.



Les Mémoires de Madame Campan, première femme de chambre de Marie-Antoinette sont intéressantes car elles rendent humains des personnages historiques mais paraissent quelques fois anecdotiques et ne sont qu'une expression partiale et partielle de sa vérité - nul mention dans ce récit, d'Axel de Fersen, pourtant un des principaux acteurs de la fuite à Varenne et proche de Marie-Antoinette...un silence assourdissant qui, en éludant une relation qui a fait couler beaucoup d'encre, peut faire douter de la volonté de vérité de Madame Campan.

Les Mémoires de Madame Campan, première femme de chambre de Marie-Antoinette sont un témoignage intéressant sur la vie intime de la famille royale, cela reste bien écrit et révèle une personnalité intelligente et intègre mais cela reste l'expression d'une personnalité qui doit être complétée par d'autres témoignages.
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Mémoires de Madame Campan, première femme de ch..

Edition présentée par Jean Chalon

Notes : Carlos des Angulo



ISBN : 9782715215665



Pour ceux qui l'ignoreraient, Henriette Campan fut, pendant vingt-deux ans, seconde, puis première femme de chambre de Marie-Antoinette. Ses "Mémoires", ici suivis de "Souvenirs, Portraits & Anecdotes", sont certainement plus subjectifs qu'ils ne le devraient : ainsi, elle ne dit absolument rien sur Fersen, personnage pourtant clef du destin de Marie-Antoinette. En fait, tout ce qui pourrait ternir la réputation de la Reine, Mme Campan l'évite soigneusement. Mais on le lui pardonnera en réalisant que, à ses yeux, Marie-Antoinette n'était peut-être pas une déesse mais bien certainement une martyre et une sainte.



Introduite à Versailles en 1767 en tant que lectrice de Mesdames, tantes de Louis XV alors régnant, la jeune fille s'adapte très vite à la vie de cour et, en passant au service de la Dauphine, trois ans plus tard, elle en devient probablement "accro" comme on dirait de nos jours. Sommes-nous en droit de le lui reprocher - car on le lui a reproché ? Nommée à un poste de confiance, elle s'attire vite la sympathie de la jeune archiduchesse et se découvre des affinités avec une femme dont - tous nous le rapportent, y compris ses pires ennemis - le charme n'était pas un vain mot. En fait, Marie-Antoinette avait ce charisme dont son époux se trouva malgré lui bien dépourvu et il est tout à fait normal qu'elle ait fasciné Mme Campan.



Même si l'on peut suspecter parfois celle-ci d'amplifier l'importance de son rôle auprès de la Reine, il n'y a pas, dans ses "Mémoires", plus à retirer ou à reprendre que dans les mémoires habituels. Qui a jamais lu des mémoires vraiment impartiaux et objectifs ? Qu'on nous les signale immédiatement : nous sommes preneur ! Wink De la vénération portée par Henriette Campan à sa maîtresse, on ne doutera pas un seul instant. Ceux qui lui reprocheront de ne pas avoir accompagné la Reine au Temple semblent oublier qu'elle demanda de multiples fois au conventionnel Pétion de lui permettre de rejoindre Marie-Antoinette. Le demanda-t-elle aussi souvent qu'elle l'affirme ? Ses détracteurs soutiennent que non et qu'elle était bien contente de pouvoir se terrer en paix dans un château de province. Sur quoi ses admirateurs se scandalisent et leur demandent tout de go comment ils auraient agi, eux, après avoir vu brûler sa maison parisienne à l'ombre d'une guillotine que la toute-puissance d'un Robespierre au zénith rendait alors des plus redoutables ?



Le problème de Mme Campan, sa seule "faute" si faute il y a, c'est que, la Révolution ayant réduit ses ressources, il lui fallait bien continuer à vivre en élevant les trois enfants de sa soeur qu'elle avait recueillis lorsque celle-ci était montée à l'échafaud. Elle se mit donc aux ordres de Bonaparte et créa un pensionnat qui accueillit, outre une ou deux soeurs du Corse, la fille de Joséphine de Beauharnais, la future reine Hortense qui, un jour, sera la mère de Napoléon III. Par la suite, satisfait de ses services, Napoléon allait la nommer à la direction de la Maison impériale d'Ecouen, où étaient élevées les filles de la Légion d'honneur.



Comme tant d'autres, Mme Campan avait survécu et ses nièces avaient fait de beaux mariages (la troisième épousa le maréchal Ney). Du coup, à la première Restauration, la malheureuse reçut aux Tuileries, de la part de la duchesse d'Angoulême, l'accueil glacial que l'ex-Madame Royale réservait à celles et ceux dont elle estimait qu'ils avaient "trahi" sa mère. Dans ses étincelants "Mémoires" personnels, dont nous parlerons cet été, la comtesse de Boigne nous laisse d'ailleurs entendre que la duchesse d'Angoulême était également capable de se montrer tout aussi dédaigneuse envers des personnes qui n'avaient trahi ni Louis XVI, ni sa femme, et nombre de remarques, relevées chez des historiens lus à droite et à gauche - dont André Castelot, pour ne citer que cet inconditionnel de Marie-Antoinette et de tout ce qui lui touche de près ou de loin - révèlent en outre que, pour des raisons inconnues, en tous cas inexpliquées, il arrivait pourtant à cette même Madame Royale, si jalouse en apparence du respect dû à la mémoire maternelle, de rendre Marie-Antoinette responsable de la Révolution et des malheurs des Bourbons. On s'explique donc assez mal le mépris dont elle assomma la pauvre Mme Campan pas plus qu'on ne comprend la politesse, toute de commande sans doute mais bien réelle et on ne peut plus déshonorante, qu'elle affichait en présence d'un Talleyrand, grand homme d'Etat certes mais opportuniste bien plus caractéristique que l'ancienne femme de chambre de sa mère ... C'est l'un des "mystères" de Madame Royale que nous traiterons sur un autre post, en temps et lieu.



Pour en revenir aux "Mémoires" de Jeanne-Henriette Campan, née Genet, ils sont en tous cas très agréables à lire et regorgent de détails qui, la chose est à souligner, se retrouvent confirmés dans d'autres écrits, y compris parmi ceux qui jugeaient que Mme Campan en faisait trop. Bref, s'il faut garder à l'esprit que cette dernière a "gonflé" çà et là son propre rôle auprès de la Reine, il ne faut pas oublier que le poste de confidente qu'elle occupait a dû lui attirer en son temps bien des jalousies. Et les jaloux ont sûrement fait feu de tout bois pour tenter de démolir le portrait - un peu trop parfait, mais c'est humain - que Mme Campan brossait d'elle-même dans ses souvenirs. S'il y a, comme on dit, à boire et à manger dans ses "Mémoires", il y en a tout autant, et à notre avis beaucoup plus, dans les fielleuses critiques de ses détracteurs.



A vous de juger sur pièces : vous ne devriez pas vous ennuyer. ;o)
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Mémoires de Madame Campan, première femme de ch..

Encore une belle lecture sur la reine Marie-Antoinette et la vie à Versailles sous le règne de Louis XVI!



J'aime lire sur cette période, sans doute à cause (ou grâce) à ma sensiblerie. Le destin de Marie-Antoinette, jeune reine fraîche et insouciante, soulève beaucoup d'interrogations et, il faut bien le dire, de la pitié ou du moins de la compassion. Mais ça, c'est avec le recul, car je comprends aisément tout ce qui a pu lui être reproché par le peuple qui, lui, ne pouvait pas se permettre d'être insouciant...



Ces mémoires ont le défaut que tout mémoire, je pense, contient : il est tout à fait subjectif même s'il dit le contraire. On sent bien tout l'amour de Mme Campan pour sa souveraine, son dévouement l'aveuglant parfois. Elle omet sciemment de nommer le comte Fersen par exemple, lui qui a pourtant été si important pour Marie-Antoinette, notamment à la fin de sa vie. Elle justifie les nombreux plaisirs que s'offre la Reine par sa jeunesse et son caractère naturellement gai...



Toutefois, ce défaut étant bien évident, il ne nous empêche pas d'avoir une vue réaliste de la vie de cour sous Louis XVI. Mme Campan, en écrivant ses mémoires, souhaitait sans doute trouver une explication à la Révolution de 1789. On sent qu'elle donne à voir certains éléments annonciateurs, à justifier les décisions et les manières de ses souverains qui ont abouties à ce soulèvement populaire. En cela ses mémoires sont vraiment très intéressantes et apportent un éclairage certain sur cette partie de notre Histoire.



On a pu reprocher à Mme Campan d'être anecdotique. Pour moi, les anecdotes éclairent l'Histoire, même si elles ne l'expliquent pas. Et il est toujours plaisant de les lire, cela nous permet d'apprendre beaucoup sur les petits riens de la vie quotidienne.



Mme Campan aborde la guerre d'Indépendance des États-Unis d'Amérique, l'affaire du collier, l'étiquette si pesante pour Marie-Antoinette, ses sentiments pour la princesse de Lamballe et la duchesse de Polignac, ses relations avec le roi, avec le pouvoir politique et les courtisans, ses plaisirs, ses enfants, les arts. Mais une grande partie de son récit s'articule autour de la Révolution.



Les mémoires de Mme Campan, réel plaisir de lecture, apportent un éclairage nouveau, bien que partial, sur les événements déclencheurs de la révolution française mais aussi, et surtout, sur la femme qu'était Marie-Antoinette. Je vous les conseille vivement!



Challenge Variétés 2015 : "des mémoires"

Challenge Monopoly 2015 : "lire un livre d'un genre que vous n'aimez pas" (je précise que je n'ai rien contre les mémoires, mais comme il n'y a aucun genre que je n'aime pas, j'ai choisi celui que je lis le moins)
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Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette ..

Ce petit livre raconte les témoignages de Madame Campan, femme de chambre principale de la reine Marie-Antoinette, et première spectatrice de sa vie privée, de ses frivolités et dépenses. Madame Campan s'exprime sur ton clair, marqué par une certaine intimité tout en restant neutre sur ses mémoires. Par contre, le livre est vraiment trop court. J'aurais espéré en savoir plus sur certaines choses que Madame Campan aurait (peut-être) gardé secret.
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Mémoires de Madame Campan, première femme de ch..

Pensées intimes et réflexions qui fourmillent de détails et de descriptions. J'ai voyagé dans le temps et je me suis installée dans la conscience de Madame Campan 💗. Le blog version 18eme siècle d'une jeune femme première femme de chambre d'une reine.
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Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette ..

C’est toujours un plaisir de se replonger dans un auteur que l’on apprécie. Ici c’est un peu différent car c’est avec plaisir que je me replonge dans une période historique que j’aime particulièrement. Comme beaucoup je suis une inconditionnelle de Marie Antoinette et de la révolution française, période des tous les dangers et de tous les grands changements. Et surtout une grande figure emblématique en la personne de la dernière reine de France, la célèbre Marie Antoinette.



Ces mémoires ne sont en réalité que des extraits, qui ne vont parler que de Marie Antoinette. Madame de Campan en fut la femme de chambre et voue une certaine admiration pour la reine. Elle a eu une vie riche et pleine, et a su sortir son épingle du jeu en réalisant de grandes choses après la révolution française. Dans ce livre elle nous conte sa vision de la reine. Un point de vue parfois faussé par ses sentiments mais qui tend à être juste. Elle arrive à nous présenter la reine de manière objective en révélant de nombreux détails défaillants la concernant : une éducation relativement faible, un intérêt pour la politique minimisé par des conseillers peu scrupuleux et de nombreuses lacunes dans ses us et coutumes. L’intérêt de ces mémoires est également de voir comment une intime de la reine en parle.



Reine respectée, détestée ou encore huée, Marie Antoinette fait partie des reines qui ont rassemblé puis divisé tout un pays. Beaucoup d’histoires ont toujours tourné sur la reine. En bien comme en mal, elle n’a cessé de faire parler d’elle. Mais la complexité de ce personnage historique fait d’elle une des personnalités les plus intéressantes qu’il m’ait été donné de rencontrer en lisant.



J’apprécie d’autant plus les textes qui donnent à réfléchir sur cette reine. Avec ces mémoires on entre dans son intimité. A travers les propos recueillis par Madame Campan, la femme de chambre au service de la reine, on nous présente une vision plus réelle de Marie Antoinette, une vision plus proche. On tente de nous expliquer son arrivée, ses manquements et ses fautes, mais surtout de nous révéler la vérité par rapport à tous les « racontars » qui circulaient sur elle à l’époque.



Ce texte se veut donc plus proche du peuple, des aristos et de la cour, mais également plus proche de nous. Ce petit livre est un condensé et saura ravir les fanatiques : ceux et celles qui comme moi, voudraient tout découvrir de cette reine, ses peines et ses rêves, ses gloires mais aussi ses défaites.
Lien : https://charlitdeslivres.wor..
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Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette ..

Extraits des mémoires de Mme de Campan, femme de chambre de Marie Antoinette, parues sous la Restauration. Evidemment, il ne faut pas y chercher une totale objectivité. Elle minimise certains travers de la reine mais reste néanmoins lucide sur d'autres : les failles de son éducation, son manque de sens politique, sa mauvaise compréhension des usages de la cour de Versailles (due selon elle à un mauvais entourage, de mauvais conseils), sa douleur à ne pas avoir d'enfant pendant de longues années. Il faut y voir surtout un témoignage sur la cour et ses intrigues, l'Etiquette à la fin du règne de Louis XV et au début de celui de Louis XVI.
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Mémoires de Madame Campan, première femme de ch..

Critique publiée sur Senscritique (2014)



J'ai mis quasiment deux ans à terminer ces mémoires, ça paraît incroyable quand on me connaît, mais c'est juste qu'un jour j'avançais avec bien des difficultés dans la lecture de Madame Campan, et un autre bouquin me faisait de l'oeil... Je me suis dit "juste celui là, après je finis Campan", et depuis il est resté posé sur ma table de lecture, à côté de ma bougie parfumée et de mon carnet de belles citations.



Les mémoires de Madame Campan, je m'y suis mis après avoir vu Les adieux à la Reine, ce film un peu sulfureux sur les amours pseudo-lesbiens de Marie-Antoinette, avec Diane Kruger et Léa Seydoux.



Comme ça, j'ai eu envie d'en savoir plus que l'histoire de cette dernière reine ; moi qui, comme je l'ai déjà dit, ne me suis jamais intéressé à l'histoire pendant mes études, et le regrette un peu aujourd'hui.



Bon ce n'est pas le thriller de l'année, et puis on sait déjà qu'à la fin tout le monde y laisse sa tête. Dans l'ensemble, la lecture est agréable, ce passé qui paraît si loin dans notre Histoire, semble si proche lorsqu'on lit la plume de Madame Campan, cette femme de chambre d'une fidélité comme on n'en fait plus. A vrai dire, je n'imaginais pas du tout que la monarchie fût si ordinaire.



C'est tout de même souvent un peu longuet, parce que les intrigues de cour, les Comtes, Princesses, Duc de, etc, à la fin on s'y perd un peu, surtout que la quasi totalité sont des inconnus pour moi, donc n'apportent que peu d'intérêt à la lecture.



Si vous avez envie d'en savoir un peu plus sur la vie de Marie-Antoinette à la Cour de France, faites un saut de le passé, laissez-vous guider par Madame Campan jusque dans les appartements de sa Majesté...
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Mémoires de Madame Campan, première femme de ch..

Madame Campan fut la femme de chambre de Marie-Antoinette pendant plus de 20 ans et cela jusqu'à ce que la famille royale fut faite prisonnière.

Ces mémoires sont une bible de renseignements sur Marie-Antoinette mais aussi sur le mode de vie à Versailles à cette période.

Ces mémoires sont tellement riches qu’il faudrait les relire à deux fois pour en retenir le maximum.
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Mémoires sur la vie privée de marie-antoinette,..

Madame Campan, Première Femme de chambre de la reine Marie-Antoinette, nous livre ses réflexions sur les moeurs de son époque. Instructif.
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Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette ..

Un livre assez intéressant, mais pas très objectif, je trouve qu'il manque pas mal de chose en se qui concerne Marie-Antoinette, sur ses attitudes, sa façon d'être avec les gens pas seulement ceux de son entourage pour moi il manque beaucoup de chose.
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Mémoires de Madame Campan, première femme de ch..

Madame Campan déploie une certaine énergie pour expliquer dans quel monde vivait Marie-Antoinette. Elle y décrit ses traits de personnalité, tels que sa bonté auprès des nécessiteux ou sa naïveté auprès des courtisans qui tentaient régulièrement de la piéger. Elle explique que la reine était en permanence dans un environnement oppressant et menaçant. La Première femme de chambre détaille également les amis que la reine s’était faits pour trouver son cocon de protection. On peut y lire le comte d’Artois, frère de Louis XVI, la comtesse Jules, plus connue sous le nom de duchesse de Polignac, la princesse de Lamballe…
Lien : http://auria.fr/memoires-de-..
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Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette ..

Il est important de préciser qu’il s’agit ici des extraits les plus intéressants des mémoires de Madame-Campan : ceux qui parlent de sa vie à la cour en tant que femme de chambre de Marie-Antoinette. A ce titre, ces mémoires sont un témoignage direct de la vie à la cour.



Le style est, dans l’ensemble très agréable à lire et certaines tournures vieilles France ne dérange pas la lecture. Les extraits nous présentent une reine très agréable avec son personnel et nous font partager l’intimité et les soucis de la reine. On apprend beaucoup de chose sur la vie à Versailles, le poids de l’étiquette et les intrigues des courtisans.



Ce livre avait tout pour me plaire sauf que Madame Campan vénère un peu trop sa souveraine et en oublie d’être objective. De plus, alors qu’elle est issue du peuple, l’auteur n’aborde jamais la question de la misère et le fait que son "employeur" ne fait rien pour la soulager.



Pour conclure, on ne demande pas à des mémoires d’être objectif et malgré le manque de discernement de l’auteur, j’ai passé un très bon moment en compagnie de cette reine pas comme les autres.
Lien : http://hellody.canalblog.com/
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Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette ..

Cette bonne vieille reine de France étant devenue beaucoup plus intéressante à mes yeux depuis qu'elle possède dans mon esprit la tête (et le corps) de Kirsten Dunst, c'est avec un certain appétit que je me suis jeté sur cette bonne idée de la collection Folio 2 euros, dont on ne vantera jamais assez les mérites.

Et à ma grande surprise, alors que j'avais déjà préparé des excuses toutes plus pertinentes les unes que les autres à la disposition de la plus belle des Coppola quant aux libertés qu'elle avait prises en tentant de dépeindre la belle mais courte vie de Marie-Antoinette d'une façon très.. moderne, bah en fait, nul besoin.



Parce que oui, messieurs, mesdames, mesdemoiselles, la dauphine ne se séparait jamais de ses grandes amies, lança la mode des coiffes de 3m de hauteur, se ruinait en vêtements et produits de luxe, jouait des pièces de théâtre en petit comité, allait s'éclater dans le jardin en attendant de voir le soleil se lever, passait ses journées à glander dans le petit Trianon, alla se réfugier en pleurant dans ses appartements le jour de la naissance de sa nièce, était moins intéressante pour son époux que les secrets de la serrurerie, se risquait à se rendre à une party..euh un bal masqué une fois de temps en temps, et a même un jour gelé sur place en attendant à poil qu'on lui enfile sa chemise, chose impossible à faire puisqu'une princesse de plus haut rang que la précédente, à laquelle revenait cet honneur, entrait dans la pièce toutes les dix secondes.



Bref, vous l'aurez compris, je me suis fourvoyé en pensant tomber sur quelque chose de super sérieux. Ces mémoires, écrites dans un style très agréable à lire malgré quelques répétitions mal gérées et autres idées un peu trop accentuées (au bout d'un moment le lecteur attentif a bien compris que la Du Barry qui a filé la vérole à Louis XV était une salope et que M-A désespérait de la distance sexuelle de son impuissant de mari à son égard), n'ont pas arrêté de me faire sourire (Folio a eu le bon goût de ne choisir que des extraits se passant avant la Révolution), à tel point que je considère maintenant la Reine comme une grande pote. On ne nous dit rien de l'état du royaume à l'extérieur de Versailles, on ne fait que suivre l'Autrichienne dans ses moments d'intimité et je peux vous dire qu'on regrette en tournant la dernière page de ne pas l'avoir connue. Personnellement. Et plus si affinités. Certes l'avis de Mme Campan est forcément très subjectif sur la personne de son employeuse, mais bon.



Et en plus Sofia a manifestement lu ce livre pour faire son film, la prochaine fois que je le regarderai je me dirai (en plus de "Quelle masterpiece !") : "Ptain, c'était vraiment comme ça. Les gros yeslife."

Et ça c'est bon.



Alors maintenant faites votre choix, lisez le bouquin ou pas. Cela revient à choisir entre :

http://www.histoire-france.net/epoque/revo/execution_marie.jpg

et

http://www.leroseauxjoues.com/wp-content/uploads/2010/03/icone-beaute-marie-antoinette.jpg
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Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette ..

Mme Campan entrée d'abord comme lectrice à la cour de Louis XV, devint rapidement la femme de chambre de Marie-Antoinette en 1770.

Elle nous livre ses souvenirs dans ce très joli recueil qui aura d'ailleurs beaucoup de succès à la Restauration.

Mme Campan deviendra par la suite directrice de la maison d'éducation de la Légion d'honneur..

Un très joli témoignage sur la Cour de France, la pesanteur de l'étiquette, la vie et les intrigues des courtisans..

Versailles comme si l'on y était..
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Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette ..

Ce sont là des extraits des mémoires de Mme de Campan attachée au service de Marie Antoinette, l’une de ses dévouées et fidèles. Ainsi, avons nous une vision favorable à la Reine. Néanmoins, c’est une belle porte d’entrée dans le fonctionnement de la vie à la Cour à cette période, bassesse, trahison, veulerie, flatterie, persifflage, jalousie, curiosité.... éloquente vision d’une partie du fonctionnement humain
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Mémoires de Madame Campan, première femme de ch..

Avec ce livre, on entre dans l’intimité de Marie-Antoinette.

La partialité de ce livre, dû à l’amour que Madame Campan porte à la Reine, m’a passablement irrité.

A réserver aux personnes passionnées par la reine et par cette époque..
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Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette ..

Étant grandement intéressée par Marie-Antoinette, c'était un plaisir de le lire et d'apprendre encore de nouvelle chose à son sujet mais aussi concernant son entourage. Malgré qu'il soit court, il reste super intéressant ! Au passage j'aime beaucoup la couverture !
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