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Critiques de Maïa Brami (124)
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Les princes charmants n'existent pas

Echange épistolaire entre une jeune fille et un garçon un peu plus âgé. Entre séduction et compréhension, les deux héros ont bien du mal à passer le cap de la feuille. Surtout Nora qui a peur de perdre la magie de leur histoire en acceptant une rencontre. Mais peut-on se contenter longtemps d’une relation de papier ? Nous suivons en parallèle le parcours de sa meilleure amie qui souhaite aller plus loin dans ses relations avec son petit ami et pense à la première fois…



Tout à son conte de fée, Nora a très peur d’une véritable histoire d’amour, elle qui n’a encore jamais embrassé de garçon. De plus ses parents sont un peu inquiets de leur différence d’âge. Un récit qui représente bien ce temps de l’hésitation qui est celui de l’adolescence. Les lettres échangées, entre vouvoiement et tutoiement, nous emportent... Chacun cherchant surtout en définitive à mieux se connaître...La forme épistolaire est particulièrement bien adpatée au récit !




Lien : http://cdilumiere.over-blog...
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Norma

Lorsque Norma, une petite fille de 7 ans, arrive dans un foyer d’accueil, c’est le quotidien de Léo, qui est là depuis des années, qui va se retrouver bouleversé. Entre les deux enfants va se tisser un lien indéfectible. La petite Norma doit se reconstruire suite à un drame familial qui a amené à l’arrestation de ses parents. Que s’est-il donc passé ?



C’est avec beaucoup d’émotions que je referme ce court roman d’une grande intensité. J’ai vraiment été chamboulée tout au fil des pages et ce récit a su me toucher d’une manière forte.



L’auteure a abordé une multitude de thématiques. Je préfère ne pas vous les citer, afin de ne rien spoiler du récit. L’intrigue se dévoile par petites touches, et lorsque j’ai compris de quoi il en retournait, j’ai été chamboulée. Maïa fait preuve d’une grande acuité au moment de retranscrire les émotions de ses personnages.



J’ai été touchée par la belle relation d’amitié qui se tisse en les deux enfants au fur et à mesure des pages. Entre ces deux personnages blessés par un quotidien douloureux, les liens indéfectibles qui les unissent sont une véritable lueur d’espoir.



Les histoires respectives de Norma et Léo se dévoilent peu à peu. Les personnages secondaires ont également des secrets que le lecteur découvrira tout au fil des pages.



La plume est belle et d’une grande douceur. Avec beaucoup de sensibilité, l’auteure a réussit à retranscrire les émotions sans jamais trop en faire. Les petits chapitres permettent d’octroyer un très bon rythme à l’histoire.



Un récit empli de sensibilité, tendre et bouleversant. Avec une plume tout en délicatesse et des personnages attachants, l’auteure propose un petit récit qui a su me toucher. À découvrir sans hésiter.


Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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La révolte au coeur

Gisèle a grandi dans une famille juive à Tunis avec ses parents Fritna et Edouard, sa petite sœur Gaby et son petit frère Henri ; son frère aîné, Marcelo, entré dans la résistance, a été arrêté puis déporté en camp de concentration en 1943. En 1945, elle rêve de décrocher un ordre de mission pour aller en métropole chercher son frère et ainsi entamer des études de droit à la Sorbonne.





“Née en 1976, Maïa Brami est écrivain, journaliste freelance, photographe et elle dirige des ateliers d’écriture. Son travail tourne autour de trois axes : le monde de l’enfance, les femmes et la musique classique.



Depuis 1998, elle défend les couleurs de la littérature jeunesse dans la presse (chef de rubrique à Page des Libraires), à la radio (RCF) à la télé (I-télé) et sur le net. (...)



Depuis quinze ans, elle mène des ateliers d’écriture en milieu scolaire, associatif, en bibliothèque et collabore depuis 2008 avec l’équipe pédagogique du Mémorial de la Shoah, avec qui elle a développé deux ateliers - Les mots à l’oreille et Les voix de Terezin - qui allient histoire, écriture et musicologie.



De 2013 à 2015, elle a été vice-présidente de la Charte des auteurs et illustrateurs de jeunesse”. - source : site de l’autrice MaiaBrami.fr -





Elle publie en 2000 son premier roman adolescent Vis ta vie Nina chez Grasset jeunesse dans lequel l’héroïne, Nina vit en Israël, elle rend visite à sa grand-mère dans un kibboutz au nord du pays. Cette dernière est brutalement hospitalisée, Nina trouve par hasard un journal que sa grand-mère a tenu en 1934 en Autriche. Le roman a reçu le prix Chronos en 2000. Elle publie ensuite Les pères aussi ont leurs secrets en 2002, Ne me parlez plus de Noël ! en 2005, Serpent à lunettes en 2006, En rentrant de l'école en 2006, Les princes charmants n'existent pas en 2014, Même les stars aiment les sardines à l'huile en 2015.



Récemment, elle a participé à la collection érotique pour adolescents de Thierry Magnier dans la collection L’ardeur avec Toute à vous en 2020 dans lequel Stella fantasme sur son voisin d'en face depuis qu'elle l'a vu ôter son tee-shirt. Elle lui écrit des lettres enflammées bien qu'elle ignore tout de lui et qu'elle ne les lui envoie pas. Elle invente une multitude de scénarios drôles et pertinents sur les hommes et les femmes, le désir et le sexe.





Litt’ est la collection de romans adolescents d’Albin Michel depuis 2015. Depuis 2018, une sous-collection Litt’ Destins propose des récits de vie, des romans biographiques de personnages inspirants pour la jeunesse : Simone Veil avec Rester debout de Fabrice Colin en 2018, Mohammed Ali avec Cassius de Catherine Locandro en 2019, Marilyn Monroe avec Shooting Star de Fabrice Colin en 2019, Katherine Johnson avec Combien de pas jusqu'à la Lune ? de Carole Trebor en 2019, Rosa Bonheur avec Rosa Bonheur, l’audacieuse de Natacha Henry en 2020, Booker T. Washington avec Le chemin de la liberté de Jennifer D. Richard en 2021 et Michelle et Barack Obama avec Michelle et Barack : destins croisés de Fabrice Colin en 2021.





Maia Brami met en scène Gisèle Halimi en 1945 à Tunis alors que celle-ci a dix-huit ans et organise son départ pour la métropole. Durant ces quelques jours précédant son départ et sa nouvelle vie à Paris loin de sa famille, l'héroïne raconte les mille souvenirs de son enfance et de sa jeunesse. Maia Brami crée ainsi un kaléidoscope sensuel d'images de la vie quotidienne à Tunis a la fin des années 1930 et durant la seconde guerre mondiale. Elle nous emmène dans un monde multiculturel fascinant dans lequel de nombreuses communautés vivaient ensemble en Tunisie rassemblées sur ce territoire au fil de l'histoire. Elle développe des descriptions des quartiers de Tunis et de leur vie quotidienne colorée et bruyante.



Maia Brami reconstitue d'après les textes de Gisèle Halimi la vie de la famille Taieb dans laquelle Gisèle a grandi, une famille juive de la petite bourgeoisie avec un père ouvert et aimant et une mère pétrie de religion. La place de la femme, la subordination des femmes au monde des hommes sont au cœur du récit. Gisèle se révolte contre l'éducation de sa mère, elle est meurtrie par le manque d'amour de celle-ci et la manière dont les filles sont considérées et traitées. Tout au long du roman, la petite Gisèle puis la jeune femme se révolte, annonçant ainsi les engagements futurs de la célèbre avocate.



Ce nouveau titre de la collection Litt' destins propose donc un récit d'enfance poétique, davantage qu'un roman pour les grands adolescents. Sa forme originale de successions de souvenirs sensibles au gré de la mémoire de l'héroïne et de ses associations d'idées est exigeante et s'adresse à un public motivé.

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Les princes charmants n'existent pas

Une histoire fraiche et amusante plutôt destinée aux filles. En effet, à la suite d'un concours de circonstance, la jeune Nora débute une correspondance avec le mystérieux Rodrigue qui habite l'immeuble d'à coté. Elle s'emporte dans ces lettres très romantiques où le vouvoiement est de mise et refuse de franchir le cap et de le rencontrer. Mais la vie n'est pas une film d'ava Gardner et les princes charmants ne ressemblent pas forcément à ceux des contes de fée...

Un roman amusant et distrayant sur les peurs des adolescents face à l'amour.

Sympathique !!!
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Les princes charmants n'existent pas

Sympa pour se détendre, et se lit vite, mais sera probablement vite oublié aussi.







Je commence par remercier Les éditions Nathan pour ce petit ouvrage qui m'a fait sourire et qui me laisse l'impression globale d'une petite histoire très mignonne.



Lu en 2 sessions, je dois dire que c'est un petit roman sans prétention, accrocheur, qui se dévore très rapidement, et qui remplit bien son rôle de lecture détente 100% adolescente.



L'histoire est simple et pas prise de tête, et suffisamment prenante pour garder l'envie de poursuivre tout au long de la lecture, ce qui fait qu'on avale très vite ses petites 300 pages.



Malgré tout, et même en essayant de me mettre à la place d'un lectorat adolescent, il faut bien dire que ça reste très superficiel et survolé tout ça. Autant dans l'intrigue, que dans la personnalité des personnages. Ce qui me fait dire que ce fut "sympa mais sans plus". Cela ne restera pas un livre marquant dans ma vie de lectrice, et je l'oublierai sûrement rapidement, mais j'ai quand même passé un bon moment, et ai plutôt du plaisir à ma lecture.



J'ai trouvé le côté épistolaire dans un roman pour ado très mignon, les deux personnages principaux sont adorables dans leur correspondance, et la relation qui se crée entre eux est attendrissante. Ca me semble juste "peu" pour construire un roman, car en dehors de leurs échanges, il faut avouer que l'histoire n'a rien de très original ni de très recherché. Surtout qu'au fur et à mesure qu'on avance, que les deux ados apprennent à se connaitre et finissent par se poser la question de se rencontrer, pour de vrai, la correspondance écrite finit par passer au second plan. Ca reste mignon donc, mais ce sera tout.







Dans le détail :



- La couverture : J'ai reçu mon exemplaire en ENC, donc, je ne peux que juger la couverture sur ordi, mais elle me plaît bien, elle correspond bien à l'histoire, elle fait jeune, elle attire le regard, elle ne manque pas d'humour. Bref, parfaitement choisie et adaptée au roman.



- L'histoire : Comme je le disais, un peu légère pour être vraiment passionnante ou même marquante, mais ça détend. Ca se laisse lire très facilement, c'est plein d'humour, de tendresse, et on se sent même un peu nostalgique, car (pour peu que ce ne soit pas des souvenirs trop lointains lol) les filles se reconnaitront bien malgré tout dans les deux personnages féminins principaux, Nora et sa copine Julie, qui vivent un âge où tout est source d'inquiétudes, de problèmes, tout vire au drame, tout est HYPER IMPORTANT, même un pauvre petit bouton sur le menton... C'est ça les files de 15 ans ^^.

Je déplore donc un approfondissement franchement léger, mais en essayant de me mettre à la place d'un public ado, je pense que ça va plaire :)



- Les personnages : De par le côté léger et pas trop approfondi, on ne peut pas dire qu'on ait l'impression de bien les connaitre, ni de s'y identifier vraiment, mais ils semblent être de jeunes gens sympathiques, tous autant qu'ils sont, et finalement, aussi futiles que bien des adolescents dans la vraie vie. Nora et Rodrigue sont chou tous les deux, et on prend plaisir à suivre leur relation et à la voir évoluer, tout en se sentant un peu à distance.



- Le style : De ce côté, rien à redire. Ca reste jeunesse, mais ça glisse vraiment tout seul. D'autant que 70% du roman est composé de l'échange de lettres entre Nora, au style travaillé avec humour, et Rodrigue, plus direct et moderne. Sinon, en ce qui concerne la narration en elle-même, ce n'est évidemment pas du Shakespeare, mais ça passe très bien dans la mesure où c'est un livre pour ado.



- L'édition : Le format Nathan classique, un livre solide et bien fichu, une jolie couverture très "djeun's", des chapitres très courts, tout est fait pour dévorer ce roman très rapidement. La correction apportée est tout à fait honorable, d'autant qu'en ayant reçu les ENC (correction non terminée donc) rien ne m'a sauté à la figure en terme de coquilles/fautes :)







Je recommande ce livre à un lectorat préado, ado, et post ado, sans aucun souci. Pour ceux qui sont un peu plus âgé, à vous de voir, ça peut vous plaire si vous cherchez à vous détendre entre deux livres plus "exigeants", ça a marché correctement avec moi, malgré mes 34 ans.







Cali
Lien : http://calidoscope.canalblog..
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Le royaume sans soleil

Cet album est l'histoire d'un royaume triste et gris dans une vallée en train de se délabrer par la pollution. Blanche se nomme ainsi car on n'avait pas vu la lune dans le ciel depuis le jour de sa naissance. S'enclenche alors un voyage initiatique pour la jeune princesse, qui va découvrir que rien n'est plus important que le lien et l'osmose avec la nature. Tous les symboles pour la transition écologique sont présents : du colibri à l'arbre, le message est clair : nous sommes faits de ce que nous sommes au coeur de la terre. Les planches sont très esthétiques et font vraiment un beau lien entre féerie et philosophie de vie.
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Les princes charmants n'existent pas

Un roman autour de l'adolescence et des premiers amours assez traditionnel. Je suis assez partagée.



Il y a des points très positifs :

Les lettres qu'échangent les adolescents sont rythmée, originales et il y a de l'humour.

Par rapport à d'autres romans ados, j'ai trouvé qu'il y avait une plus grande part pour l'introspection des personnages, c'est intéressant. Nora compare ses comportements un peu volcanique à la présence intérieure d'une dragonne. C'est bien vu.

La question des complexes à l'adolescence est bien traitée. On voit à quel point, ils peuvent prendre une part importante et ils sont en même temps dédramatisés.



A l'inverse, j'ai été gênée par des petites choses :

Les centres d'intérêt de Nora sont tout de même assez peu crédibles. Je ne suis pas vraiment sûr qu'il existe en France une seule ado aussi passionnée par les vieux films en général et Ava Gardner en particule. Mais bon, c'est un roman, on peut tout imaginer.

L'héroïne, de quinze ans, semble vraiment peu connaitre facebook. Elle déclare même que quelques chose a été partagé sur des centaines de murs. Peu probable. Ça a pu être vu par des centaines de personnes sans qu'un adolescent aille poster sur d'autres murs que le sien ou celui de la personne concernée. C'est un détail mais vraiment l'héroïne semble déconnectée de son époque.

Mais surtout rarement dans un roman, j'ai été aussi exaspéré par l'héroïne. Nora est très égocentrique. Finalement, elle a une vie plutôt facile : elle a des parents aimants et compréhensifs, une amie très disponible, un petit job en or et même un petit ami potentiel tombé du ciel gentil, intelligent, amoureux sans même l'avoir vue. Elle est même plutôt jolie. Son seul problème est qu'elle est complexée par son manque de poitrine.

J'ai été parfois horripilée de voir qu'alors que Rodrigue se livre, expose ses problèmes, elle ne répond que sur la forme des lettres et ses propres petits problèmes. Et cette situation se renouvelle de nombreuses fois.

On ne comprend vraiment pas pourquoi il continue à répondre à ses lettres.

Rodrigue de son coté est vraiment le prince charmant, gentil, intelligent, sensible, compréhensif… D'une manière général, j'ai trouvé les personnages masculins moins superficiels que les personnages féminins.



Voilà, reste une lecture agréable pour l'été. Pas follement originale ni inoubliable mais agréable.

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Cocteau à Milly-la-Forêt : Lettre au poète

Prononcer le nom de Jean Cocteau et surgit une multitude d'images.

Des films, des lectures, des dessins, une fantaisie créatrice qui amuse, des volte-face qui étonnent encore, dérangent un peu, mais, certes, moins que de son vivant.

Des visages dont l'un des plus charismatiques du cinéma français : Jean Marais.

Maïa Brami, l'auteure de ce livre, nous invite à la suivre en pèlerinage?, en détective? dans l'univers de l'écrivain.

Pas n'importe où, dans ce qui fut sa demeure à Milly-la-Forêt et en ce qui est son dernier logis dans ce même village, sous une simple dalle, au centre de la petite chapelle de Saint Blaise-des Simples aux murs décorés par le poète lui-même.

Car Jean Cocteau, elfe créateur, s'exprima et exprima toute sa poésie questionnante des mystères humains dans les vers, la peinture, la chorégraphie, le théâtre et le cinéma.

Réfutant cette sempiternelle citation accolée à Jean Cocteau : "Touche à tout de génie", Maïa Brami convie le lecteur à pénétrer plus en avant dans la "Maison" Cocteau.

Celle bâtie de murs, au jardin qui la prolonge jusqu'à la rivière mais surtout celle dans laquelle l'homme et l'artiste visionnaire se meuvent.

Nous suivons Maïa Brami de pièce en pièce. Chut! Elle nous invite à dépasser la curiosité de visiter-la-maison-d'un-homme-célèbre et le "tourisme" littéraire rapide.

Il y a dans les recoins de cette demeure tant d'objets qui ne se révèlent qu'en passant le miroir.

Derrière le premier reflet, des chuchotis se perçoivent. A nous de leur donner l'écho qu'ils méritent.

Maïa Brami nous communique l'émotion qu'elle a ressentie.

Pudeur, respect, immense affection pour l'homme et le lieu accompagnent le cheminement auquel , par ce livre, elle nous associe.

Elle attire notre attention, elle remue les souvenirs de la vie de l'artiste, de l'acte créateur, de l'au-delà des mots, de ses amours, de ses désirs, de ses angoisses.

Elle recrée ce qui fut sien, ce qui n'est plus, ce qui est encore et son "Je reste avec vous" prend ainsi toute sa force vitale.

Je me souviens, lors d'une visite que je fis, du temps où la maison ne se visitait pas, avoir reçu, en ouvrant la porte de la chapelle, cette phrase comme un coup de glaive : une immense vague émotionnelle entre malaise et tristesse.

Lire Maïa Brami nourrit atmosphère et perceptions.

Visions, odeurs, objets : le "sang du poète" se déverse en une rivière charriant en son cours tous les arts réunis.

Des noms s'élèvent qui ne peuvent être oubliés.

Un livre qui invite à visiter ou revisiter Jean Cocteau et une époque.

Un livre qui prépare notre rencontre et des lieux et du poète.

Une "ligne" d'astérisques "étoiles" guide nos pas dans les pas d'un magicien du verbe.



Merci à Babelio et aux Editions Belin de m'avoir permis ce parcours dans le "refuge" de Jean Cocteau.

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Les princes charmants n'existent pas

Quand Nora, jeune fille plutôt mal dans sa peau, trouve par hasard une lettre de rupture adressée à son voisin Rodrigue, sa vie bascule. Elle, d'habitude timide, se lance dans une correspondance avec le jeune homme mais refuse de le rencontrer "en vrai". Pourtant, un lien se crée peu à peu...

Ce roman épistolaire plein de romance devrait aux adolescentes.

Nora est un personnage atypique, romantique à l'extrême. Elle est fan d'Ava Gardner, n'a jamais embrassé aucun garçon et se forge une carapace en utilisant le vouvoiement dans sa correspondance à l'inverse de sa meilleure amie Julie, beaucoup plus terre à terre. Rodrigue, quant à lui, se laisse petit à petit prendre au jeu de ces échanges de lettres où chacun se livre pour mieux se découvrir.

Qui a dit que les princes charmants n'existaient pas ?

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Norma

une terrible histoire racontée avec beaucoup de justesse et de pudeur. L'histoire de Norma et de ses parents nous oblige à tourner les yeux sans complaisance vers ses parents et leur histoire, mais aussi vers les vies terrifiantes des autres enfants et adolescents....et plus loin encore, les manques et les névroses des personnes qui les encadrent. C'est terriblement juste, et pitoyablement humain.



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Toute à vous

J'étais contente de découvrir cette collection, L'ardeur, chez Thierry Magnier, qui a pour ambition de proposer du roman érotique pour les ados. C'est louable, et c'est audacieux dans le monde de l'édition "jeunesse".

J'ai commencé ma lecture de Toute à vous avec un a priori positif. En refermant le livre, je suis plus critique. Le postulat de départ est très intéressant : tout se passe à travers la fenêtre. Elle désire son voisin d'en face qu'elle ne connait pas, mais qu'elle a vu enlever son t-shirt. Cet homme a une particularité qui trouble encore un peu plus la jeune femme.

Si nous n'étions pas en littérature ado, je suis persuadée que j'aurai lu un texte plus percutant. Il n'y avait pas besoin de plus, le fantasme pouvait opérer. Mais en littérature ado, il y a cette tentation d'en mettre plus. A vouloir mettre plus, on met trop. Trop de digressions dans les lettres, trop de messages plus ou moins subliminaux, trop de notes en bas des lettres (le symptôme Foenkinos).

Et finalement, on s'éloigne de l'érotisme. Et on perd le fil du fantasme premier, cet homme torse nu dans son appartement et donc inaccessible.

C'est dommage car l'auteure a du style et de bonnes idées. Mais je ne suis pas la cible de ce livre. J'ai vieilli, je dois m'y résoudre !
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Même les stars aiment les sardines à l'huile

Un titre qui interpelle et qui laisse présager quelques choses de léger et c’est tout à fait ce que je voulais pour faire une petite pause. C’est très sympa à lire et surprenant pour qui a lu les livres adultes de l’auteur, ce qui est mon cas. J’aime beaucoup l’auteur et elle est efficace aussi le roman jeunesse.



Je trouve assez sympa les quizz un peu partout dans le livre, je sais que les adolescentes en sont friandes et c’est très original. Je pense que les ados adoreront les aventures de Douce au sein d’une rédaction où elle rencontrera sa star préférée, elles vont pouvoir s’identifier. Il y a de plus, énormément d’humour, idéal pour une lecture détente. Ce qu’il y a d’intéressant aussi c’est que les personnages sont tout à fait des personnages que les ados pourraient connaître et auxquels ils pourraient s’identifier sans problème. C’est un roman court et qui se lit très rapidement.



Je me suis laissée aller à m’inquiéter pour l’héroïne et son sort et j’ai été emportée par sa bonne humeur et sa joie de vivre.



VERDICT



Convient parfaitement à des ados entre 12 et 14 ans, les filles adoreront. Un livre léger et gai.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Les princes charmants n'existent pas

Roman dont l'originalité tient surtout à sa forme épistolaire (qui pour une fois n'est pas à travers le clavardage incompréhensible de deux adolescents qui ne savent pas écrire, mais bien à travers des lettres plutôt bien écrites pour l'âge des personnages). C'est une histoire d'amour peu banale mais qui s'étire un peu trop au milieu du roman. La fin est très satisfaisante.



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Cocteau à Milly-la-Forêt : Lettre au poète

C'est à une rencontre que nous invite cet ouvrage de Maïa Brami, paru dans la récente collection "De l'intérieur" des éditions Belin. A une visite aussi, mais une visite en marge. La marge où Cocteau aimait ponctuer ses textes de cette étoile si particulière devenue une forme de signature. Une visite donc, et Maïa Brami s'excuse de n'avoir pu nous accueillir dans l'intime encore vivant de celui qui nous ouvrirait sa porte de Milly-la-Forêt comme à de vieux amis. Un musée reste un musée : tout y est exposé, archives, tableaux, photographies et manuscrits. Tout y respire le souvenir où il manquerait l'essentiel : l'homme, Jean Cocteau. C'est donc par une forme de lettre, qu'elle adresse directement à l'artiste, que Maïa Brami tente de retrouver "l'homme derrière la légende". De la cuisine au salon, en passant par la chambre, nous emboitons le pas de Cocteau; ses gestes, ses coups de crayon, son originalité, ses lumières et aussi, puisqu'il le faut pour mieux le cerner, sa part obscure parfois. Aux objets du quotidien répondent des références à ses oeuvres. A ses amis aussi : Marais, Dermit... La visite n'a plus rien d'un ennuyeux dimanche pluvieux où l'oeil glisserait du tableau poussiéreux au tapis décoloré par le temps. Maïa Brami trouve le ton juste, celui de l'échange confident de la lectrice avertie, remplie des mots du poète et dramaturge. Au terme de notre lecture, l'envie nous vient d'aller faire un tour, par un dimanche ensoleillé cette fois, du côté de Milly...

Merci aux éditions Belin et à Babelio, pour cette initiative Masse Critique à laquelle je reste fidèle!
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Passages

Quatorze nouvelles pour dire le"passage", celui de l'adolescence à l'âge adulte. Ce passage se fait dans la douleur ou l'agressivité, la douceur ou la violence, mais Maia Brami fait vivre un court instant ces jeunes , encore enfants, avec beaucoup de talent. je suis cependant restée un peu au bord du chemin, je ne suis pas parvenue à m'attacher à ces personnages, trop distants.

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Le monde est ma maison

Ce docu-fiction, qui mêle dessins et collages, propose au jeune lecteur un voyage autour du monde vu et raconté par les enfants de tous les pays. Le texte permet de faire un tour d'horizon des différentes cultures, traditions, musiques,... à travers une plongée sensorielle dans le quotidien des enfants du monde entier.

Cela permettra au jeune lecteur de sortir un peu de ses habitudes et de s'éveiller au monde, avec, entre autres, la découverte des pays comme le Japon, l'Islande, l'Espagne, la Suède, la Russie, l'Italie,... Un joli livre entre l'album et le documentaire qui nous emmène en voyage autour du monde en mots et images.
Lien : http://www.lapinoufamily.fr
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Même les stars aiment les sardines à l'huile

Douce est fille unique. Ses parents, désigners reconnus lui décrochent un stage dans un magazine people où elle va rencontrer accidentellement une star avec qui elle va se lier.



J'ai aimé l'écriture toujours aussi vive et agréable de l'auteur ainsi que l'insertion de nombreux tests que l'héroïne propose au journal.



Je n'ai pas vraiment adhéré au milieu de la mode présenté et les situations sont souvent invraisemblables.

Enfin, on aimerait que Douce se défasse de son estime pour Amira, au lieu de quoi, l'auteur renforce son amitié.



Au final, un livre agréable à lire mais un peu trop centré sur le superficiel...
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Mon arbre ami

En passant le pont, Victor jeune garçon voit une dame qui parle à un arbre. Rapidement, il se met en tête d'avoir comme ami : un végétal, mais pas seulement que pour lui.

Victor décide que tout le monde devrait avoir un arbre ami même dans le désert. Pour lui, tout le monde devrait avoir un ami pour lutter contre la solitude et rêver.



Cet album est très poétique, voyageur, solidaire et laisse rêveur.

A noté que les illustrations d'Ingrid Monchy sont très colorées et participent au voyage de cet album.
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Les princes charmants n'existent pas

Regardez bien la couverture, lisez bien la quatrième, et voilà, vous avez compris de quoi ce livre est fait. L'objet-livre ne pourrait être plus représentatif du contenu. Et si ce roman donne dès le premier abord très envie d'être lu, ce qu'on y trouve à l'intérieur est tout à fait à la hauteur de nos attentes.



Les princes charmants n'existent pas, c'est l'histoire de Nora, jeune demoiselle en 3ème, complexée par son physique, introvertie et en admiration devant Ava Gardner, qui découvre à sa fenêtre une lettre de rupture. Rodrigue, son voisin du dessus, l'a lancée par sa fenêtre après y avoir découvert que sa petite-amie le quittait pour un autre. Dépression, donc. Nora décide de lui répondre, pour le rassurer d'une part, mais aussi pour partager ses propres malheurs. Née alors une profonde relation entre eux, qui ne va faire que se renforcer au fil des lettres échangées.



Mais Nora est claire. Elle refuse de le rencontrer "en vrai", surtout par peur de le décevoir et de ne pas être à la hauteur de ce qu'elle laisse transparaître dans ses lettres. De plus, Rodrigue est plus âgé de deux ans, passe son bac de français, réfléchit à son orientation, voit ses parents se séparer, autant de problèmes que ne connaît pas Nora et qui installent une certaine distance entre les deux jeunes gens. Néanmoins, l'amour est plus fort que tout. Malgré tous les obstacles qui se dressent entre eux, ils finiront pas se trouver.



Entre narration et épistolarité, ce roman mêle à merveille ces deux formes qui donnent à ce roman son originalité. L'idée est d'autant bien trouvée qu'à l'heure des réseaux sociaux, les jeunes ont du mal à percevoir la beauté de l'encre sur du papier, le respect qui se dégage du vouvoiement, le plaisir d'une phrase bien écrite. Cette alternance rend la lecture dynamique, on ne s'ennuie jamais et on attend avec beaucoup d'impatience la prochaine lettre que Nora et Rodrigue échangeront.



Ce roman accroche bien également pour une autre raison. Nora et Julie, sa meilleure amie, sont des jeunes filles tout ce qu'il y a de plus normales. Nous connaissons/avons connu leurs complexes et leurs doutes et on se sent suffisamment proche d'elles pour ne pas avoir envie de les quitter à la fin de l'histoire. Tout une tripotée de sujets sont abordés par l'auteure, dès plus classiques (les garçons, le corps qui change, le divorce des parents) aux plus discrets en littérature jeunesse (l'isolement, l'orientation). Les collégiennes n'auront donc aucun mal à se reconnaître à travers elles.



En bref, Les princes charmants n'existent pas raconte une histoire d'amour toute mignonne qui devrait vraiment inspirer les jeunes ados d'aujourd'hui plutôt que de passer leur temps à écrire des SMS et à s'envoyer des messages sur facebook. De plus, ce roman donne vraiment envie de croire que si, les princes charmants existent ! Alors s'il est loin de révolutionner quoi que se soit, ce petit roman remplit parfaitement les attentes qu'on a de lui: se détendre et passer un bon moment. Sa fraîcheur et sa simplicité font plaisir à lire. Et bravo aux éditions Nathan pour découvrir de nouveaux auteurs français de talent!


Lien : http://mariae-bibliothecula...
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Même les stars aiment les sardines à l'huile

Mon avis: Lu dans le cadre de mon challenge 1 mois/1consigne ce roman ne m'a pas spécialement emballé, il est sympa à lire , les tests sont assez drôles mais trop présents à mon goût , l'histoire est agréable mais il manque beaucoup de profondeur.





Du coté de l'histoire: Douce, est une jeune adolescente de quinze ans, à son grand Dam, elle ne passera pas l'été au bord de la plage comme bon nombre de ses camarades, elle n'ira pas faire un road trip aux États-Unis comme sa meilleure amie France. Mais cet été, Douce, qui soi dit en passant ne supporte pas son prénom, travaillera en tant que stagiaire pour le magazine Bella. Cadeau de sa maman. Même s'il faut l'avouer, son rêve de devenir écrivain plus tard vient légèrement d’être anéanti par son professeur de français. Si travailler dans ce journal ne la réjouissait pas au départ, une rencontre va faire qu'elle va passer un merveilleux été.



Du coté de l'écriture: J'ai beaucoup aimé retrouver la plume de Maia Brami que j'avais découverte l'année dernière dans les princes charmants n'existent pas, toujours aussi fraîche, agréable et humoristique , le tout pour passer un excellent moment de lecture si on ne cherche pas spécialement grand chose dedans. J'ai trouvé que cela manquait vraiment de profondeur, il est situé un peu entre le roman léger, et le carnet intime qu'on aurait découvert un peu par hasard. Les tests sont trop présents pour moi dans ce livre, je dis bien pour moi car il ne faut pas oublié que ce livre est avant tout un livre jeunesse qui je suis certaine ne manquera pas de plaire aux adolescentes et elles je sais de par mon expérience qu'elles adorent ces petites quizz.



En conclusion: Un livre qui se lit très rapidement, à la couverture assez sympathique et au titre énigmatique . J'ai beaucoup aimé retrouvé la plume de l'auteure et même si je n'ai pas spécialement accroché avec ce roman qui à mon avis manque de profondeur j'ai tout de même passé un très bon moment en compagnie de Douce.

Je le conseille aux jeunes adolescentes
Lien : http://aupaysdelire.blogspot..
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