- Mais toi, si tu étais pris, que ferions-nous ?
… Tant de femmes, dans les pays occupés, disaient ces mots en même temps. Épouses et mères, elles retardaient encore le moment d’agir, pour oublier la vérité terrible, pour garder encore un peu à elles les êtres qu’elles aimaient. Avant les grandes batailles, les grandes douleurs, les unes après les autres, elles ont ouvert leurs bras.