Magali Turquin

Un récit poignant sur le génocide rwandais, narré du point de vue d'un enfant pris au piège de ce conflit meurtrier. Propulsé dans les pensées du fugitif, le lecteur est immergé dans l'histoire.

Il est dommage, cependant, que le temps du récit oscille entre passé de la fuite, et présent de l'exilé : on ne sait pas toujours si c'est l'enfant ou l'adulte qui parle, et le récit en perd un peu de force.

Néanmoins, on lit le récit avec avidité, sans pouvoir s'empêcher d'espérer, en vain, pour le narrateur. Bref, le récit frappe par sa justesse, et la force du narrateur.

Comment vivre sans papa?

Un joli album sur la différence. Nous avons Loupé qui est un loup en peluche pas comme les autres. Son étiquette n'est pas au bon endroit. Tous les autres loups en peluche ont leur étiquette au bon endroit (derrière l'oreille) alors que lui elle pend sur sa patte. Il est triste. Il se dit que personne ne voudra de lui du coup vu qu'il n'est pas comme les autres. Loupé ne sait pas que d'être différent c'est bien. C'est mieux même. Il s'en rendra compte à la fin de l'album quand une petite fille le choisira dans la vitrine et dira "Toi, avec ton étiquette à la patte, ze t'adore!".

Comme quoi, même si les autres se moquent de nous, même si on est triste, il faut savoir relever la tête et se dire qu'il y a forcément quelqu'un dans le monde qui nous aimera tel que nous sommes.

Voici un album emprunté par pur hasard à la médiathèque et c'est une très belle découverte.



Loupé est l'histoire d'un loup en peluche, mais il semble réel « avec des crocs en feutrine et des griffes en coton ». Seulement, il y a un problème c'est le jour de la sortie . Direction les magasins.



Mais Loupé à une grande étiquette qui pend à sa patte droite, il est différent, il est isolé et moqué par ses compagnons en peluche. Il se sent seul et craint pour son avenir...



Cet album est vraiment différent, il a une âme, il rend un bel hommage à nos amis les peluches, c'est une ode à la différence. Et puis pour nos yeux, il est important de noter que le texte est accompagné d'illustrations chaleureuses réalisées par Annette Marnat.

Un récit très poignant, très réaliste, qui rappelle l'horreur d'un génocide, quel qu'il soit, et permet de remettre à leur place les évènements du Rwanda.

Un texte facile à suivre, mais très noir, je trouve qu'il faut être prêt pour lire un tel ouvrage.

Ce livre est une très belle découverte et un coup de coeur. Le seul point négatif que j’évoque tout de suite, c’est les dessins qui ne m’ont pas du tout transportés, beaucoup trop simple à mon gout. Par contre l’histoire c’est autre chose. Cet appel lancé par cet enfant est poignant. Il nous transporte, nous capture et on le suit dans son imagination. Ce rêve où un père absent lui manque. Les mots sont très bien choisit et cette histoire en devient émouvante et captivante. Bien que cet album comporte peu de page, il nous fait oublier notre quotidien quelque instant, pour qu’on s’échappe avec cet enfant et qu’on l’accompagne.
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Parfois un défaut peut faire la différence...