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3.75/5 (sur 4 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 5/08/1913
Mort(e) le : 22/03/2005
Biographie :

Madame Madeleine HOURS a été conservateur-en-chef du Musée du Louvre.
Ancien directeur du Laboratoire de recherche des musées de France (L.R.M.F.), elle a permis une avancée dans la connaissance du peintre Georges de La Tour en profitant de l'occasion du rassemblement des oeuvres du peintre lorrain en 1972 pour les faire radiographier.
Elle a publié plusieurs ouvrages. Elle a obtenu en 1965 le prix Nadar pour son ouvrage Les secrets des chefs d'oeuvre (Pont-Royal). Ce prix récompense un livre édité en France et consacré à la photographie ancienne et moderne.
Elle a été Inspecteur général des Musées de France
A la télévision, elle lance en 1959 une série d'émissions, les Secrets des chefs-d'oeuvre, le Musée imaginaire (Malraux l'aura toujours soutenue), Trésors dans la ville... En 1987, elle publie Une vie au Louvre (Laffont), cinq ans après son départ à la retraite.
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Source : catalogue de la BNF
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Bibliographie de Madeleine Hours-Miédan   (9)Voir plus

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Video et interviews (4) Voir plusAjouter une vidéo

Portrait de Zola par Manet
Portrait de ZOLA et analyse en off de Madeleine HOURS a propos des détails du portrait passé aux rayons X.

Citations et extraits (39) Voir plus Ajouter une citation
Il n’y a pas d’amour sans connaissance. Aimer les chefs-d’œuvre, c’est vouloir les mieux connaître.
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La charerie fut utilisée jusqu'au IIIe siècle [av. notre ère], puis supplantée par les éléphants. Le nombre de ceux-ci fut d'une centaine en ligne à chaque bataille. Ils étaient conduits par un cornac et suivis de soldats qui avaient mission de les affoler par des coups d'épieu et des sonneries, afin que, fonçant dans les rangs ennemis, brisant les premières lignes, semant la panique, piétinant les soldats, ils permissent à l’infanterie de continuer leur œuvre en lui ouvrant le chemin.

3035 – [Que sais-je ? n° 340, p. 66/7]
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Le sentiment religieux était intense chez les Puniques et l'insigne sacrifice de leur premier né prouve assez leur foi et fait présumer de leur croyance en la survie.
L'église chrétienne d'Afrique connue à Carthage et dans les anciens établissements puniques d'Afrique une diffusion particulièrement rapide et une vigueur due vraisemblablement au levain laissé après la religion punique.

3083 – [Que sais-je ? n° 340, p. 121]
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Dans le temple d'Eshmoun au sommet de la colline quelques combattants résistaient encore, entourant Hasdrubal, le général carthaginois, sa femme et ses enfants, épuisés par la lutte et mourant de faim. Hasdrubal prit alors la décision d'aller en cachette implorer la grâce à Scipion, mais sa femme ayant appris la défaillance monta sur la terrasse du temple avec ses enfants et interpella Scipion en ces termes : « Je ne te souhaite, O Romain, que toutes prospérités car tu ne fais qu'user des droits de la guerre. Mais je prie les dieux de Carthage et toi-même de punir, comme il se doit, Hasdrubal, qui a trahi sa patrie, ses dieux, sa femme, et ses enfants. » Puis elle se jeta dans le brasier qu'elle venir de faire allumer, avec ses enfants et un millier de combattants, parachevant par ce gigantesque sacrifice l’héroïque grandeur de la fin de Carthage en 147 [de notre ère].

3004 – [Que sais-je ? n° 340, p. 50]
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… les Carthaginois n'étaient ni racistes, ni exclusifs. Les mariages avec les étrangères étaient fréquents. Les Orientaux, les Grecs bannis de leur patrie, les habitants de Malte et de Sicile trouvaient à Carthage le meilleur accueil et obtenaient assez rapidement la citoyenneté, à la condition d'avoir au préalable, fait preuve de valeur personnelle et d'une évidente réussite.
Les esclaves nombreux, en majorité d'origine africaine, étaient bien traités. Leur mariage était reconnu par la loi et les affranchissements étaient fréquents.
Quant aux femmes, elles devaient jouir d'une indépendance assez grande. Elles sont fréquemment mentionnées sur les ex-voto. Nous savons quelles accédaient aux plus hautes charges religieuses …

3030 – [Que sais-je ? n° 340, p. 63]
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Il est passionnant de découvrir la parenté d'écriture existant entre la peinture du Fayoum et celle de Van Gogh : même liberté, une matière grasse, épaisse, brutalement travaillée, qui traduit bien des sentiments simples mais violents, à plus de deux mille ans de distance.
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Les poèmes religieux et les légendes ancestrales rapportées sur les tablettes de Ras-Shamra nous font entrevoir la richesse de la littérature phénicienne au IIe millénaire ; les travaux de V. Berard ont démontré l'origine phénicienne de bien des légendes grecques, l'Odyssée notamment. Le résumé du périple d'Hannon nous permet d'entrevoir les récits merveilleux des marins de Carthage, mais de la littérature punique les noms de Magon, Charon, Clitomaque sont les seuls qui nous soient parvenus ; leurs œuvres nous sont inconnus. Des manuscrits puniques, dispersés en Afrique par les soins de Scipion, nous ne savons rien.

3079 – [Que sais-je ? n° 340, p. 120]
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… de nombreux Carthaginois portaient [en pendentif] un sceau dont l'empreinte servait de signature. Ces sceaux reproduisaient généralement à l'imitation de l’Égypte, des scarabées. La face convexe reproduit la silhouette de l'animal, la face plate porte une inscription ou un décor gravé. Le scarabée de terre vernissée ou de cornaline est fixé à un anneau d'or ou d'argent dans laquelle passait la cordelette de suspension. Parfois l'anneau étant plus étroit, le sceau était alors porté au doigt. De nombreuses bagues d'or avec chaton fixe portant une lamelle d'or remplissaient le même office.

3072 – [Que sais-je ? n° 340, p. 95/6]
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Les Romains, ayant décidé la construction d'une flotte de guerre, copièrent celle de Carthage.
[…]
Les témoignages de toute l'Antiquité concordent pour une fois ; la flotte de Tyr et celle de Carthage furent les plus remarquables du monde antique. La preuve la plus évident de cette suprématie de la marine Carthaginoise, se sont ses « périples » [IVe siècle av. notre ère]. On appelle ainsi deux explorations patronnées par le gouvernement punique et dont les récits nous ont été transmis en partie par les auteurs grecs.

3044 – [Que sais-je ? n° 340, p. 67]
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Le falsificateur se contente parfois de supprimer la signature originale, trop modeste au goût du vendeur, et de laisser planer un doute, favorable à une prestigieuse attribution.
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