Citations de Madeleine Robitaille (54)
J’ai beaucoup médité sur la souffrance humaine. Elle se manifeste sous toutes les formes imaginables : maladie, torture physique, deuil, viol, souffrance morale, gros chagrin d’amour, vieillissement… Elle se fait aiguë, tenace, hypocrite, traîtresse, violente, sourde, épuisante. Elle frappe, cogne, marque le corps, brise le cœur, fait agoniser l’esprit. Elle peut découler du travail, tout autant que de la récréation. Personne sur terre n’est à l’abri de la souffrance. Elle étend son empire sur la vie du pauvre comme sur celle des mieux nantis. Elle fait pleurer l’enfant, défigure la beauté, ride le visage de l’adulte et déforme le corps du vieillard. Du berceau à la tombe, la souffrance fait partie de notre vie, elle nous guette ; elle attend le moment idéal pour nous effleurer ou nous tomber dessus.
Curieux comme le recul pouvait remettre les choses en perspective.
On éprouve toujours du respect pour les personnes qui ont du pouvoir sur nous, surtout le pouvoir de vie ou de mort.
Les criminologues et les psychiatres de toutes sortes pensent que les perversions de l’humain germent à cause d’un traumatisme vécu dans la petite enfance. C’est sans doute vrai.
Maman, il y a plein de choses que je veux te dire : j’aime quand tu touches mes cheveux, même si tu me décoiffes. J’aime quand tu me prends dans tes bras, même si je rouspète que je suis trop grande. Et même si tes recommandations me tombent souvent sur les nerfs, je sais qu’elles sont pleines de bon sens.
La musique est un baume pour l'âme.
- Que représente la femme pour vous ? Voudriez-vous être en couple ? Avoir des enfants ? Etre amoureux ?
- Amoureux ? Non. Je n'ai pas envie d'avoir une fille à plein temps dans ma vie. Ma solitude est confortable. Le quotidien à deux m'emmerderait très certainement. Je serais partant pour une relation sans attentes, sans obligations. Vous savez, une relation libre.... On se voit pour le sexe.
Refusant de fermer les yeux malgré un horrible mal de tête, l'adolescente avait besoin de voir le visage de Mia. Mia qui avait eu un pressentiment. Mia qui leur avait dit de ne pas monter dans l'autobus. Mia pour qui elle se découvrait un sentiment nouveau, mêlé d'admiration, de respect, d'amour aussi.
Dans le mariage, le sexe a deux utilités : il sert à faire des enfants et à rendre le mari de bonne humeur. Un mari de bonne humeur est plus facilement malléable. Bon, le sexe, c’est plutôt dégoûtant pour la femme, mais il faut refuser le moins souvent possible. Ne t’en fais pas, en général, ça ne dure qu’une ou deux minutes, ensuite, l’homme s’endort.
Depuis longtemps, il avait remarqué que les fous étaient plus fous les soirs de pleine lune. Mais quand on travaille en psychiatrie et qu'on aime ce qu'on fait, on ne prononce jamais le mot fou.
Curieux comme le recul pouvait remettre les choses en perspective.
C’est trompeur d’estimer l’âge d’une femme qui a un tel surplus de gras autour du visage.
Il est important que tu comprennes que les femmes sont les piliers de la société. Ce sont elles qui éduquent les enfants, qui en font les adultes de demain.
Une grand-mère, c’est censé être gentil, bon, plein de tendresse. C’est pas censé terroriser ses petits-enfants ni leur faire du mal.
Une fille a toujours besoin des conseils de sa mère.
Torturer, martyriser, humilier, c'est ça qui m'allume. C'est ce qui me donne ce sentiment de toute-puissance inégalé. Inégalable, j'en suis sûr.
Évidemment, ce que je fais est mal aux yeux de la société, pourtant je n'éprouve aucun remords. Je n'ai jamais eu de remords. C'est typique des tueurs en série, nous n'avons pas beaucoup d'émotions.
Ce fou ce qu'on peut trouver sur le Web quand on sait se débrouiller.
A me voir, avec mon air réservé, personne ne peut imaginer que j'ai besoin de tuer pour obtenir une satisfaction sexuelle digne de ce nom. Ce n'est pas de méchanceté. Je ne veux aucun mal à mes victimes ; tout ce que je cherche, c'est à me faire du bien. Je ne choisis aucun type de femme en particulier. Peu importe l'âge, le poids, la couleur, ce qui passe me convient.
Oui, je suis un tueur.
Je tue pour mon plaisir et parce que je ne peux pas m'en empêcher, malgré les risques que j'encours.
Pour ma sécurité, je m'impose des règles strictes depuis longtemps, des règles de survie...
Personne ne sais qui je suis réellement ; personne ne peut me juger.