Nationalité : France
Né(e) à : Barneville-la-Bertran , le 14/01/1651
Mort(e) à : Paris , le 13/01/1705
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Né(e) à : Barneville-la-Bertran , le 14/01/1651
Mort(e) à : Paris , le 13/01/1705
Biographie :
Marie-Catherine Le Jumel de Barneville, baronne d’Aulnoy est une écrivaine française.
Femme « d'esprit » et scandaleuse, elle est l'un des auteurs à l'origine du genre écrit du conte merveilleux au sein duquel, à la différence d'auteurs comme Charles Perrault, qui travaillaient dans le sens d'un polissage, elle a insufflé un esprit subversif en usant d'allégories et de satires.
Son travail littéraire est souvent rapproché de celui de Jean de La Fontaine pour sa critique masquée de la cour et de la société française du xviie siècle.
Marie-Catherine Le Jumel de Barneville, baronne d’Aulnoy est une écrivaine française.
Femme « d'esprit » et scandaleuse, elle est l'un des auteurs à l'origine du genre écrit du conte merveilleux au sein duquel, à la différence d'auteurs comme Charles Perrault, qui travaillaient dans le sens d'un polissage, elle a insufflé un esprit subversif en usant d'allégories et de satires.
Son travail littéraire est souvent rapproché de celui de Jean de La Fontaine pour sa critique masquée de la cour et de la société française du xviie siècle.
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"Je suis homme sous la figure d'une bête. Combien y a-t-il de bêtes sous la figure d'un homme?"
La belle aux cheveux d'or
En achevant ces mots, malgré les pleurs et les cris de Toute-Belle, il frappa le roi droit au coeur, et l'étendit à ses pieds. La princesse ne pouvant survivre à son cher amant, se laissa tomber sur son corps, et ne fut pas longtemps sans unir son âme à la sienne. C'est ainsi que périrent ces illustres infortunés.
En achevant ces mots, malgré les pleurs et les cris de Toute-Belle, il frappa le roi droit au coeur, et l'étendit à ses pieds. La princesse ne pouvant survivre à son cher amant, se laissa tomber sur son corps, et ne fut pas longtemps sans unir son âme à la sienne. C'est ainsi que périrent ces illustres infortunés.
La belle aux cheveux d'or
Il y avait autrefois la fille d'un roi qui était si belle, qu'il n'y avait rien de si beau au monde. On la nommait la belle aux cheveux d'Or car ses cheveux étaient plus fins que de l'or, et blonds par merveille, tout frisés, qui lui tombaient jusque sur les pieds. Elle allait toujours couverte de ses cheveux bouclés, avec une couronne de fleurs sur la tête et des habits brochés de diamants et de perles, si bien qu'on ne pouvait la voir sans l'aimer.
Il y avait autrefois la fille d'un roi qui était si belle, qu'il n'y avait rien de si beau au monde. On la nommait la belle aux cheveux d'Or car ses cheveux étaient plus fins que de l'or, et blonds par merveille, tout frisés, qui lui tombaient jusque sur les pieds. Elle allait toujours couverte de ses cheveux bouclés, avec une couronne de fleurs sur la tête et des habits brochés de diamants et de perles, si bien qu'on ne pouvait la voir sans l'aimer.
C’est un des grands avantages de la beauté que l’intérêt qu’elle sait inspirer.
(Le Prince Arc-en-ciel)
(Le Prince Arc-en-ciel)
J'y suis, ma princesse, s'écria Percinet, en sortant du fond de la tonne où il était caché, j'y suis pour vous tirer de l'embarras où vous êtes ; doutez, après tant de preuves de mon attention, que je vous aime plus que ma vie.
A son égard elle ressentait une joie secrète de ce nouveau désordre : quand les disgrâces sont à un certain point, l'on n'appréhende plus rien, et la mort même peut être envisagée comme un bien.
l'oiseau bleu
Florine avait un plaisir si sensible d'entendre parler son aimable amant qu'elle ne se souvenait plus des malheurs de sa prison.
Florine avait un plaisir si sensible d'entendre parler son aimable amant qu'elle ne se souvenait plus des malheurs de sa prison.
Où sont les petits enfants
Que je les croque à belles dents ?
Il m’en faut tant, tant et tant,
Que le monde n’est suffisant.
Aussitôt Avenant se mit à chanter sur le même air :
Approche : voici Avenant,
Qui t’arrachera les dents.
Bien qu’il ne soit pas des plus grands,
Pour te battre il est suffisant.
La Belle aux cheveux d’or
Que je les croque à belles dents ?
Il m’en faut tant, tant et tant,
Que le monde n’est suffisant.
Aussitôt Avenant se mit à chanter sur le même air :
Approche : voici Avenant,
Qui t’arrachera les dents.
Bien qu’il ne soit pas des plus grands,
Pour te battre il est suffisant.
La Belle aux cheveux d’or
En ces sortes d’hymens notre siècle est fertile :
Les hymens seraient plus heureux,
Si l’on trouvait encore quelque enchanteur habile
Qui voulût s’opposer à ces coupables noeuds,
Et ne jamais souffrir que l’hyménée unisse,
Par intérêt ou par caprice,
Deux cœurs infortunés, s’ils ne s’aiment tous deux.
L’oiseau bleu
Les hymens seraient plus heureux,
Si l’on trouvait encore quelque enchanteur habile
Qui voulût s’opposer à ces coupables noeuds,
Et ne jamais souffrir que l’hyménée unisse,
Par intérêt ou par caprice,
Deux cœurs infortunés, s’ils ne s’aiment tous deux.
L’oiseau bleu
Il suffit très souvent de connaître le faible des gens pour entrer dans leur cœur, et pour en faire tout ce que l'on veut. (L'Oiseau Bleu, Folio, p.92)
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