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4.32/5 (sur 147 notes)

Nationalité : France
Biographie :

À l’adolescence, passionnée par l’art de l’animation 2D, Magali Villeneuve rêve du métier d’assistante animatrice, mais son chemin prendra encore quelques circonvolutions jusqu’à ce qu’un livre de Fantasy s’échoue dans ses mains en 1998 et lui fasse comprendre insidieusement qu’il existait une voie qui lui permettrait de concilier l’acte de donner corps et vie à un personnage, un univers, avec la passion des mots : I.L.L.U.S.T.R.A.T.I.O.N ! Une fois remise de cette époustouflante révélation, Magali, époustouflée, fraya son chemin de jobs alimentaires en apprentissage acharné du dessin.
Après huit années à se dire que le moment n’était pas encore venu de se lancer , elle prit un matin de janvier 2006 son courage à deux mains, et envoya ses premières candidatures aux éditeurs. Les planètes du dessin et de la chance devaient être alignées ce jour-là… Et leur influence n’a heureusement pas encore cessé de s’exercer !
Aujourd’hui, elle travaille principalement Outre-Atlantique, mettant ses pinceaux numériques au service d’éditeurs de livres mais aussi Fantasy Flight Games, où elle sévit simultanément sur les licences du Seigneur des Anneaux, Star Wars, le Trône de Fer, Warhammer et l’Appel de Cthulhu.
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Source : http://editions-hsn.fr/
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Citations et extraits (7) Ajouter une citation
C’est un jour attendu depuis si longtemps. Mille éternités à craindre qu'il ne vienne jamais. De ces jours, quand, où que les regards se posent, le bonheur qu'ils rencontrent est sans limites. Un jour tel que l'horizon n'est plus assez vaste, ni les cœurs assez grands. L'air limpide n'est plus que musiques et échos d'allégresse.
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Solgar Ildorne déroba son regard.Une profonde tristesse cernait ses yeux à la teinte peu commune qu'il avait léguée à son fils. Pensait-il à lui, à cet instant ? Se rongeait-il d'avoir enfanté en croyant offrir un avenir serein en héritage, pour découvrir à présent qu'il venait de perdre au jeu du hasard ?
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Solgar lui frôla le bras et se pencha vers lui.
- Tu n'en restes pas moins le meilleur de ta division de jeunes coqs, glissa-t-il.
Ghent eut un petit rire.
- Allons, père, vous oubliez Esaig je crois.
- Hmm..., fit Solgar dans une moue dubitative. Il n’est pas
mauvais, j’en conviens. Enfin, si l’on considère son alliance de passes
et de gigue comme un style tout à fait réglementaire. À part cela,
c’est surtout un magnifique paon dont je me ferai une joie d’enfoncer le bec dans un grand bac d’eau froide à la première opportunité.
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[...] Dans un mouvement silencieux, Solgar s’accroupit devant la tête de la couche, attentif à ne pas faire craquer le plancher sous la semelle de ses bottes ni à imprimer d’inclinaison au matelas en prenant appui. Malgré tout, l’effleurement sur le bras mince couvert d’une chemise blanche fit s’entrouvrir les paupières baissées sur les grands yeux verts.
- Père.
Juste un souffle.
- Je ne voulais pas t’éveiller. Rendors-toi, fils.
La main de Ghent se déplaça sur le drap clair, lente, chercha celle de son père et, quand elle la trouva, y imprima un serrement empreint de toute la pudeur de l’enfant irrémédiablement évanoui. Le cœur de Solgar sombra pour de bon.
- Père. Notre monde vient de basculer.
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" Le sourire doux que lui renvoya le jeune Giddire draina le sang hors de son visage, entrouvrit ses lèvres minces sur un stupeur muette. Avec un soupir blasé, Cahir se détourna. Il avait beau ne pas aimer ce genre de raccourcis, mais un Agrevin restait un Agrevin."
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Vous n'aimerez pas entendre cela, mais vous m'avez montré le vrai visage de la bravoure. J'ai conscience de m'être parfois obstiné contre vos volontés, mais seulement parce que l'idée de vous laisser vous éteindre après avoir tant lutté et subi m'était intolérable. Je ne percerai jamais le mystère de votre guérison, et je préfère sincèrement en demeurer ignorant. Mais, si l'on devait y trouver une justification, votre vaillance serait la seule réponse.
La vive émotion dont le regard du soigneur s'embua laissa Cahir interdit. De tels adieux ne lui facilitaient pas la tâche, mais vouloir se soustraire à ces confessions aurait été prétendre pouvoir traverser les jours d'autrui sans y laisser d'empreinte. Il ne put en revanche pas décider où se situait le moins cruel, entre l'affection et l'indifférence.
"Nous savons toi et moi que ce ne sont pas les saisons qui font les êtres capables, Anggus. Ne laisse pas les esprits méfiants piétiner tes convictions.
Aussi longtemps qu'en toi-même tu refuseras de les croire.
"L'une des grandeurs de ton peuple est de laisser libre cours aux agitations de votre coeur sans en concevoir d'indignité. Nous, Agrevins, en sommes incapables, nous naissons et vivons ainsi, sans heurts et sans trop d'exaltations. Je t'ai regardé grandir et vivre, à distance, c'est vrai, mais j'ai observé et compris de toi peut-être plus de choses que tu ne peux en soupçonner. Aussi ce matin l'Agrevin que je suis jusqu'à la moelle des os veut se consoler de perdre la joie de ce spectacle, et bâillonner un instant la crainte de s'avilir par une parole sincère. Aussi voilà, enfant merehdian : je ne t'ai pas pris par devoir.
"C'était idiot en fait, cette chose que l'on appelait l'instinct de survie. Il encourageait des luttes déjà perdues, repoussait des fatalités décidées d'avance.
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Il n’y a rien ici. C’est le désert et la fin…
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