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Critiques de Magnus Mills (24)
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Retenir les bêtes

A défaut de retenir les bêtes, retenez ce titre. Qui est celui d'un roman à suspens ? Oui mais léger .

Retenir les bêtes où comment retenir son lecteur avec trois bout de fils barbelés..

Prenez deux potes, [ écossais les potes], deux feignasses , pas très bavards . Ajoutez un contremaître qui manque un peu d'autorité ( à moins qu'il sache brillement composer avec les deux loustics susnommés) . Les deux potes creuseront des trous, des gros trous et y planteront des poteaux [ des vrais , pas les "potos" écossais ].

Oui, parce que j'ai oublié de vous dire que leur boulot était de faire des clôtures pour des agriculteurs. Le patron du contremaître et des deux potes, les envoient en Angleterre , même que le premier pote écossais , il n'aime pas les Anglais... Tout événement ultérieur arrivant à l'insu de leur plein gré , n'ayant aucun rapport avec ce désamour mais plutôt à cause d'un gros coup de malchance . Mais c'est pas grave, le deuxième pote sait bien faire les trous, les petits trous et même les gros.

Entre deux poteaux plantés, et deux trous creusés, il reste les pubs (ceux où l'on boit des bières et joue aux fléchettes ). .

Un roman complétement atypique dans le paysage policier , qui tient à pas grand-chose : beaucoup de répétitions dans l'emploi du temps du trio infernal , un air de "je m'en foutisme" , un côté branleur et pourtant beaucoup de charme. Légèrement barré, légèrement glaçant, un chouia inquiétant , un peu malicieux, et une fin ...

Une fin que je retiendrai... à défaut de retenir les bêtes .
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Retenir les bêtes

Il me parait important, voir primordial, du moins essentiel à ta vie, de savoir construire une clôture. C’est tout un art, plus même, une passion. Tout comme il est important d’aller au pub pour faire descendre, des heures durant, une bière fade mais fraîche.



Je ne suis pas tout seul, heureusement, parce que sous la pluie, ce travail ne m’aurait pas paru aussi amusant. Tam et Richie, deux travailleurs écossais, un peu bougons un peu faignants m’accompagnent. Tam et Richie, deux inséparables qu’il vaut mieux avoir constamment à l’œil si tu veux que le travail avance, une version ouvrière de Laurel et Hardy, en tout aussi drôle. Et voilà que le grand patron me les envoie en terre hostile, l’Angleterre, pour un nouveau chantier.



Des clôtures, des enclos à bestiaux, tout un art. Je me répète. Mais pas autant que Tam et Richie. Car tout est répétitif, dans ce bouquin, dans le travail, dans la vie. Tu prends une pelle, tu creuses un trou, tu plantes un piquet, tu tires un fil de fer. Entre temps, tu fumes une clope, tu causes un peu mais pas trop – parler ça donne soif et quand il te faut faire plusieurs bornes à pied pour rejoindre le pub local tu t’économises. Tu creuses un nouveau trou, tu tues un mec, tu rebouches le trou, tu allumes une nouvelle clope. Et le soir tu retournes au pub pour boire une bière.



« Retenir les Bêtes ». Tu penses que cela n’est pas bien sérieux, qu’un auteur sensé – et sain d’esprit – ne peut pas écrire un bouquin de 200 pages et des poussières sur deux pauvres types qui creusent des trous, posent des piquets qu’ils enfoncent avec une masse… Détrompes-toi. Le moulinet du poignée, la torsion de l’épaule, les jambes ancrées dans la boue, tout a son importance lorsque tu veux frapper de ta masse le sommet du piquet. Sans oublier la bonne tension du fil de fer. Ni trop lâche, ni trop tendu. Avec ce roman, tu seras capable toi aussi de monter une clôture, de fumer une clope sous la pluie et de boire une bière fadasse pendant des heures en regardant les rares poulettes venues au pub ce soir-là.



Tu penses que je me fous de ta gueule, tu crois que je me moque de l’auteur, Magnus Mills, de ces pauvres types, écossais même pas en kilts. Que nenni ! Ce roman est pour moi un pur chef d’œuvre, encore trop méconnu du grand public. Un moment unique de jubilation. C’est pour cette unique raison que je milite pour ce roman parce que dans la vie, tu seras bien un jour confronté au problème de l’enclos à bestiaux. Et là, tu te souviendras des conseils de Tam et de Richie. Tu prendras une cigarette dans la poche de ton jean délavé, tu sortiras le briquet de l’autre poche de ton jean déchiqueté par le temps et les intempéries et tu respireras cet air mi-écossais mi-anglais en attendant de finir ta soirée au pub, seul, réfléchissant à la condition humaine et à la répétition de ton travail. A ta vie de merde, quoi !



Parce que « Retenir les Bêtes », c’est aussi ça : la triste description de ta vie sociale. Tu te lèves le matin, pour t’apprêter à bosser. Tu te tues à la tâche, sens propre et figuré. Le soir venu, tu t’octroies un petit plaisir, celui de boire une bière. Et le lendemain matin, tu replonges les santiags dans la boue pour un éternel recommencement à creuser un trou, enfoncer un piquet, tirer un fil de fer. Et le soir…
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Retenir les bêtes

La vie des planteurs de poteaux décrite Magnus Mills, m'a agacé. Sans doute le but du livre est de faire de l'hyperréalisme. C'est réussi.

Il n' a pas d'humour dans ce livre . Les personnage sont antipathiques, l'histoire est plate. L'auteur ne donne pas aux tueurs, la chance de prendre conscience de leur actes , ce qui m'a encore agacé, car c'est n'importe quoi.
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Retenir les bêtes

Roman britannique très agréable à lire, tout empreint de cet humour anglais si décalé, si pince-sans-rire, où l’auteur écrit des choses énormes comme si elles étaient tout à fait normales, banales.



J’ai vraiment éprouvé beaucoup de sympathie pour ces trois anti-héros : les deux ouvriers écossais, brut de coffrage, envoyés en Angleterre presque comme en terre ennemie, qui ne pensent qu’à glander, fumer une clope et aller boire des pintes au pub le soir et leur contremaître qui a toutes les peines du monde à les faire travailler, à instaurer un semblant de discipline et de propreté dans la caravane où ils vivent le temps du chantier ….



Il s’en dégage une atmosphère qui m’a fait penser aux films de Roy Andersson, notamment à « un pigeon perché sur une branche philosophait sur l’existence ».



La fin est surprenante et éclaire ce gentil roman d’un jour nouveau et … inquiétant.

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Retenir les bêtes

♫ L’patron m’a dit d’monter sur la colline, de l’attendre avec toutes mes bobines de fil ♫ J’ai monté les piquets et j’ai creusé tant que j’ai pu ♪ Les fils de fer on les a tendu, tendu ♪ Aie aie aie ♫



Ne vous fiez pas à la clôture en barbelé mal fichue de l’image, nos héros sont des spécialistes de la clôture à forte tension, ce qui veut dire des piquets alignés et des fils d’acier tendus à l’extrême.



Non, ceci n’est pas un Poisson d’Avril qui viendrait en juin, je viens bien de lire un roman où des types travaillant pour une société écossaise montent des clôture, creusent des trous et tendent des fils d’acier.



Un boulot assez répétitif, en somme, le leur. On creuse un trou avec sa pelle (un beau trou), on plante le piquet, on tend un fil entre deux piquets et on aligne les autres dessus. Ensuite, on met les fils et on les tend le plus possible.



J’oubliais qu’entre deux piquets, on fait une pause clope et que nos deux zozos écossais sans kilt (Tam et Richie), vaut mieux les surveiller comme le lait sur le feu sinon le travail avancera moins bien, leur contremaître (anglais, lui) l’a bien remarqué.



Hélas, on ne peut pas dire qu’il sache y faire avec eux, pas comme leur Big Boss, Donald, qui lui, d’un seul regard, fait activer nos deux Laurel et Hardy de la clôture à forte tension.



Tam et Richie, on peut dire qu’en plus d’être des loosers assoiffés et des champions de la crasse, ce sont aussi les roi de la pause clope ou pause tout court.



Ah, parfois on rompt la monotonie du « planté du piquet » en tuant le client, sans le faire exprès, bien entendu. Et puis, ben ensuite, on l’enterre, ni vu ni connu et terminer la clôture.



Parfois, on est même tenté d’aller manger à un autre râtelier que celui de son patron et, tout en montant la clôture pour le chef, on va en faire une autre pour un autre type, avec tous les problèmes que ça peut entrainer…



Il faut prendre ce titre avec toute son ironie. Les bêtes en question qu’il faut retenir sont nos deux jeunes loosers écossais, Tam et Richie pour lesquels l’essentiel dans la vie est de ne pas rater la fermeture du pub. Et ça ferme tôt les pub en Angleterre.



Les problèmes vont commencer dès les premières pages, quand leur Big Boss les envoie tous les trois faire une clôture en Angleterre et Tam déteste les anglais… Leur contremaitre nommé depuis peu va avoir fort à faire pour motiver ses troupes.



Ce court roman est assez répétitif dans ses actions : le planter du piquet, les pauses, le briquet qu’on cherche dans le pantalon, les réveils difficiles, les pintes au pub, mais ce qui est jubilatoire, ce sont les dialogues et l’humour noir de gris qui parsème les pages.



Une sorte de métro-boulot-dodo à la sauce des planteurs de piquets : réveil-thé-boulot-pause-boulot-pause-boulot-pause-boulot-pub-bières-dodo.



Ils se tuent à la tâche tous les jours, même le dimanche, même le jour du réveillon de Noël et n’aspirent qu’à une chose : terminer la journée de travail, s’asseoir au pub et boire de la bière, même si pour ça il faut faire quelques kilomètres !



Et le vendredi, c’est le gros lot parce que nos deux amis se lavent les cheveux (qu’ils ont longs) ! Se raser ? Non, pourquoi ? Laver nos assiettes sales et maintenir la caravane propre ? Heu, faut pas trop en demander non plus !



Un roman qui te donne une grande bouffée d’air frais, exposé ainsi que tu es aux vents écossais et ensuite anglais, sans oublier qu’après sa lecture, tu seras un pro de la pose de clôture à forte tension !



Et un pro de la disparition des corps aussi.


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Sur le départ

On retrouve l’Angleterre profonde, ses pubs où les habitants désœuvrés se rassemblent le soir pour une partie de fléchettes, où la bière coule à flot et où la gent féminine est aussi rare qu’un jour sans pluie Outre-Manche …. L’Angleterre avec ses villages reculés et abandonnés par la jeunesse vaillante et besogneuse. Ses villages où tout se sait très vite. Ses villages avec ses personnages rêches, pingres et magouilleurs. Et tant pis pour le pauvre jeune touriste qui tombe dans un piège bien rôdé et se retrouve à rendre service après service, non rémunéré (bien sûr).



On retrouve la plume de Magnus Mills, assagie et moins désopilante. Tout le long du roman, la tension monte (le souvenir de « retenir les bêtes » est encore chaud dans ma mémoire), pour un final assez décevant. Ou peut-être suis-je vexée d’être tombée dans le piège du romancier, en attendant une fin moins légère. Oui, peut-être.

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Retenir les bêtes

« -Bon, dis-je. Vous voulez bien finir de trier ces machins ?

-Pas spécialement, fit Richie.

Je tentai une approche différente.

-OK. On range et après on va chez M. McCrindle.

-C’est quand la pause ?

-Vous venez de la faire.

-Quand ?

-Quand vous avez déjeuné.

-Ah bon.

-On peut s’en fumer une petite, d’abord ? dit Tam.

-Si vous voulez. »

Tam et Richie posent des clôtures pour retenir les bêtes. Moutons, bœufs, le bétail que l’on peut trouver en Écosse. Ce sont aussi deux soiffards pas forcément portés sur le respect des horaires et qui aiment bien prendre un maximum de pauses-clopes. C’est pour cela que dans la perspective d’un contrat à effectuer en Angleterre, les patrons Donald et Robert ont décidé de leur adjoindre un contremaître anglais. Un contremaître plus inquiet à la perspective de devoir partager avec eux une caravane en ruine pendant plusieurs semaines et d’être obligé de leur prêter de l’argent – ou pire, son ouvre-boîte – que soucieux de leur investissement dans le boulot ou des accidents du travail. Parce que oui, quand on passe ses journées à taper sur des poteaux avec une masse, les accidents arrivent, et ce ne sont généralement ni Tam ni Richie qui en font les frais.

Retenir les bêtes, on l’aura compris, c’est autant retenir du bétail que Tam et Richie, et ce n’est pas une mince affaire. Surtout à partir du moment où, lors de leurs expéditions nocturnes dans le pub du patelin anglais dans lequel on les a envoyés, ils se mettent à croiser les frères Hall, famille de bouchers qui a aussi décidé de se lancer dans le business de la clôture.

Épopée quasi immobile et très humide et boueuse au sud du mur d’Hadrien, Retenir les bêtes est aussi à sa manière un roman noir. Parsemé de cadavres et de monceaux de saucisses, de dialogues effarant de désintérêt ou de silences lourds de sens qui en font un sommet d’humour britannique, ce roman de Magnus Mills est aussi déroutant qu’amusant. Pour autant, l’auteur, malgré les circonvolutions des pensées de son narrateur, le fameux contremaître anglais, et la routine qu’il installe, ne perd pas de vue qu’au fond, malgré tout, derrière les bières éclusées, les clopes humides et les âpres négociations sur les avances sur salaire et le prêt de l’ouvre-boîte et sous les clôtures aux fils ultra tendus et aux poteaux bien enfoncés se trouvent quelques cadavres.

Jusqu’à un final qui permet de clore le tout sur une note lugubre.


Lien : http://www.encoredunoir.com/..
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Sur le départ

Sur le départ…



C’est anormal que Christian Bourgois ait cessé la publication et la traduction de Marcus Mills, un de mes auteurs préférés et dont j’ai du acheter cet exemplaire d’occasion avec traces de rouilles et d’ADN. Mais quel pied !



Ce mec sans prénom, campeur dilettante, habile de ses mains qui se laisse embringuer dans une vie pas si terrible au fond - quelque chose de très naturel- par un Monsieur Parker opportuniste et intéressé et surtout terriblement british. Et par tout le village et le lac, merveilleux et superbes complices.



Qu’a-t-on à faire d’un monde mercantile quand tous et toutes (pas beaucoup de toutes) trouvent leur compte dans le troc et sont contents de se lever tôt le matin.



Il y a quinze ans, ce livre m’avait donné des envies tardives de hippie-sme et cela reste niché dans mon cœur d’homme sans nostalgie puisque, jeune homme, j’ai tout essayé à cet âge-là.



J’ai eu envie de peindre des barques en vert pâle. De laisser tomber palais, universités et mausolées pour me consacrer au Haggis et à la bière noire.



Il faut lire ce beau livre. Il faut faire une pétition pour une réédition immédiate des trois traductions disponibles, mandater des traducteurs. J’ai vu qu’un babeliote se proposait pour cet objectif. Je suis son homme. Qu’il me contacte.



Réclamez ce bouquin à C. Bourgois. Il semble en plus que depuis 2011 Marcus est successful sur la perfide Albion. Inadmissible que seuls les rosbifs en profitent, n’est-il pas ? je leur donne en échange Dominique Sylvain, la reine du Bottin, et conférencière à la fnac ces temps ci. (Quelle blague)

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Retenir les bêtes

Une histoire très simple, avec des gars très simples, dans un milieu sans relief... Pas de quoi faire un roman et pourtant si! On accompagne avec surprise ces personnages burlesques affichant un fatalisme sans limite. Et l'incrédulité fait place à la curiosité et enfin a une véritable bonheur et même à quelques éclats de rire. Encore faut-il aimer l'humour noir et ce flegme so british. Un tout bon moment.

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Retenir les bêtes

On aime rire du coté loufoque.

J'ai surtout ressenti beaucoup de justesses:

l'instinct grégaire, l'aimant de la taverne, la douche écossaise, le patron et son contremaître, le parfum de crasse, l'humidité ambiante, le je menfoutisme, ...

J'ai été surpris par ma précipitation à finir le bouquin , alors que l'intrigue n'est pas insoutenable.

Je vais donc me précipiter sur les suivants.
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3 pour voir le roi

Une très jolie fable qui, sans en avoir l'air, aborde les questions du "vivre ensemble" : la vie à 2 et la soumission de l'un à l'autre, la vie en société et le mimétisme de groupe, la soumission à un gourou, le choix entre individualisme ou soumission à la pensée unique... Bref, un récit très riche sous forme d'une gentillette histoire improbable.
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3 pour voir le roi

Le problème de ce livre, c'est que si le dernier tiers est assez malin et plutôt inattendu, la première partie, gentillette et inoffensive, ne présente pas réellement d'intérêt. Cela dit, elle se lit sans déplaisir, d'autant plus que la plume particulièrement fluide de Magnus Mills conduit sans même qu'on s'en rende compte au cœur du récit et à une chute bien sentie.

L'article complet sur mon blog.
Lien : https://touchezmonblog.blogs..
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3 pour voir le roi

Bon... ben après ce genre de lecture, je reste toujours un peu ébahie par l'art d'écrire pas trop mal un truc totalement sans intérêt. L'avantage, en plus d'une écriture pas trop mal fichue, c'est la brièveté du récit.

Un homme habite une maison en fer blanc, sur une plaine venteuse... il lui arrive deux trois bricoles un peu farfelues, les personnages le sont tout autant.

Je ne peux pas dire que c'est franchement nul, non...

Mais en fait, si, j'ai trouvé ça franchement nul et pas assez mal écrit pour l'abandonner ce qui est d'autant plus frustrant.

N'hésitez pas à ne pas le lire.
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3 pour voir le roi

Un personnage solitaire vit dans une maison en fer-blanc au milieu de nulle part. Il écoute le toit gémir sous la tempête, déblaye chaque jour soigneusement le sable sur le côté de la maison exposé au vent, s'interroge pour savoir s'il doit installer des brise-vent. De temps à autre, il part à la rencontre de ses voisins, aussi solitaires que lui dans leurs maisons en fer-blanc, mais moins heureux que lui de cette solitude dont il défend régulièrement les vertus. Bien que... un beau matin débarque chez lui une femme déterminée à s'installer. D'abord agacé, il finit par s'habituer à sa compagnie, voire à lui trouver un agrément. Ses voisins perturbés se mettent en quête d'un ailleurs et d'une vie en communauté. Il résiste longtemps à leur appel, mais finit par se laisser entraîner dans leur quête du bonheur... Etrange petite fable sur le sens de l'existence et la vie en communauté, ce roman fait parfois penser au "Désert des Tartares" de Dino Buzzati, dans cette longue attente solitaire et la monotonie de ces journées faites de tâches répétitives et toujours identiques. Etrange fable certes, mais pas bouleversante comme le prétend la quatrième de couverture...
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Sur le départ

Avec "retenir les bêtes" on s'était attaché à de parfait veaux .



Si il y a une vraie unité de style, de lieu , de temps entre ces deux belles ouvrages, "sur le départ" est plus subtil et mieux construit.

Il y a même une vraie surprise dans le dénouement.



Alors on attend avec gourmandise de pouvoir completer une trilogie.

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3 pour voir le roi

Je n'ai pas vraiment perçu l'humour...L'écriture est simple et claire mais le contenu s'est effacé si vite de ma mémoire que c'est mauvais signe...Une sorte d'ermite vit dans une maison en fer blanc trouvée sur une plaine de sable ; le vent oblige à balayer sans arrêt. Sa solitude choisie va être perturbée par l'arrivée de Mary Petrie qui s'installe sans y avoir été invitée.

Des connaissances sont de passage mais un jour tout le monde se rend dans la même direction: un canon (pas moyen de mettre l'accent! il ne s'agit pas d'une arme mais d'un précipice!) creusé par des hommes sous les ordres d'un gourou: chacun souhaite construire sa maison en fer blanc dans ce lieu mais le gourou repousse toujours l'échéance jusqu'à décider de construire des maisons en briques...c'est la rébellion.

Sans doute s'agit-il du comique de répétition...le livre est court mais il pourrait l'être bien davantage.

Le second degré n'est pas évident.
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Retenir les bêtes

Certes on apprend beaucoup sur l'art de poser des clôtures, les personnages sont sympathiques et l'humour permanent et souvent noir mais quand même cela peine à faire un bon roman.

Un contremaître anglais affublé de deux traîne-savates écossais doit arriver à ériger des clôtures dans des campagnes perdues où leur seul répit est le pub pour d'interminables pintes.

Au delà de l'humour rustique on peut aussi voir la critique des conditions de travail du prolétariat agricole mais aussi l'amour du travail manuel bien fait.

Hélas l'auteur joue de manière répétitive sur les mêmes ressorts ce qui rend la bière tiède.
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3 pour voir le roi

Une fable très introspective, centrée sur les pensées du héro. Un raisonnement sur la solitude et sur la pression sociale. C'est bien mené, plutôt très bien écrit mais on se demande si cela n'a pas été parfois un peu trop étiré pour rien. Une amputation d'une partie des chapitres n'aurait pas changé grand chose. Je conseille quand même la lecture, pour l'univers, parce que c'est court, et parce que ça fait parfois un peu réfléchir.
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Retenir les bêtes

Absurdité so british !!! que demander de plus.
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Retenir les bêtes

Un roman où l'on apprend comment construire des clôtures, rythmé par de mornes sorties aux pubs. Un banal quotidien se transformant vite en une inquiétante réalité. Un humour aussi glaçant qu'une pluie écossaise au mois de décembre.
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